Projet de position de l’ASN relative aux orientations génériques du réexamen périodique de sûreté associé aux quatrièmes visites décennales des réacteurs de 900 MWe

Bonjour,

Je souhaite vous faire par de mes craintes quand a une éventuelle prolongation de durée d'utilisation des réacteurs.

Vous êtes probablement tous très compétent, je pense cependant que le problème, pour ne pas dire les risques, du nucléaire vont bien au delà du socialement acceptable.

Aujourd'hui, il est tant d'investir notre énergie et notre argent dans des solutions renouvelables et maintenant bien connues.

Relevons la tête et sortons dignement de cette impasse !

Il faut planifier l'arrêt des vieux réacteurs qui n'ont pas été conçus pour durer aussi longtemps. La transition énergétique doit se traduire en actes en reconvertissant les travailleurs du secteur vers les énergies renouvelables.

Nous pouvons prendre des idées chez nos voisins allemands qui ont décidé d'une sortie définitive du nucléaire après Fukushima, tout en prévoyant la fermeture progressive des centrales à houille et lignite et la part d'énergies renouvelables est en augmentation chaque année.

Le nucléaire est un secteur en déclin :

- le nucléaire n'est pas compétitif face aux énergies renouvelables et est obligé de percevoir des subventions pour le réacteur vendu par EDF aux anglais.

- Areva est incapable de terminer les chantiers EPR en Finlande

- basé sur un pillage du Niger et l'exploitation éhontée de sa population et de son environnement, nécessitant la présence permanente de l'armée française dans tout le Sahel, a provoqué l'intervention au Mali sous prétexte de lutte contre le terrorisme.

Passer de 40 ans à 60 ans d'exploitation de nos centrales actuelles, c'est faire prendre un risque d'accident similaire à Tchernobyl ou Fukushima totalement inacceptable.

Le choix du nucléaire à été fait à une époque où l'on pouvait croire en la toute puissance de l'intelligence humaine et de la technologie. Aujourd'hui, on sait très bien que cette technologie n'est pas infaillible et il est temps de passer à autre chose et d'investir dans les energies renouvelables.

Une catastrophe nucléaire coutera bien plus que les économies que vous pensez pouvoir faire en poursuivant dans cette voie. Je demande d'abondonner le plus rapidement possible les investissements réalisés dans cette filière.

Je me fais l'écho de l'avis précédent de François SB :

Je demande :

1/ que soit constituée une liste nominative de toutes les personnes physiques (politiques, journalistes, ingénieurs, "scientifiques", particuliers ...) et personnes morales (Directeurs, PDG, actionnaires individuels) qui poussent à la poursuite du programme nucléaire ou le financent ; en cas de catastrophe nucléaire on ira chercher manu militari ces personnes pour qu'elles jouent aux "liquidateurs" de la première vague ; ça évitera de sacrifier de jeunes personnes innocentes et désinformées, "chaire à radions" ;

2/ que les personnes physiques et morales ci-dessus répertoriées (nom, prénom, adresse certifiée, ...) soient solidairement responsables sur leurs deniers et biens propres, indéfiniment, des pertes financières de ces projets inutiles et dangereux ainsi que du coût des catastrophes à venir ;

Il faut planifier l'arrêt des vieux réacteurs qui n'ont pas été conçus pour durer aussi longtemps. La transition énergétique doit se traduire en actes en reconvertissant les travailleurs du secteur vers les énergies renouvelables.

Nous pouvons prendre des idées chez nos voisins allemands qui ont décidé d'une sortie définitive du nucléaire après Fukushima, tout en prévoyant la fermeture progressive des centrales à houille et lignite et la part d'énergies renouvelables est en augmentation chaque année.

Le nucléaire est un secteur en déclin :

- le nucléaire n'est pas compétitif face aux énergies renouvelables et est obligé de percevoir des subventions pour le réacteur vendu par EDF aux anglais.

- Areva est incapable de terminer les chantiers EPR en Finlande

- basé sur un pillage du Niger et l'exploitation éhontée de sa population et de son environnement, nécessitant la présence permanente de l'armée française dans tout le Sahel, a provoqué l'intervention au Mali sous prétexte de lutte contre le terrorisme.

Le risque est trop grand.

N'ajoutons pas aux très graves incertitudes que fait courir EDF à toute l'Europe les dangers supplémentaires qu'amènera le vieillissement des centrales nucléaires. Il est temps de réaliser que l'électricité nucléaire aura bientôt (aurait déjà si on prenait en compte l'ensemble des coûts, et en particulier ceux d'un accident dont la probabilité augmente de jour en jour) un prix non compétitif face à celui de l'énergie renouvelable, et surtout, en cas d'accident, un «coût» humain inestimable.

Après Tchernobyl dont le nuage radioactif ne nous a pas épargnés et Fukushima, voulons-nous un Fessenheim, un Bugey ou un Tricastin (Etc.) qui dévastera notre pays?

Non merci

EL

prolonger la vie de réacteurs vieillissants avec le risque déjà consommé de catastrophes humaines et environnementales, relève du crime et de l'hypocrisie.
Encore combien d'accidents, de fuites, de scandales, d'eau contaminée, voire pire avant d'agir et de fermer ces bombes à retardement??
C'est comme laisser rouler une épave à fond avec les freins défaillants tout droit vers un mur.
Comment peut-on être sur de la durabilité du béton?? A voir les sinistres dans la plupart des constructions au bout de 20 ans, quelle certitude peut-on avoir dans cette stratégie? aucune. Or vu la dangerosité du contenu, rien sauf la certitude ne peut etre toléré.
Ces réacteurs coutent une fortune à l'entretien, aux réparations, sans parler du cout sanitaire qui n'a pas de prix! Quant au cout du démantèlement, ça s'ajoutera à la lourde facture des frais de maintenance de ces centrales vieillissantes et dangereuses.
Qui s'en met plein les poches pendant ce temps? EDF a evidemment tout intéret à les maintenir en fonctionnement puisque c'est le consommateur qui paiera la facture, moi, vous, alors que l'investissement et la transition vers d'autres énergies et modes de consommation serait une piste réelle à creuser

Il est urgent d’arrêter, avant qu’il ne soit trop tard,  tous les réacteurs nucléaires du parc français ayant dépassé les trente années de fonctionnement. Plus de 1 000 incidents dont 600 à 700 significatifs sont répertoriés chaque année dans le parc nucléaire français. 

Les maintenir en activité c’est mettre en danger les générations présentes et futures et faire peser un risque incommensurable sur les populations des pays nucléarisés (30 pays sur les 197 états reconnus par l’ONU) qui n’ont jamais été consultées sur ce choix technologique. Un risque icommensurable et immoral pour les populations des167 pays qui ont fait le choix de ne pas recourir au nucléaire.

« On ne peut garantir de manière absolue qu'il n'y aura jamais d'accident nucléaire en France», soulignait, en mars 2011, André-Claude Lacoste, l’ancien président de l’autorité de "sûreté nucléaire".

Il est temps de retrouver raison et d'arrêter le recours à cette énergie de mort.

 Je terminerai en reproduisant des extraits d’un chapitre écrit en 1973 par Ernst Friedrich Schumacher dans son livre Small is beautiful, une société à la mesure de l'homme :

« De tous les changements que l’homme a introduits dans la nature, la fission nucléaire à grande échelle est sans nul doute le plus dangereux et le plus profond. En conséquence, la radiation ionisante est devenue le plus sérieux agent de pollution de l’environnement, et la plus grande menace pesant sur la survie de l’homme sur la terre. (….). Le danger que fait courir à l’humanité l’utilisation de l’énergie atomique à des fins prétendument pacifiques peut se révéler bien plus grave. On ne pourrait trouver, en vérité, d’exemple plus clair de la dictature de l’économie. Le fait que cette fission nucléaire représente un danger incroyable, incomparable, unique pour la vie humaine, n’entre dans aucun calcul et n’est même pas mentionné. (…) Tel est l’asservissement à la religion de l’économie, que la seule question qui semble intéresser aussi bien le gouvernement que le public est de savoir si « cela rapporte ». (…)

« De nombreuses autorités sont occupées à définir les « concentrations maximales tolérables » et les « doses maximales tolérables »  pour ces divers éléments radioactifs. Mais, sait-on que toute accumulation entraîne un préjudice biologique ? (….). On ne sera guère surpris que des hommes d’une intelligence et d’une intégrité hors du commun refusent d’accepter de telles décisions administratives en toute sérénité. Ainsi Albert Schweitzer : « Sans cesse, on parle du « maximum autorisé de rayonnement ». Qui donc a donné cette autorisation ? Qui donc en a le droit ? » (…)

« Aucun degré de prospérité ne saurait justifier que l’on accumule de grandes quantités de substances hautement toxiques, que personne ne sait rendre inoffensives, et qui font planer un danger inestimable sur la création tout entière, pour des temps historiques ou même géologiques. Agir ainsi, c’est transgresser la vie elle-même, transgression infiniment plus sérieuse que n’importe quel crime jamais perpétré par l’homme. L’idée qu’une civilisation puisse se maintenir sur la base d’une telle transgression est une monstruosité morale, spirituelle et métaphysique. Cela revient à conduire les affaires économiques de l’humanité comme si les hommes n’avaient aucune importance. »

La prolongation des réacteurs nucléaires est une inepsie; arrivée à ce stade la sureté nucléaire devient un oxymore. On ne joue pas impunément avec les rayonnements ionisants! Quarante ans de pratique en radiologie médicale et une compétence en radioprotection me permettent de ne pas me laisser influencer par des prises de position politiques pseudo scientifiques dictées par les lobbies industriels. Areva et Edf en position financière déplorable: c'est le citoyen qui va payer, la poursuite du nucléaire avec des réacteurs obsolètes: c'est le citoyen qui finira par payer, de sa vie, la catastrophe étant inéluctable. Une seule solution: ARRET IMMEDIAT DU NUCLEAIRE.