Projets de décisions de l’ASN modifiant les décisions relatives aux prélèvements et aux rejets dans l’environnement des effluents liquides et gazeux de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire

Bonjour, 2 questions:

* La 1ère (qui comporte 2 sujets d'interrogation)porte sur l'Article 21

"Au plus tard le 30 septembre 2028, l’exploitant transmet à l’Autorité de sûreté nucléaire :

- une étude visant à réduire autant que possible les limites fixées à l’article 6 de la décision

n° 2023-DC-XXXX du XX XXX 2023 susvisée sur la base du retour d’expérience et de

l’optimisation de la stratégie de traitements biocides ;

- une étude visant à identifier, sur la base des meilleures techniques disponibles, toutes les

solutions qui pourraient être mises en œuvre afin de contribuer à la réduction de l’impact des traitements biocides sur les intérêts protégés mentionnés à l’article L. 593-1 du code de l’environnement. Cette étude analyse également les solutions complémentaires permettant de renforcer la stratégie de traitement préventif du risque microbiologique dans les circuits de refroidissement et de renforcer la stratégie de contrôle visant à améliorer le pilotage des traitements biocides ;

- les dispositions qu’il retient au regard des deux études susmentionnées, ainsi que les raisons ayant motivé ses choix et le calendrier de mise en œuvre."



Pour ces deux études demandées , deux questions

1)Pourquoi cette date butoir du 30 septembre 2028, est ce en rapport avec le sursis demandé par EDF pour la mise en place de l'installation monochloramine ?Pourquoi n'est ce pas notifié ?

Si cette date est butoir, cela veut-il dire que de toutes façons la nouvelle installation ne devrait pas fonctionner avant les réponses demandées par l'ASN ?

2) Qui va se charger de ces études, EDF seulement ou avec l'aide d'organismes ou d'instituts agréés ?

et donc 2 points de plus pour l'avis défavorable à ce projet pour non précisions pour cet article 21



* La seconde question :

si effectivement le processus Monochloramine entrait en fonction malgré

les avis défavorables, dans un peu plus de 5 ans, nous demandons de la part de la Loire, à ce qu'une étude d'impact environnemental soit effectuée d'ici-là pour établir un point zéro avant la mise en fonction et décider de refaire un nouveau point 5 ans après (ou plus ? Ou moins?)

Catherine Fumé, vivant à 10km en aval du CNPE de Belleville

dans cet Article 10des modalités ,

Le tableau de la prescription [EDF-BEL-97] est ainsi modifié :

1° Dans le compartiment relatif aux végétaux :

a) Les deux cases de la colonne « Nature du contrôle » sont remplacées par une case

unique ainsi rédigée : « Prélèvements de végétaux dans une zone située sous les

vents dominants à proximité du site » ;

b) Les mots : « et TOL » sont insérés après le mot : « HTO » ;

2° Dans le compartiment relatif au lait :

a) Les mots : « dont un si possible » sont remplacés par les mots : « de préférence » ;

b) Le mot : « Trimestrielle » est remplacé par le mot : « Annuelle » ;

c) Les mots : « Strontium 90 et » sont supprimés ;



Il n'est pas tolérable que des simplifications dans la surveillance de l'environnement et sur la chaine alimentaire soient acceptées. Le strontium 90 est un radionucléide se fixant sur les os. en contamination interne, c'est un élément dans les aliments dont la présence doit rester contrôlée. Ce n'est pas parce que les éleveurs rechignent à faire analyser leur production qu'il faut simplifier cette surveillance?

dans cet Article 10des modalités ,

Le tableau de la prescription [EDF-BEL-97] est ainsi modifié :

1° Dans le compartiment relatif aux végétaux :

a) Les deux cases de la colonne « Nature du contrôle » sont remplacées par une case

unique ainsi rédigée : « Prélèvements de végétaux dans une zone située sous les

vents dominants à proximité du site » ;

b) Les mots : « et TOL » sont insérés après le mot : « HTO » ;

2° Dans le compartiment relatif au lait :

a) Les mots : « dont un si possible » sont remplacés par les mots : « de préférence » ;

b) Le mot : « Trimestrielle » est remplacé par le mot : « Annuelle » ;

c) Les mots : « Strontium 90 et » sont supprimés ;



Il n'est pas tolérable que des simplifications dans la surveillance de l'environnement et sur la chaine alimentaire soient acceptées. Le strontium 90 est un radionucléide se fixant sur les os. en contamination interne, c'est un élément dans les aliments dont la présence doit rester contrôlée. Ce n'est pas parce que les éleveurs rechignent à faire analyser leur production qu'il faut simplifier cette surveillance?

Tritium

Totalement inacceptables les modifs revues à la hausse pour les rejets de Tritium en Loire

les centrales existantes doivent s 'équiper d'un dispositif pour limiter les rejets en tritium comme cela est prévu pour l'EPR de Flamanville .

L'argument financier ne serait entendable, car tout est cher, très cher dans la maintenance du nucléaire. le coût financier est à mettre en rapport avec le coût environnemental . On ne peut plus ignorer que du tritium se retrouve dans l'eau potable.

Cuivre et Zinc

Il n'est pas précisé de dates pour la planification des tubage des condenseurs, qu'en est il ? faudra t il une consultation publique ?

Cela va t il se faire au cours de la prochaine visite décennale , ce qui se traduirait par encore autant de rejets autorisés de Cuivre et de Zinc comme précisé au tableau de l'article 6 sur le projet Décision n° 2023-DC-XXXX de l’Autorité de sûreté nucléaire du XXX modifiant la décision n° 2014-DC-0414 de l’Autorité de sûreté nucléaire du 16 janvier 2014 fixant les limites de rejets dans l’environnement des effluents liquides et gazeux des installations nucléaires de base n° 127 et n° 128

Avis défavorable pour  cette décision de continuer à ne pas contrôler les variations de PH  induites par les rejets d'effluents de la centrale

extrait du projet :

"Le retour d’expérience de l’exploitation des réacteurs de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire montre que le pH de la Loire, en amont de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire, peut ponctuellement sortir de l’intervalle [5,5-8,5] fixé par l’article 31 de l’arrêté du 2 février 1998 susvisé pour les effluents rejetés. Les circuits de refroidissement de la centrale, qui prélèvent puis rejettent de l’eau dans la Loire, ne régulent pas la valeur du pH. Ainsi le pH des effluents rejetés par la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire est similaire au pH de l’eau prélevée en amont. De plus, l’article 31 de l’arrêté du 2 février 1998 susvisé prescrit également, dans les eaux réceptrices salmonicoles et cyprinicoles, le maintien d’un pH compris entre 6 et 9. Ponctuellement, la valeur de 9 peut être dépassée à l’amont de la centrale et donc dans les eaux réceptrices des eaux de refroidissement de la centrale. Enfin, l’impact sur l’environnement des limites de pH prescrites par la décision n° 2014-DC-0414 du 16 janvier 2014 susvisée est acceptable. Il n’y a dès lors pas lieu de réformer les limites fixées pour le pH des effluents liquides de la centrale nucléaire du Belleville-sur-Loire par la décision n° 2014-DC-0414 du 16 janvier 2014 susvisée qui remplacent, sur le fondement du II de l’article 4.1.2 de l’arrêté du 7 février 2012 susvisé, les dispositions prévues par l’article 31 de l’arrêté du 2 février 1998 susvisé."

Qu'EDF se base sur les fluctuations naturelles du PH de la Loire et en conclut à son avantage que ses rejets chimiques n'aient pas d'influence notoire sur le monde vivant de LOire, cela ressemble à une mauvaise blague ! AVIS DEFAVORABLE pour cette raison aussi. ¨Par contre un avis très favorable à contrôler le PH des effluents en sortie de CNPE sans attendre la smp(station multiparamètres) à 12kms en aval.

Il est regrettable  pour la bonne réflexion et étude du dossier pour les candidats à cette consultation que l'on n'ait pas accès très facilement, aux prescriptions en cliquant  par exemple sur celle-ci " prescription [EDF-BEL-83" , ou avoir fait sur votre site un glossaire regroupant toutes les prescriptions citées dans cette consultation. ce type de consultation avec un contenu non vulgarisé n'est vraiment pas accessible au public, voire rebutant, donc pour cette raison aussi, avis défavorable.

Si j'ai bien compris, EDF demande à ce qu'on modifie le lieu de prélèvement pour les contrôles effectués sur l'eau de la Loire, rapport aux contaminations des CPNE.



je considère qu'on ne peut être juge et partie, c'est comme les labos agro-phyto qui donnent à Bruxelles leurs résultats en vue d'obtenir l'autorisation de "répandre" leurs pesticides.

Ces opérations de contrôle doivent être faites par UN laboratoire strictement indépendant.



Si EDF demande à prélever à 4-6 kms de la zone de meilleur mélange qui a lieu vers 1km de l'orifice de rejet , je trouve que c'est se fiche du monde.Sans doute, demande calibrée pour ne rien trouver ?



Bizarrement ça me rappelle une histoire de" tritium", quand un laboratoire prélève dans le cours principal du fleuve Loire et trouve du tritium, alors qu'EDF prélève vers Chinon( centrale Avoine) sur un bras mineur, de moindre débit et sur le flanc d'une courbe, on s'étonne peu qu'elle ne trouve rien !

Renard

Avis défavorable

Passer de l'effet biocide du cuivre circulant dans les circuits à l'effet biocide de la monochloramine n'est pas acceptable

Trop de chimie, trop d'eau supplémentaire pour ce nouveau traitement , trop d'effets sur le vivant..

Le risque microbiologique lié aux petites bêtes se développant dans les circuits de refroidissement ne doit pas être négligé mais au lieu de traiter le symptôme, traiter la cause :le principe de Carnot !

Cette façon de produire de l’électricité n'est plus acceptable.

Je suis pour la reprise du nucléaire civil à grande échelle pour en faire un produit d'exportation tel qu'il puisse équilibrer notre balance commerciale.

Stop au dictat des verts allemands dont le but avoué est de supprimer l'avantage

commercial de notre industrie. Ne m'expliquez pas comment ces gens là en sont arrivés à détruire leur propre industrie. C'est facile à comprendre il faut juste prendre les ordres chez un voisin qui veut vendre du gaz à la place!!!