Revue des composants fabriqués par l’usine Creusot Forge Areva NP installés sur les réacteurs électronucléaires en exploitation

"L'ASN assure, au nom de l'État, la réglementation et le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection pour protéger le public, les patients, les travailleurs et l'environnement. Elle informe les citoyens." Telle est la mission de l'autorité de sûreté nucléaire qui figure en bas de cette page. Comment est-il possible que la citoyenne lambda que je suis ne se sente pas en confiance vis à vis de cet organisme qui prétend protéger le public au nom de l'Etat et l'informer de façon indépendante? Adhérente depuis plusieurs années à la CRIIRAD, je trouve dans le dossier qu'elle a constitué des informations qui m'amènent à penser que l'ASN adopte dans cette revue des composants fabriqués par Creusot Forge une méthode et des délais qui mettent en danger le public et les travailleurs qu'elle est censée protéger. A quand une vraie indépendance de cet organisme face aux acteurs , juges et parties , que sont AREVA et EDF. En attendant , je m'en remets aux conclusions et propositions de la CRIIRAD, organisme véritablement indépendant!

La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers.
L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR.
De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies.
Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications.
On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L’examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l’étude des équipements en projet, et notamment de l’EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l’on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d’exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

Par ailleurs, à aucun moment n’est abordée la question des irrégularités non documentées : des défauts de qualité qui ont été constatés mais qui n’ont pas été consignés, ni dans les dossiers barrés, ni dans les dossiers sans marque spécifique ! Il est indispensable que soit vérifié si ce scénario catastrophe est ou non envisageable et que tous les éléments soient portés à la connaissance du public.

Le citoyen et l'électeur que je suis ainsi que ma famille nous adressons à vous à propos des composants de la cuve de Flamanville qui ne respectent pas les exigences fondamentales de sûreté.
Des défaillances dramatiques persistent dans le système de contrôle des activités nucléaires. Il est indispensable et prioritaire d'en rechercher les causes et de les traiter. Dans un tel contexte, il est irresponsable d'autoriser la mise en service la cuve de Flamanville qui ne satisfait pas aux minima requis par la réglementation.
La dangerosité de l'EPR de Flamanville dont la construction a été émaillé de nombreux problèmes et qui ne bénéficie d'aucun retour d'expérience, impose de proscrire toute diminution des marges de sécurité, toute zone d'ombre, toute remise en question du principe fondamental de défense en profondeur. Areva et EDF ont sciemment passé outre leurs engagements, les prescriptions réglementaires et les rappels à l'ordre de l'ASN. Ils doivent en assumer les conséquences.

La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR.
De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications.
On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

Les installations concernées présentent un réel danger pour les populations et l'environnement et tout manquement à la sécurité ne peut qu'avoir des conséquences catastrophiques et irréversibles. Je vous demande une réduction des délais de vérification des dossiers de fabrication des équipements en service. Je réclame également l'évaluation des risques, et l'instauration de mesures de sauvegarde pour toute la période d'incertitude et pour tous les équipements concernés.

Je me reconnais totalement dans l'avis de la CRIIRAD reproduit en fin de message.
J'approuve le caractère exhaustif de l'étude demandée à EDF mais demande à l'Autorité de Sureté Nucléaire d'analyser le risques et de prendre les mesures nécessaires pour assurer notre sécurité, celle de nos enfants et celles des générations futures face au risque du fonctionnement actuel de ces trop nombreux élément défectueux.

En 2017 il est de notre responsabilité collective de relever au plus haut les standards de sécurité. Si besoin, l'expérience du Japon qui, par 2 fois dans son histoire, a fait de grosses coupures dans sa production électro-nucléaire nous montre qu'on peut, avec une solidarité nationale active, réduire la consommation d'électricité afin d'arrêter la quasi-totalité des installations nucléaires pour inspection et validation ou invalidation de ces installations.

Avis Criirad :
La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

Arnaud Chiffaudel
Docteur en Physique
Chercheur Physicien

La vie et la santé des humains, la vie sur terre en général, prime sur les considérations économiques et le principe de précaution doit prévaloir à chaque fois.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Bonjour,
Je trouve inconcevable le fait d'installer sciemment une pièce défectueuse dans un réacteur nucléaire. Le moindre défaut s'aggrave forcément avec le temps. Ce genre d'économie risque de coûter très cher en cas d'accident et de détruire une région peuplée et industrialisée pour des milliers d'années. Il est incroyable de voir des hauts responsables prendre ces décisions pour de simples raisons financières, laissant planer des risques énormes sur des populations qui ne sont en rien responsables des erreurs de gestion d'EDF.
Cette cuve ne dois pas être installée dans son état actuel.