Revue des composants fabriqués par l’usine Creusot Forge Areva NP installés sur les réacteurs électronucléaires en exploitation

AREVA et EDF étaient au courant et n'ont pas hésité à continuer la fabrication d'une cuve et d'un couvercle non conformes, et semblent même avoir tenté de falsifier des documents pour cela.

Où est donc l'intérêt collectif dans une telle situation ? Où est donc passé le principe de précaution ?

Il y a maintenant longtemps, j'ai manifesté contre la Centrale de Malville (Isère) non pas aveuglément contre l'énergie nucléaire, à l'époque, mais parce que ce n'était visiblement pas au point. Pour preuve elle n'a jamais vraiment fonctionné correctement et elle fut arrêté. Mais le démantèlement se poursuit, pour quel coût et quelle durée ?

Depuis j'avoue être devenu opposé au développement des centrales nucléaires compte tenu du risque engagé pour les générations futures, par le danger, continu dans leur fonctionnement, mais surtout et principalement par la gestion millénaire des déchets qui ne sera jamais réglée convenablement tout en contraignant les générations futures.
L'EPR semble prendre la même voie, mais de plus aujourd'hui les risques sont connus de tous, compte tenu des défauts de fabrication : des constructeurs comme de votre organisme.

Ce serait folie de persévérer en connaissance de cause.

Mesdames et Messieurs, ingénieurs et techniciens de l'ASN, votre responsabilité est grande et pourra, devra, être recherchée en cas d'accident sur l'EPR.
Je vous remercie d'agir au nom des citoyen-ne-s, de les protéger pour l'avenir et de refuser l'installation en cours de cet EPR, dans le contexte actuel pour le moins.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

NON !!! DANGER!!!
Je ne peu accepter un danger aussi flagrant !
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Ce n’est pas parce qu’on nous complique la tâche qu’on ne va pas le faire : nous avons jusqu’au 12 septembre pour faire entendre nos voix et refuser le danger que nous impose EDF avec ses centrales nucléaires et l’EPR.

L'industrie nucléaire est a haut risque. Il convient donc de respecter scrupuleusement les consignes de fabrication. les éléments doivent être absolument conformes. Mais le plus sage serait le renoncement. L'industrie nucléaire va droit dans le mur avec des coûts exorbitants si l'on compte le démantèlement des centrales. Les arguments de l'énergie peu carbonée sont-ils réels ? Lors de la production d'électricité, effectivement, on peut en convenir. Mais il serait intéressant de connaître le bilan carbone de l'extraction de l'uranium, de son transport, de son traitement, du retraitement des déchets et du stockage, de la construction des centrales, du démantèlement des centrales. Et n'oublions pas la pollution radioactive à très long terme et le fait que cette industrie est particulièrement dangereuse. Quoi qu'on en dise, les faits parlent. Certains considèrent le nucléaire comme l'énergie de l'avenir. Mais les stock d'uranium ne sont pas si importants et vont s'épuiser. Leur exploitation met en péril des populations et participe à l'instabilité de certains pays. Si l'on veut penser à l'avenir de nos enfants, il serait impératif de consacrer une part importante des sommes colossales d'argent investies dans cette industrie dans la recherche et la mise en oeuvre des énergies renouvelables. Il faut savoir reculer et ne pas s'obstiner dans des impasses.

NON
au vu de tous les risques que nous fait encourir le nucléaire (extraction, production, traitement des déchets, démantèlement), comment peut-on encore imaginer au 21ème sicle que cette technologie ait de l'avenir ? C'est une technologie dangereuse, mortifère et la privatisation rampante de ses acteurs ne fait qu'accroitre ce danger. Et on veut nous faire accepter en plus un couvercle défectueux ? Non merci, sans façon. Essayons déjà d'expliquer à nos enfants, Fukushima, Tchernobyl ! En faut-il encore ?

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.

Ce projet nous a déjà couté beaucoup trop cher ; cela ne semble poser de problème à personne qu'une société privée en faillite jete l'argent du contribuable par la fênetre. EDF et AREVA ne sont plus en mesure d'assurer leur rôle, ils ne sont plus capable de faire ce pourquoi ils étaient pourtant qualifiés.
Combien d'argent devra encore être perdue pour que la raison nous gagne ?!
Même si les anomalies s'avéraient supportables au fonctionnement normal du réacteur, cette centrale nucléaire nous a déjà couté énormément d'argent et continuera à nous couter encore plus cher pour qu'elle puisse produire une électricité dangereuse...

J'ai du mal à comprendre ce projet fou! Et encore plus de mal à comprendre comment des gens qui ont des enfants sont capables de faire des choix comme celui-là, avec une cuve qui ne respecte pas les normes de sécurité élémentaire. Évidemment que nous avons besoin d'électricité, mais n'y avait-il pas d'autres choix que celui-là? Ce projet mal conduit, mal construit va mettre EDF sur la paille définitivement et nous devrons bientôt dépendre pour notre énergie des vendeurs privés d'énergie renouvelable. Quel gâchis! Et surtout quelle irresponsabilité que de poursuivre avec une cuve défectueuse.
Je suis très attachée au service public mais il vient de nous prouver ses limites et ses incompétences. Je suis inquiète, ne serait-ce que pour les déchets accumulés pour les générations futures.
A quand des gens responsables parmi les dirigeants et ingénieurs dans notre fleuron de l'énergie?

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Commentaire sur la revue des ESP demandée par ASN à EDF.

Des équipements sous pression (ESP) ayant été coulés dans des aciers de qualité douteuse dans les usines de Creusot Forge , mais aussi du japonais JCFC, ASN lance une campagne de vérification des équipements douteux.
1) Il est regrettable que la revue ne concerne que les ESP fabriqués au Creusot, alors que les japonais nous fournissent aussi des équipements qui se sont révélés douteux, avec les mêmes défauts que ceux fabriqués au Creusot : ségrégations du carbone portant la concentration au double de sa valeur nominale ( 0,36% au lieu de 0,18%)
2) Les excès de teneur en carbone ont été avérés et reconnus, ce qui nuit gravement à la résilience des aciers. Mais rien n' a été dit sur la teneur des autres alliages qui entrent dans la composition des aciers : manganèse, nickel, molybdène...etc sont-ils bien présents, et avec quelles concentrations ?. Des analyses complètes devraient être ordonnées sur des éprouvettes témoin ou des pièces sacrificielles pour vérifier si les aciers sont bien conformes au cahier des charges tant sur la composition des aciers nature des alliages) que sur leur teneur. La sûreté des installations en dépend car les qualités mécaniques dépendent de la nuance des aciers.

Les « dossiers barrés » suppriment tout crédit de confiance qu'on pouvait accorder aux fabricants qui, eux ne sont pas astreints aux règles de la transparence et se réfugient derrière le secret industriel pour livrer aux centrales des aciers frelatés.

Jacques Terracher.