Revue des composants fabriqués par l’usine Creusot Forge Areva NP installés sur les réacteurs électronucléaires en exploitation
27/08/2017 10:08
nucleaire pas rentable
Il semble évident que la motivation qui a guidé toutes les prises de décisions, choix du fabricant, retards oublis omissions, puis décision de "tenir" le temps qu'une autre cuve soit faite, est économique
peut être est il temps de reconnaitre que le nucléaire n'est pas rentable ? ou allons augmenter le cout d'une énergie, choisie comme principale, en des temps ou mettre des lunettes de soleil était supposé protéger du flash des tests ? à quoi nous sert l'augmentation exponentielle de nos connaissances techniques si nous continuons à vouloir travailler comme dans les années 1950 ? le nucléaire qui avait l'avantage de ne pas trop couter au debut est en train de devenir un gouffre
pas rentable à construire, à maintenir, a fermer, trop risqué à court moyen et long terme
et pendant ce temps, l'énorme potentiel de l'apprentissage du démantèlement reste en plan
qui sont ces gens qui décident que nous devons risquer autant ? ou seront ils quand ça cassera ? responsables mais pas coupables, encore ? les produits type Epr sont des gouffres économiques, et comme des joueurs au casino, personne ne veut arrêter le massacre, sans doute parce qu'ils ne jouent pas avec leur argent, mais en gagne, que ca marche ou pas ...
27/08/2017 10:08
nucleaire pas rentable
Il semble évident que la motivation qui a guidé toutes les prises de décisions, choix du fabricant, retards oublis omissions, puis décision de "tenir" le temps qu'une autre cuve soit faite, est économique
peut être est il temps de reconnaitre que le nucléaire n'est pas rentable ? ou allons augmenter le cout d'une énergie, choisie comme principale, en des temps ou mettre des lunettes de soleil était supposé protéger du flash des tests ? à quoi nous sert l'augmentation exponentielle de nos connaissances techniques si nous continuons à vouloir travailler comme dans les années 1950 ? le nucléaire qui avait l'avantage de ne pas trop couter au debut est en train de devenir un gouffre
pas rentable à construire, à maintenir, a fermer, trop risqué à court moyen et long terme
et pendant ce temps, l'énorme potentiel de l'apprentissage du démantèlement reste en plan
qui sont ces gens qui décident que nous devons risquer autant ? ou seront ils quand ça cassera ? responsables mais pas coupables, encore ? les produits type Epr sont des gouffres économiques, et comme des joueurs au casino, personne ne veut arrêter le massacre, sans doute parce qu'ils ne jouent pas avec leur argent, mais en gagne, que ca marche ou pas ...
26/08/2017 20:08
Pratiques inacceptables et Coût faramineux
Ce sont des pratiques inacceptables qui ont conduit à ces falsifications de métaux, sur des cuves qui devaient pouvoir être sécurisées au maximum. Lorsque la sécurité n'est point assurée, il faut stopper et fermer le site. Changer l'acier de ces cuves et réacteurs, aura un coût largement inacceptable. Les sites défectueux doivent être simplement fermés, surtout vu le coût de tout ce qui a déjà été englobé: l'Etat français ne peut continuer d'accepter de telles pratiques.
26/08/2017 14:08
EPR, un fiasco
L'EPR est déjà un fiasco économique (budget prévisionnel multiplié par 3 et 6 ans de retard), voilà maintenant la sécurité traitée par dessus la jambe. Si la cuve n'est pas conforme, il faut l'interdire, c'est tout ! C'est un nouveau Fukushima qu'on cherche ? Le coût de Flamanville (10 milliards) représenterait 4000 éoliennes de 2MW, soit l'équivalent de la puissance de 4 EPR. Cela sans risque pour la santé.
26/08/2017 14:08
La cuve de l'EPR de Flamanville
Comment l'ASN peut-elle autoriser l'utilisation de matériels non conformes dans une installation sous son contrôle ?
26/08/2017 13:08
Les calottes sont cuites, mais comment ?
Commentaires et questions sur les documents supports et appelés du projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167) – Référence de la consultation [2017.07.057]
Version corrigée et enrichie de la contribution du dimanche 20/08/17 à 12h30. La présente contribution est déposée sur la page de la consultation réf. [2017.08.062] portant sur la revue des composants fabriqués par l’usine Creusot Forge Areva NP installés sur les réacteurs électronucléaires en exploitation pour cause d’impossibilité sur la bonne page au moment de sa publication.
DOCUMENTS DE REFERENCE
[CODEP 019368] Rapport au Groupe permanent d’experts pour les équipements sous pression nucléaires / Rapport ASN référencé CODEP-DEP-2017-019368 / Rapport IRSN/2017-00011 / Analyse des conséquences de l’anomalie des calottes de la cuve du réacteur EPR de Flamanville sur leur aptitude au service / 15 juin 2017, version publique, 185 pages
[AREVA Ténacité calottes] Justification de la ténacité suffisante des calottes du fond et du couvercle de la cuve de l'EPR de Flamanville 3 / Document AREVA n°D02-ARV-01-104-503 / Rév. B du 27 avril 2017, 108 pages
[AREVA Essais mécaniques] Synthèse des essais mécaniques du programme sacrificiel calottes de cuve EPR FA3 / Document AREVA n°D02-ARV-01-101-167 / Rév. F du 24 avril 2017, 183 pages
[AREVA Transposition résultats] Eléments de synthèse relatifs à la transposition des résultats obtenus sur les pièces sacrificielles aux calottes de cuve FA3 / Document AREVA n°D02-ARV-01-104-502 / Rév. B du 18 avril 2017, 135 pages
[CODEP 043888] Evaluation de la conformité de la cuve de l’EPR de Flamanville 3 / Démarche de justification de la ténacité suffisante des calottes du fond et du couvercle de la cuve / Lettre de l’ASN à AREVA référencée CODEP-DEP-2015-043888 /14 décembre 2015, 10 pages
[CODEP 037971] Rapport au Groupe permanent d’experts pour les équipements sous pression nucléaires / Rapport ASN référencé CODEP-DEP-2015-037971 / Rapport IRSN/2015-00010 / Analyse de la démarche proposée par AREVA pour justifier de la ténacité suffisante des calottes du fond et du couvercle de la cuve de l’EPR de Flamanville 3 / Séance du 30 septembre 2015 / Version publique, 16 septembre 2015, 78 pages
[GPESPN Ténacité calottes] Groupe permanent d’experts pour les équipements sous pression nucléaires / Avis relatif à la démarche proposée par AREVA pour justifier de la ténacité suffisante des calottes du fond et du couvercle de la cuve de l’EPR de Flamanville 3 / 30 septembre 2015, 6 pages
[IRSN Fiche technique] EPR Flamanville 3 - Qualification technique des calottes du couvercle et du corps de la cuve du réacteur / Avis IRSN n° 2015-00118 / 03 avril 2015, 2 pages + Réacteur EPR Flamanville 3 - Qualification technique des calottes du couvercle et du corps de la cuve du réacteur / Fiche technique en support de l'avis IRSN/2015-00118 du 03 avril 2015 référencée FT/AV/PSN /2015-00067, 29 pages
[AREVA HCTISN 2015] Présentation AREVA au HCTISN / FA3 - Calottes de cuve / 18 juin 2015 - HCTSIN (sic) / 18 juin 2015, 25 diapositives
[CODEP 053426] Réparation du couvercle de la cuve destinée au réacteur EPR de Flamanville 3. Lettre de suites du GPESPN. / Lettre de l’ASN à AREVA référencée CODEP-DEP-2011-053426 / 17 octobre 2011, 8 pages
[CODEP 044909] Opérations de réparations du couvercle de la cuve destinée au réacteur EPR de Flamanville 3 / Lettre de l’ASN à la DREAL référencée CODEP-DEP-2011-044909 / Saisine du GPESPN / 16 août 2011, 2 pages
[GPESPN Synthèse rapport réparation couvercle] Groupe permanent d’experts pour les équipements sous pression nucléaires / Opérations de remise en conformité du couvercle de cuve destiné au réacteur EPR de Flamanville 3 / Synthèse du rapport par l’ASN / Séance du 14 septembre 2011, 6 pages
[GPESPN Avis réparation couvercle] Groupe permanent d’experts pour les équipements sous pression nucléaires / Avis relatif aux opérations de réparations du couvercle de cuve destiné au réacteur EPR de Flamanville 3 / 14 septembre 2011, 4 pages
TEXTE
Monsieur le Président de l’ASN,
Dans le cadre de la démarche de justification de la ténacité suffisante des calottes de la cuve du réacteur nucléaire EPR de Flamanville 3 fabriquées par Creusot Forge, les éprouvettes d’essais mécaniques prélevées depuis les calottes sacrificielles UAsup, UKsup et UAinf sont annoncées avoir fait l’objet d’un traitement thermique de détensionnement simulé « équivalent » unique, censé représenter celui subi par les calottes FA3sup et FA3inf au cours de leur fabrication (« traitement de détensionnement requis dans les spécifications d’approvisionnement »), et dont les paramètres communiqués sont les suivants :
- appliqué aux blocs 800 x 400 lors de la découpe des calottes sacrificielles
- vitesse de montée en température jusqu'à 400°C : libre
- vitesse de montée en température à partir de 400°C : 55°C/h maxi
- maintien à 620°C ± 5°C pendant 16h à 16h30
- vitesse de refroidissement jusqu'à 400°C : 55°C/h maxi
- vitesse de refroidissement en dessous de 400°C : libre
[CODEP 019368] : pages 42, 45, 49 (Tableau 10), 184, 185
[AREVA Ténacité calottes] : pages 79, 80
[AREVA Essais mécaniques] : pages 27, 29
[GPESPN Ténacité calottes] : page 4
[CODEP 043888] : page 7
[CODEP 037971] : page 56
Or, suite aux réparations des soudures des adaptateurs du couvercle de FA3 à partir de 2011 et jusqu’en octobre 2015, il semblerait qu’un « nouveau traitement thermique de détensionnement » ait été appliqué au couvercle, donc sur la calotte FA3sup qui le constitue, après réalisation de nouveaux beurrages et avant les nouvelles soudures d’adaptateurs (paramètres du premier traitement thermique et du nouveau traitement thermique de détensionnement non communiqués).
[CODEP 044909] : page 1
[GPESPN Synthèse rapport réparation couvercle] : pages 4 et 5
[GPESPN Avis réparation couvercle] : page 3
Donc, sauf erreur de ma part :
- la calotte FA3sup aurait subi au moins un traitement thermique de détensionnement supplémentaire par rapport à la calotte FA3inf au cours de leurs fabrications respectives,
- les éprouvettes prélevées des calottes sacrificielles UAsup, UKsup et UAinf n’ont subi qu’un seul et identique traitement thermique de détensionnement simulé « équivalent » dans le cadre de la démarche de justification de la ténacité suffisante des calottes de cuve.
Question 1 : le confirmez-vous ?
Question 2 : quels sont les paramètres de tous les traitements thermiques de type détensionnement ou revenu-détensionnement subis par chacune des calottes FA3sup, FA3inf, UAsup, UKsup et UAinf en fabrication, postérieurement à l’application de leurs derniers traitements thermiques de revenu après emboutissage respectifs {[IRSN Fiche technique] : TTQ après emboutissage pages 25 et 26}, y compris lors des réparations des soudures d’adaptateurs pour la calotte FA3sup ?
Question 3 : si oui à Q1, ce traitement thermique de détensionnement supplémentaire appliqué à la calotte FA3sup lors des réparations des soudures d’adaptateurs a-t-il été pris en compte dans le paramétrage du traitement thermique simulé « équivalent » appliqué aux blocs découpés des calottes sacrificielles et comment ?
Question 4 : si non à Q3, comment justifiez-vous, au regard de cette différence de nombre de TT de détensionnement appliqués, la validité des résultats des essais mécaniques sur calottes sacrificielles pour représenter les propriétés mécaniques de la calotte FA3sup ?
Question 5 : si oui à Q3, les résultats des essais mécaniques sur calottes sacrificielles peuvent-ils représenter les propriétés de la calotte FA3inf dans un sens conservatif au regard de la ductilité en zones ségrégées {[CODEP 019368] : page 72, Tableau 28 et page 183 + [AREVA Essais mécaniques] : page 86, Tableau 21 et page 124, Tableau 29 et page 170, Tableau 40 et page 181 + [CODEP 043888] : page 6 + [CODEP 037971] : page 58}, ainsi que celles des calottes des EPR chinois de Taishan (certaines également fabriquées par Creusot Forge), notamment si les calottes supérieures concernées de ces EPR chinois n’ont pas fait l’objet de réparation de leurs soudures impliquant l’application d’un « nouveau traitement thermique de détensionnement » ?
Question 6 : si oui à Q1, dans quelle mesure l’application d’un traitement thermique de détensionnement supplémentaire (en connaissance de ses paramètres, voir Q2) pourrait affecter à la baisse les propriétés de résistance mécanique en traction (à température ambiante et à haute température) de l’acier constitutif de la calotte FA3sup, notamment (1) près de la peau interne où la teneur en carbone est la plus faible [Note 1 ci-dessous], notamment dans les zones les plus contraintes (thermo)mécaniquement en périphérie de la calotte près de la bride {[AREVA HCTISN 2015] : diapo 10} où peuvent déboucher des adaptateurs {schémas dans [GPESPN Synthèse rapport réparation couvercle] : page 1 + [CODEP 019368] : page 31, Figure 7 et page 143, Figure A1}, y compris en zones affectées thermiquement (a) du revêtement en acier inoxydable soudé en peau intérieure (b) des beurrages non éliminés lors des réparations des soudures d’adaptateurs mais sur lesquels ont été redéposés de nouvelles soudures (c) de la soudure d’assemblage de la calotte à la bride de couvercle (2) compte tenu de la position basse de la calotte FA3sup dans le bloom de référence {[CODEP 019368] : page 55 et [AREVA Transposition résultats] : page 31} et plus spécifiquement dans les zones éventuellement concernées par une ségrégation négative résiduelle ? Est-il possible de consulter l’analyse AREVA « permettant de justifier la résistance mécanique du couvercle réparé en prenant en compte les hypothèses les plus pénalisantes envisagées au cours de la réparation » {[GPESPN Synthèse rapport réparation couvercle] : page 5 + [CODEP 053426] : pages 5 et 7} ?
Note 1 : la teneur en carbone en surface interne de la calotte FA3sup mesurée par analyse chimique sur copeau prélevé dans l’anneau de recette lors du processus de fabrication est annoncée inférieure à celles des calottes sacrificielles du même type (0,17% pour FA3sup versus 0,19% pour UAsup et UKsup) {[CODEP 019368] : page 57, Tableau 18 + [AREVA Transposition résultats] : page 86 + [AREVA Ténacité calottes] : page 44 + [CODEP 037971] page 49, Tableau 17}. Cela dit, ces valeurs ne sont pas données avec incertitudes.
Question 7 : les caractéristiques mécaniques en traction en zone de recette des calottes FA3sup et FA3inf (matière de recette a priori non concernée par l’application des traitements thermiques de détensionnement inclus dans les gammes de revêtement par soudage en peau intérieure, de soudures des adaptateurs et de leurs réparations) ont été déterminées lors de leur fabrication à partir d’éprouvettes prélevées au ¼ de l’épaisseur depuis la peau intérieure {[CODEP 019368] : pages 39 et 60 + [AREVA Ténacité calottes] : page 25} ; suite à la détection en 2015 d’écarts dans la réalisation des essais de traction dans les zones de recette, de nouveaux essais de traction ont été menés en ces mêmes zones de recette, « à la demande du rapporteur », à la faveur de la démarche de justification de la ténacité suffisante des calottes de cuve et leurs résultats sont annoncés « conformes aux critères du code RCC-M » {[CODEP 019368] : pages 118 à 120}. Ces nouveaux essais ont-ils été effectués au ¼ de l’épaisseur depuis la peau intérieure en zone de recette d’une part, quelles sont ces nouvelles valeurs de résistance mécanique en traction et quels sont les critères applicables du RCC-M d’autre part ?
Question 8 : comment expliquez-vous les différences de propriétés mécaniques de résistance à la traction mesurées en zone de recette des calottes FA3sup, UAsup, UKsup, FA3inf et UAinf entre (1) les valeurs déterminées à température ambiante extraites de leurs rapports de fin de fabrication {[CODEP 019368] : page 60, Tableau 23 + [AREVA Transposition résultats] : page 40, Tableau 6 [Note 2 ci-dessous]} et (2) les valeurs déterminées entre +22°C et +28°C selon le cas (températures voisines de la température ambiante) pour permettre l’interprétation des essais de ténacité dans le cadre de la démarche de justification de la ténacité suffisante des calottes de cuve {[AREVA Essais mécaniques] : page 35, Tableaux 3 à 7}, ces deuxièmes valeurs étant systématiquement plus faibles que les premières ? Serait-ce parce que tous les coupons de recette auraient subi, pour les besoins de la démarche de justification de la ténacité suffisante des calottes, l’application du TT de détensionnement « équivalent » simulé unique ? Dans l’affirmative, les nouveaux essais de traction en zone de recette de la calotte FA3sup évoqués dans la Q7 ont-ils été exécutés à partir de matière de recette à l’état TTQ (comme en fin de fabrication) ou [TTQ + TT détensionnement simulé] ?
Note 2 : à cet égard, le Rm moyen en zone de recette de la calotte FA3sup à la fabrication serait de 596 MPa [=(605+586)/2] d’après les valeurs tirées de {[AREVA Transposition résultats] : page 40, Tableau 6} et non 600 MPa comme reporté dans {[CODEP 019368] : page 60, Tableau 23}, alors que les autres valeurs sont correctement moyennées à l’unité telles que reportées dans ledit Tableau 23 (à une autre exception près : Rm moyen très légèrement majoré pour UAsup) :
- pourquoi un tel arrondi à la centaine supérieure (quoique presque atteinte) un tantinet abusif ?
- s’agit-il encore d’un matériau à Rm ≥ 600 MPa pour la calotte FA3sup au regard de l’Arrêté du 30 décembre 2015 relatif aux équipements sous pression nucléaires – Annexe 1 et/ou au regard du RCC-M, en zone de recette après TTQ (et a fortiori sur pièce réelle achevée après application d’un ou plusieurs TT de détensionnement) ?
Note 3 : il y a selon toute vraisemblance une erreur dans {[AREVA Essais mécaniques] : page 35, Tableau 6 pour UKsup en zone de recette} : dans la colonne 330°C sont reproduites à l’identique les valeurs de la colonne 50°C, or il s’agirait a priori d’y consigner les valeurs en page 52, à savoir Rp0,2 = 388 MPa et Rm = 560 MPa.
Question 9 : si oui à Q1, dans quelle mesure l’application d’un TT de détensionnement supplémentaire (en connaissance de ses paramètres, voir Q2) pourrait accentuer le phénomène de migration du carbone à l’interface entre revêtement soudé en acier inoxydable austénitique et zone affectée thermiquement sous-jacente de la calotte FA3sup et, partant, affaiblir la zone de liaison le cas échéant appauvrie en carbone côté calotte ? Existe-t-il corrélativement un risque d’apparition d’un défaut à l’interface revêtement-calotte lors de l’épreuve initiale ou en service (normal, incidentel ou accidentel) sur la période prévue d’utilisation du couvercle (soit jusqu’au 31 décembre 2024 au plus tard d’après le projet d’Avis n°2017-AV-XXX de l’ASN), et quelle en serait sa nocivité ?
Par ailleurs, à l’examen de {[AREVA Transposition résultats] : page 83, Figure 34}, je me permets de relever que :
- ont été semble-t-il ajoutées en {[CODEP 019368] : page 175, Figure A21} les mesures par SEO de teneur superficielle en carbone en peau externe de la calotte FA3sup dites « initiales fournisseur externe » (à ± 15%) aux « nouvelles mesures Areva » (à ± 10%), ce qui ne correspond donc pas à la légende de ladite Figure A21,
- ont été omises en {[CODEP 019368] : page 176, Figure A22} les mesures en diagonales « nouvelles mesures Areva » (axes 45°-225° et 135°-315°), à moins qu’il y ait une erreur dans le document source.
Sur le même sujet des mesures par SEO des teneurs superficielles en carbone en peau externe des calottes, il est regrettable que toutes les cartographies obtenues par les analyses géostatistiques des deux prestataires n’apparaissent pas en [AREVA Transposition résultats] : pages 131 à 135, Annexe 5}.
Finalement, concernant la calotte FA3sup par rapport aux autres calottes, en zone de recette :
- les propriétés de résistance mécanique à la traction sont les plus faibles, la RTNDT est la plus élevée (avec UAinf et FA3inf) et l’énergie à l’essai de flexion par choc KV @ 0°C est la plus faible {[CODEP 019368] : pages 60 et 61, Tableau 23 + [AREVA Transposition résultats] : pages 38 et 40, Tableaux 6 et 7},
- la température T68J, déterminée en zone de recette dans le cadre du programme d’essais de la démarche de justification de la ténacité suffisante des calottes, est la plus élevée, avec une courbe de transition de résilience à l’essai de flexion par choc la plus décalée vers la droite (soit vers les hautes températures) ; de même, les températures de transition Tenv et T0 issues des essais de ténacité réalisés en zone de recette sont les plus élevées {[CODEP 019368] : pages 60 à 62, Tableaux 24 et 25, Figure 17 et page 80, Tableau 34 + [AREVA Transposition résultats] : page 45, Tableau 10 et Figure 8 + [AREVA Ténacité calottes] : page 26, Tableau 2 et Figure 6},
- les valeurs de teneur en carbone en surface interne sont annoncées les plus faibles (avec FA3inf) [Note 1 précédente],
…ce qui globalement ne plaide pas en faveur de ladite calotte FA3sup et la singularise.
La calotte FA3sup n’est manifestement pas dotée des meilleures caractéristiques mécaniques initiales parmi les calottes mises à l’étude d’une part, celles relatives à la résistance à la traction étant susceptibles d’avoir été dégradées par le ou les traitements thermiques ultérieurs appliqués en fabrication et en réparation d’autre part ; autrement dit, la sachant percée des 107 traversées de surcroît, elle ne m’inspire pas confiance : serait-elle un peu « juste » au regard de ses propriétés mécaniques de résistance à la traction en peau interne, y aurait-il là aussi réduction des marges de sécurité ?
Aussi, outre la délivrance autant que possible d’éléments de réponse à mes questionnements -ce dont je vous remercie par avance-, je souhaite que vous reconsidériez le projet d’avis objet de la présente consultation et demandiez l’exploration destructive du couvercle de la cuve du réacteur de Flamanville 3 afin de vérifier ce qu’a réellement « dans le ventre » la calotte qui le constitue, laquelle possède son histoire propre : en effet, « […] Les comparaisons des différentes calottes ne peuvent donc pas être menées sur les grandeurs d’intérêt direct et se concentrent sur des paramètres relais […] » {[CODEP 019368] : pages 67 et 68}.
La prudence d’une telle décision, compte tenu de l’enjeu de sûreté, ne pourra que contribuer à vous forger « une conviction forte, une quasi-certitude » comme vous le déclariez le 15/04/15 en présentant le rapport de l'ASN sur la sûreté nucléaire en France en 2014 devant l’OPECST, cette conviction forte allant dès lors bénéficier à la calotte FA3inf : l’assurance reste indiscutablement préférable à l’incertitude dans le domaine du nucléaire.
Je vous remercie pour la consultation du public mais, tout en comprenant les raisons relevant du secret industriel, regrette la délivrance partielle des informations dans les documents mis à disposition ainsi que leur qualité de lecture pour certains (tableaux ou paragraphes noircis, documents appelés non téléchargeables, documents scannés au lieu de documents originaux numériques).
26/08/2017 12:08
Le raisonnement qui supporte la décision est économique
- les centrales et leur système de sécurité sont conçues en intégrant zéro défaut sur ce type de pièce, une dérogation semble donc totalement inenvisageable.
- le raisonnement s'est fait à l'envers : puisqu'une nouvelle cuve sera fabriquée en 7 ans, elle estime qu'il est possible d'utiliser le couvercle pendant 7 ans... La sécurité n'était donc pas à la source de la décision sur cette durée. Et si la fabrication prend du retard, la centrale bénéficiera-t-elle d'une rallonge?
- le risque lié à cette cuve est la rupture brutale. En quoi des contrôles réguliers peuvent ils prévenir ce type de risque?
26/08/2017 10:08
Securite de la cuve
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.
26/08/2017 09:08
Acier de la cuve
Il est inadmissible d' envisager d'utiliser de l'acier non conforme, le principe de précaution doit être appliqué
25/08/2017 23:08
Fiabilité et crédibilité
Si l'ASN prend le risque pour la population d'autoriser la mise en service de la cuve défectueuse Creusot Forge d’AREVA , c'est toute l'industrie nucléaire qui perd son image de fiabilité et l'ASN sa crédibilité. Une fuite en avant inadmissible.
25/08/2017 21:08
EPR Flamanville
Je réitère ce qui a été déjà dit et qui est essentiel, voir vital.
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n’a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence…comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n’est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n’acceptons pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.
25/08/2017 20:08
CENTRALES NUCLEAIRES
Prise de risque inacceptable.
25/08/2017 19:08
EPR FLAMANVILLE
Ce projet souffre depuis le départ de malfaçons et il n'est pas acceptable aujourd'hui de démarrer un tel réacteur si un élément essentiel qui garantie la fiabilité du système est perfectible.
L'EPR Finlandais est déjà un gouffre financier que les citoyens français devront suporter, apres la prorosité du béton de Flamanville, c'est maintenant la qualité de l'acier qui n'est pas conforme. C'est tres grave, trop grave....
La cuve est la pièce maitresse du système et ne doit présenter aucun défauts. Les anomalies détectées entrainent une diminution des marges de sécurité imposées sur ce type d'installation. C'est bien pour cela que ASN demande un remplacement de composants en 2024.
Je crois savoir que les donneurs d'ordres EDF et AREVA étaient conscients que l'usine du Creusot n'était pas en capacité de réaliser un tel ensemble.
Le principe de précautions doit prévaloir et l'état ne peut pas prendre le risque d'un accident comme ceux de Three Miles Island aux Etats-Unis en 1979, la catastrophe de Tchernobyl en Ukraine en 1986 et Fukushima en 2011.
Pour cela, nous ne pouvons pas et ne devons pas accepter le démarrage d'un tel projet.
L'état peut sauver AREVA de la faillite mais ne sauvra pas sa population en cas de fortes radioactivité liées à un accident majeur sur une telle usine.
MERCI de penser a demain et apres demain.....
25/08/2017 18:08
EPR et Doutes
Bonjour, si vous avez le moindre doute sur la fiabilité de la cuve, il ne faut pas l'installer ; la vie humaine vaut plus que n'importe quelle société cotée en bourse.
25/08/2017 18:08
EPR Flamanville
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.
Sommaire de la consultation
- Introduction
- Modalités de la consultation
- Documents à consulter
- Les contributions des internautes
- Que permet le module de participation du public ?
- Quelles sont ses fonctionnalités ?
- Pourquoi créer un compte sur le site de l'ASN ?
- Confidentialité
Date de la dernière mise à jour : 19/09/2017