Revue des composants fabriqués par l’usine Creusot Forge Areva NP installés sur les réacteurs électronucléaires en exploitation

je suis sidéré par ces nouvelles fréquentes de tricheries quant à la qualité des matériaux utilisés dans les installations nucléaires, et ce dans des zones très sensibles et je sens bien que ce qui est à priori est intolérable est en fait accepté pour des raisons purement économiques. le coût de cet EPR atteint déjà des sommes inimaginables. Si en plus on brade la sécurité, ce vers quoi on semble bien s'orienter, c'est d'une insulte à la santé et la sécurité des populations qu'il s'agit. Il est grand temps de stopper ce projet démesuré et de s'orienter vers une reconversion écologique de la production d'électricité.

Bonjour,
Votre travail de contrôle est indispensable mais il faut tenir compte de l'impact de vos décisions.
Si le résultat de ces tests vous obligent à demander à EDF d'arrêter des centrales pour des contrôles plus approfondis, je vous demande de bien vouloir demander les arrêts au printemps et/ou l'été, période de faible demande en électricité; et d'étaler les arrêts dans le temps pour limiter l'impact sur la production au niveau national.
Il faut à tout prix éviter la panique de l'hiver dernier.
Bien à vous

Tout projet économique est aujourd'hui intrinsèquement lié à son coût de réalisation puis d'exploitation.
L'EPR est aujourd'hui définitivement irréalisable à un coût économique rentable sans faire de concessions inacceptables pour la sécurité.
Pourquoi ne pas enfin renoncer à ce projet ?
Une fois admis qu'il faut arrêter la réalisation des E.P.R. immédiatement, je propose un schéma de discussion et une solution simple qui pourrait satisfaire "presque" tout le monde
-1- Il faut une génération, environ vingt ans, pour espérer réaliser le virage de la transition énergétique de façon réaliste.
-2- Plusieurs de nos plus anciennes centrales sont atteintes par la limite d'âge et prolonger encore leur exploitation fait augmenter considérablement les risques.
-3- Il faut être conscient qu'arrêter "brutalement" l'EPR risque de "tuer" EDF et de mettre au "chômage" nombre de diplômés de "haut niveau" qui devraient être "grillés" après un tel échec ; c'est d'ailleurs ce "syndrome du taxi" qui empêche toute décision raisonnable et pourtant indispensable.
-4- La solution Allemande qui consiste à relancer la filière du charbon est une hérésie à cause du réchauffement climatique.
-5- Aux U.S.A. la décision d'arrêter la construction de 2 centrales de "nouvelle génération" pour cause d'envolée des coûts vient d'être actée.

Alors pourquoi ne pas relancer la construction d'un nombre limité de centrales "d'ancienne génération" (qui ont fait la preuve d'une sécurité satisfaisante jusqu'à présent) en se fixant simultanément l'objectif d'un arrêt total et d'une sortie du nucléaire pour 2040-2045 sans aucune possibilité de remise en cause une fois la décision prise !?!
Ceci permettrait de :
-1- Se laisser le temps de mettre en place la transition sans choc économique trop violent.
-2- Remplacer les centrales les plus anciennes qui vont coûter de plus en plus cher à entretenir si on veut conserver un niveau de sécurité acceptable.
-3- Préserver "l'amour propre" de nos élites intellectuelles qui s'entêtent actuellement et nous mênent droit à la catastrophe en persistant avec l'E.P.R.

Bien sûr, cela fera des déchets en plus mais on évitera ainsi le pire qui serait de mettre en production des E.P.R. équipée de cuves n'assurant pas un niveau de qualité et de sécurité suffisant, et ce dès leur mise en en service ; sachant que ce niveau ne pourra que baisser au fil des années...

Cette proposition me parait respecter une règle scientifique de base qu'est le "principe de parcimonie", je laisse les scientifiques et les autres y réfléchir
et j'espère que nous n'aurons pas à déplorer un accident majeur du type "Three Miles Island" ou "Tchernobyl" ou "Fukushima" dont le coût dépasserait de très loin celui d'un simple échec industriel, aussi onéreux fût-il .

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.
On dit souvent "jamais deux sans trois", après Tchernobyl et Fukushima, j'aimerais assez que le troisième désastre ne se produise pas en France (ni ailleurs non plus). Faisons comme l'Allemagne dont on nous rebat les oreilles à longueur de journées pour sa performance économique : abandonnons le plus vite possible le nucléaire au profit du renouvelable et de la sobriété énergétique d'autant que le coût du kw nucléaire ne sera plus aussi alléchant quand on y aura inclus le coût du démantèlement des centrales, celui de l'enfouissement des déchets peu radioactifs et celui de la conservation des déchets hautement radioactifs dans des silos qu'il faudra surveiller et refroidir pendant des siècles.