Revue des composants fabriqués par l’usine Creusot Forge Areva NP installés sur les réacteurs électronucléaires en exploitation

J'écris NOS centrales car nous les avons très largement financées, nous les contribuables de France, sans jamais avoir été spécifiquement, en tant que citoyens, démocratiquement consultés.

Dans cette affaire lamentable et potentiellement catastrophique, tout démontre que les intérêts de l'industrie nucléaire passent avant tout avec une vérification (revue) des installations qui certes a le mérite d'exister mais qui n'est assortie d'aucune garantie sérieuse et qui ne prévoit même pas de mesures conservatoires en cas de découverte - comme il est probable - de graves anomalies.
Notre environnement, nos vies et plus largement toute une partie de l'Europe sont pourtant menacés !

La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers.
il est apparu clairement que les dossiers peuvent être bien loin de la réalité.
L'examen des équipements en service doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR.
L'accident nucléaire ne se passera pas dans les dossiers mais dans la vrai vie.
De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.
un apprenti sorcier serait même plus sage !
Il y a dénis du danger et inconscience manifeste, une absence totale de responsabilité des acteurs de la du nucléaire (civil et militaire) et plus particulièrement des fournisseurs de l'EPR (et encore nous sommes, c'est évident) de tout savoir. C'est une HONTE !

La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

L'examen des équipements en service et l’analyse des résultats doit être fait AVANT l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR.
De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies.
Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications.
On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses, qui exposent les populations de l'Europe et du monde entier

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Construits surtout dans les années 1970-1980, nos réacteurs devaient, à l'origine, durer 40 ans. Les prolonger pose donc des problèmes. Ainsi, l'acier des cuves: fragile en dessous de -20°C et ductile au-dessus (il s'étire sans se rompre), il voit, après 40 ans, sa température de transition grimper jusqu'à 80°C sous l'effet des radiations. Sans compter qu'en adaptant la puissance des réacteurs à la consommation, il fatigue d'autant par des variations de température et de pression. L'acier pouvant alors se rompre, à partir d'un microdéfaut, il faut guetter la moindre fissure. Autres difficultés, la corrosion des canalisations qui transportent une eau à 300°C sous 150 fois la pression atmosphérique, l'obsolescence de l'électronique et l'approvisionnement en pièces détachées pour des systèmes vieux de 30 ans, sans oublier la perte de savoir-faire et le recours massif à la sous-traitance qui compliquent les réparations, les ouvriers n'ayant plus la mémoire du site: toutes ses raisons, très rationnelles et objectives, nous amènent à une probabilité d'accident majeur très forte. Même Général Electric désengage sa responsabilité en cas d'accident, après le rachat d'Alstom. C'est peu dire s'ils ont intégré le risque. Alors oui, déconstruisons, sans attendre, dès à présent, ces vieilles centrales et évitons ainsi un dangereux "effet falaise", qui devrait survenir entre 2020 et 2040. Soyons responsables, cela nous évitera d'être coupables.

Bonjour,
La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

Cordialement

Je soutiens les arguments de la CRIIRAD :

" La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses. "