Revue des composants fabriqués par l’usine Creusot Forge Areva NP installés sur les réacteurs électronucléaires en exploitation

La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

Bonjour,
Le fait d'encadrer cette revue des composants fabriqués par Creusot Forge via une décision de votre part semble très pertinent.
Cependant, a-t-on d'ores et déjà l'assurance que, pour les composants les plus importants pour la sûreté (i.e. ceux dont la défaillance n'est pas postulée dans les études de sûreté) présents sur les centrales en exploitation, il n'existe pas d'anomalies aussi graves que celle qui affecte un générateur de vapeur de la tranche 2 de Fessenheim (et qui vous a conduit à suspendre le fonctionnement de cette tranche depuis plus d'un an) ?
Si tel n'est pas le cas, le délai de fin 2018 pour l'achèvement de cette revue paraît bien lointain et peu acceptable.
Cordialement.

Comme la CRIIRAD , car ils ont les compétences pour juger de la situation, je pense que Les délais de cette revue sont trop longs, quil faut une évaluation des risques associés, et l'instauration de mesures de sauvegarde pour toute la période d'incertitude et pour tous les équipements concernés. Étant donné les failles gravissimes découvertes dans le système de contrôle, de l'assurance qualité interne aux inspection de l'ASN en passant par la surveillance d'AREVA et EDF, il faut d'urgence identifier les causes des dysfonctionnements, de mettre en place des actions correctrices et s'assurer de leur efficacité.

Au vu des constats des 3 dernières années, les autorités devraient se demander s'il est possible, et à quelles conditions, de laisser en service les 58 réacteurs du parc électronucléaire français, et non s'employer à délivrer des dérogations pour passer outres les principes et exigences fondamentales de sûreté.
Je vous incite à une très grande rigueur dans les décisions très importantes que vous avez à prendre.

Je ne suis pas expert en la matière, mais je soutiens les propos de la CRIIRAD.
Il semblerait que le délai du 31.12.18 pour donner les résultats de la revue soit trop long. Pourquoi ne pas donner les résultats au fur et à mesure ?
Dans l'article 3, vous mentionnez : " cette revue a pour but d'identifier les éventuelles irrégularités et l'ensemble des écarts, .....".
Donc, il faut attendre le 31.12.18 pour régir à d'éventuelles anomalies. Il est donc vrai que c'est trop long.

De plus, la revue, demandée à EDF, ne prévoit ni analyse de risque ni mesures conservatoires en cas de défaut.
Cela me semble léger.
Merci de prendre en considération les propos de la CRIIRAD.

Accélérer l'analyse des dossiers barrés

Suite à la fourniture de pièces et équipements ne respectant pas les normes de sécurité, à la suite des analyses de la CRIIRAD, je demande:

1/ une réduction des délais de vérification des dossiers de fabrication des équipements en service,
2/ l'évaluation des risques associés
3/ l'instauration de mesures de sauvegarde pour toute la période d'incertitude et pour tous les équipements concernés.
et en outre .....4/ la comparution devant un tribunal des responsables de ces dissimulations... (pas seulement le gratte-papier qui a "barré" les dossiers, mais les vrais responsables)
Mais là, je rêve car ce n'est plus du ressort du "gendarme" du nucléaire, ( d'ailleurs bien laxiste, car l'ASN connaissait en bonne partie la dégradation des forges du Creusot depuis que Mr M-Y Bolloré avait laissé se dégrader le fleuron de l'industrie française pour s'y faire des couilles en or... Oh pardon, on ne dit pas couilles en or ! on dit un goodwill : en seulement 3 ans, le goodwill (le surcoût payé par rapport à la valeur réelle de l’entreprise) est évalué à 101 millions d’euros…, somme possiblement à l'abri dans quelque paradis fiscal, d'UBS par ex (http://www.lemonde.fr/evasion-fiscale/article/2016/02/18/chez-ubs-l-art-maitrise-de-bien-chasser-le-riche_4867198_4862750.html).
Mais comme il semble que des pieces aient été mal forgées, mais acceptées, avant cette période (2003-2006) de "flambage financier", le fleuron du Creusot e l'était peut-être pas tant que ça. L'ASN qui n'existait pas alors en tant qu'autorité indépendante ne peut en être tenue coupable, ( mais la DGSNR si ) . L'Autorité de Sureté Nucléaire est donc responsable à présent de ce qu'elle avalise ....ou pas.

La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.
Il faut réformer les pièces sans pinailler

La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

L'ASN accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers de fabrication des équipements en service. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, l'ASN ne prescrit aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.
Comme la CRIIRAD, que je soutiens, je demande 1/ une réduction des délais de vérification des dossiers de fabrication des équipements en service, 2/ l'évaluation des risques associés et 3/ l'instauration de mesures de sauvegarde pour toute la période d'incertitude et pour tous les équipements concernés.