Revue des composants fabriqués par l’usine Creusot Forge Areva NP installés sur les réacteurs électronucléaires en exploitation

L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses

Le délai est bien accordé à EDF et à Areva pour effectuer ces vérifications d'autant plus qu'il y a déjà eu des dissimulations de la part d'Areva dans la fabrication de pièce essentielles à la sécurité des réacteurs. En cas d'accident grave du à ces vérifications trop tardives, les conséquences seraient terribles :contamination d'une partie importante de notre territoire et aussi chez nos voisins suivant le réacteur en cause. En cas d'accident si l'ASN n'exige pas pas l'arrêt des réacteurs en cause elle portera une lourde responsabilité en plus d'EDF et d'Areva dans la survenance de l’accident.

Le simple bon sens, au vu du risque mortel à nul autre pareil que fait courir l'énergie nucléaire, n'aurait-il pas dû imposer que tous les réacteurs concernés par ces irrégularités soient arrêtés aussitôt?
Au lieu de cela, vous attendez poliment leur période normale d'arrêt pour rechargement tout en accordant à EDF un généreux délai pour vous remettre la revue de tous ces dysfonctionnements!
Difficile après cela de vous faire confiance pour garantir notre sécurité! Il est vrai que c'est au nom de l'Etat que vous agissez, et l'Etat ne peut vous laisser trop faire de misères à son petit bijou qu'est EDF.
Désolé, Madame l'ASN, je ne vous reconnais pas d'Autorité dans le domaine de la "sûreté" nucléaire!

La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.
[CRIIRAD]
On marche sur la tête

1/ On doit bien évidemment commencer par vérifier les équipements déjà en service.
2/ La fiabilité des vérifications doit être garantie, sinon l'on reste toujours dans le même cercle vicieux.
3/ Les délais de vérification indiqués sont beaucoup trop long.
4/ Aucune analyse de risque n'est demandée.
5/ Aucune mesure conservatoire n'est prévue malgré l'ignorance des éventuelles anomalies.
Nous sommes, dans ce cas de figure, extrêmement loin de l'exigence que nous pourrions supposer nécessaire pour des installations potentiellement mortifères.

onsultation ASN sur Creusot Forge
La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses.

Je partage les réserves de la CRIIRAD : "La consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses."

Il est inacceptable que les centrales nucléaires soient truffées de pièces défectueuses et que l'on nous demande d'attendre sagement le jour où fatalement l'accident se produira. Suite à Fukushima les autorités françaises n'ont-elles pas juré leurs grands dieux que les centrales françaises étaient bien supérieures en sûreté, et qu'en plus le niveau de sécurité allait être encore relevé grâce aux retours d'expérience?
Toutes les centrales présentant des pièces défectueuses doivent être arrêtées le temps qu'il soit prouvé qu'elles ne le sont pas ou qu'elles soient remplacées. L'ASN - et plus particulièrement vous qui prendrez la décision au sein de l'ASN, vous les personnes humaines dotées d'une conscience et responsables au moins devant cette conscience - ne doit pas être le complice, non pas d'un suicide collectif, mais d'un génocide mené par notre propre Etat et ses bras nucléaires que sont AREVA et EDF.
J'ai des enfants, vous aussi qui prenez les décisions à l'ASN, eux aussi qui travaillent à AREVA ou qui nous gouvernent, et pourtant l'argent, la puissance, l'orgueil (que sais-je?) semblent passer avant cette considération si cruciale: comment peut-on justifier la décision de faire courir le risque d'un accident nucléaire majeur, sans retour en arrière possible, pour des millions d'adultes, d'enfants, et d'enfants à naître sur plusieurs générations?

Les manquements manifestes de cette revue de dossier relative à l'usine Creusot Forge m'invitent à me ranger à l'avis de la CRIIRAD ; la consultation accorde un délai beaucoup trop long pour la vérification des dossiers. L'examen des équipements en service aurait dû et doit encore passer avant l'étude des équipements en projet, et notamment de l'EPR. De plus, le dossier ne contient aucune analyse de risque et ne prévoit aucune mesure conservatoire pour toute la période où l'on ignore la nature et la gravité des éventuelles anomalies. Il faut également ajouter des prescriptions pour garantir la fiabilité des vérifications. On est très loin du niveau d'exigence requis pour des installations aussi dangereuses