Mise à participation du public pour le projet de mise en service du réacteur EPR de Flamanville (INB 167)

Tout à fait favorable à la mise en service de l'EPR de Flamanville aux vues des éléments fournis.

Son démarrage permettra de valider les solutions retenues pour la conception des 6 EPR2 et permettra de montrer que la France est encore capable de gérer des grands chantiers.



De plus, 1650 MW décarbonés viendront s'ajouter sur le réseau. Cela nous permettra d'avoir une production sécurisée, une diminution des risque de coupure et, une fois sorti du marché européen de l'énergie, un tarif raisonnable pour une relance de notre économie et un rétablissement de notre souveraineté nationale.

Notre pays a besoin d'électricité décarbonnée et en suffisance. Les usages de l'électricité ne cessent de se développer, et notre pays a pris un retard important faute de prévisions et de décisions pertinentes. Les énergies renouvelables sont une source limitée d'électricité décarbonée. Elles doivent être complétées par une part importante d'électricité d'origine nucléaire. La France maîtrise avec succès l'exploitation de centrales nucléaires depuis des décénies. Les réacteurs EPR apportent des progrès fondés sur le retour d'expérience international. EDF possède des compétences élevées en matière de construction et d'exploitation des installations nucléaires. L'ASN est une entité de contrôle reconnue au service de la sûreté de telles installations. Je suis donc favorable au démarrage de l'EPR de Flamanville, avec que ce nouveau réacteur renforce la production d'électricité décarbonée et sûre.

Je suis favorable à la mise en service au plus tôt de l’unité EPR Flamanville 3 afin que sa production d’électricité décarbonée et pilotable viennent compléter celle des 56 autres réacteurs français indispensable à une transition énergétique et écologique respectueuse de la sûreté, de l’environnement et sans à-coups sur la fourniture et le prix de l’électricité.

Cela permettra de compenser les nuits sans soleil et les jours sans vent qui mettent les filières solaires et éoliens comme des supplétifs (et non base) à la fourniture d'électricité.

Une fois la centrale démarrée tous ses composants deviendront des déchets nucléaires en puissance. Hors on sait qu'une malfaçon dans son couvercle nécessitera son remplacement avant qu'elle puisse atteindre sa pleine puissance. Attendre son remplacement éviterait d'accroitre le volume de déchets pour une faible quantité d'électricité produite.



Par ailleurs les soucis rencontrés sur les autres EPR en Chine ne semblent pas encore avoir été réglés. Là aussi attendre et changer ce qui doit l'être semble plus rationnel.

Le dossier de l'ASN pour Flamanville est extrêmement volumineux (près de 13 000 pages), ce qui complique son examen. De plus, il manque de transparence, ce qui rend difficile l'évaluation ;

Flamanville a connu de nombreux retards depuis 2007, avec une augmentation exponentielle des coûts, passant de 3 milliards à plus de 12 milliards d'euros, auxquels s'ajoutent 6,7 milliards d'euros de coûts additionnels. Les documents ne mentionnent pas ces problèmes, ni les solutions pour les éviter dans d'autres centrales EPR ;

La découverte d'une anomalie dans le couvercle de la cuve de l'EPR de Flamanville entraînera un coûteux et nuisible processus de remplacement, pouvant être évité par un report du démarrage initial, sous réserve de la décision d'EDF ;

Le manque de retour d'expérience d'EPR internationaux à Flamanville et l'absence de mention des problèmes similaires à Taishan 1, à l'arrêt depuis 2023 en raison d'oxydation et de desquamation des gaines de crayons combustibles de type M5, posent un risque majeur pour Flamanville, car ces mêmes crayons seraient utilisés dans son réacteur ;

Enfin, une évaluation technico-financière est nécessaire avant toute décision, mais elle est actuellement absente du dossier

Je suis favorable à la mise en service au plus tôt de l’unité EPR Flamanville 3 afin que sa production d’électricité décarbonée et pilotable viennent compléter celle des 56 autres réacteurs français indispensable à une transition énergétique et écologique respectueuse de la sûreté, de l’environnement et sans à-coups sur la fourniture et le prix de l’électricité.



Le dossier EDF de demande de mise en service du réacteur EPR Flamanville 3 d’une grande qualité comprend toutes les pièces et résultats d’études qui doivent permettent à l’ASN de donner une suite favorable à cette demande.



Si, comme le montrent certaines pièces du dossier, des incertitudes subsistent, notamment sur les conséquences à moyen/long terme du changement climatique, les réexamens périodiques qui jalonneront tous les 10 ans la vie de ce réacteur permettront de mettre en œuvre les adaptations nécessaires au plan technique et réglementaire pour une production d’électricité dans la durée dans le respect de la sûreté et de l’environnement

Je suis favorable à la mise en service de l’EPR construit sur le site de Flamanville.



Le dossier support à cette enquête couvre tous les domaines de la sûreté, de la conception à l’exploitation jusqu’au démantèlement, chaque phase a été examinée au regard de la sûreté. Une présentation générale rend les informations techniques accessibles au plus grand nombre. Tous ces éléments ont été examinés et validés par l’ASN, agence compétente et indépendante d’EDF et du pouvoir politique. Fort de tous ces éléments, je conclue que l’installation répond au standard de sûreté attendu.



Le niveau de sûreté atteint est au meilleur standard mondial. Il intègre le retour d’expérience du parc nucléaire français ainsi que le retour d’expérience international dont celui de Fukushima.



A l’évidence, les problèmes rencontrés de construction de ce prototype complexe ont été nombreux, le budget initial et les délais ont été enfoncés. Des analyses approfondies ont été réalisées pour en identifier les causes profondes et éviter qu’elles se répètent pour le programme de construction envisagé d’EPR2.



La mise en service de l’EPR est un élément déterminant pour le projet de construction des EPR2 à venir qui devrait composer, aux côtés des ENR, de bouquet énergétique national pour atteindre l’objectif stratégique d’une économie decarbonée à l’horizon 2050.



L’objectif est énorme, ne perdons pas de temps...



Devienne,