Mise à participation du public pour le projet de mise en service du réacteur EPR de Flamanville (INB 167)

Au vu de l'état actuel des connaissances et technologies, les énergies renouvellables seules ne permettent pas de bâtir un réseau robuste et piloté de production et distribution d'énergie pour l'ensemble du pays.



Dès lors, en dépit des désavantages du nucléaire, mettre en service et continuer la contructions d'EPR semble être la solution la plus efficace et sur pour la stabilité de l'approvisionnement énergétique de la France au 21ème sciècle.



Les désavantages du nucléaire actuel semblent être maitrisables (possibiliter de stocker une longue période de combustible, possibilité de s'approvisionner en Uranium auprès de plusieurs pays, risques d'accidents minimes avec un entretien et une exploitation irréprochable).



Les délais et surcoûts de l'EPR de Flamanville ne semblent pas étonnants car cet EPR représente un redémarage d'une filière industrielle qui n'avait plus rien conçu et construit depuis des décennies. On observe des soucis simmilaires dans les autres industries complexes (aviation, etc.).



Les lessons apprises et possibles optimisations techniques et sécuritaires identifiées lors de la conception et de la construction de l'EPR de Flamanville seront bien évidemment à intégrer dans les futurs chantiers.

Outre les considérations politiques, qui font du nucléaire un lobby anti démocratique dans le paysage français, les avis réguliers de l'ASN sur des défauts de mise en œuvre lors de la construction de cet EPR, les difficultés d'exploitation des autres réacteurs de type EPR, (avec au moins un accident majeur en Chine), les doutes sur les capacités de maintenance de la part d'EDF (qui sous-traite la question), la non gestion du risque technologique (la corrosion sous contrainte sera sans doute de grande ampleur dans un réacteur pressurisé n'est qu'un exemple mineur, le risque de tsunami n'est pas nul dans la manche où un effondrement des falaises calcaires sous marines entre la France et l'Angleterre est de plus en plus probable avec l'acidification des océans ), l'absence de solution fiable et viable pour la gestion des déchets produits par l'industrie, l'absence d'indépendance que génère les besoins en minerais, il est aberrant de poursuivre ce modèle de production énergétique du XXème siècle, motivé par l'ambition de se doter de l'arme nucléaire, avec, qui plus est, aujourd'hui coût pharaonique alors qu'un investissement équivalent dans des solutions pour baisser la consommation énergétique et investir dans des modes de production vertueux sur le plan climatique.

Définitivement NON à ce démarrage qui en ferait qu'enfermer notre pays dans une dangereuse impasse technologique qui ne répond même pas aux enjeux climatiques.

Un budget qui explose de façon faramineuse, des normes de sécurité minimales qui ne sont pas tenues, des retards (plus de 15 ans que ça dure)... Mais en plus de tout cela des questions continuent à se poser face au nucléaire :

Une énergie qui laisse des déchets radioactifs est-elle réellement "propre" ? (La loi de juin 2006 sur la gestion durable des matières et déchets radioactifs définit les déchets radioactifs comme des substances radioactives qui ne peuvent ni être réutilisées, ni recyclées.).

Les étés sont de plus en plus chauds, nombreux sont les cours d'eau à sec, comment seront refroidis les centrales dans ces cas là ?

Le réacteur EPR de Flamanville 3 répond à toutes les exigences de sûreté définies par les réglementations française et européenne. Toutes les corrections et modifications proposées par EDF et/ou demandées par l'ASN ont été mises en oeuvre.

Il est désormais indispensable de démarrer ce réacteur dans les meilleurs délais afin qu'il produise en toute sûreté l' électricité décarbonée dont notre pays a grand besoin.

Il s'agit également de démontrer la bonne fiabilité de ce réacteur, puisque d'autres, de type EPR2, doivent être construits, en France, mais aussi à l'étranger.

C'est un prototype mais trois réacteurs similaires fonctionnent déjà: deux en Chine et un troisième en Finlande. Le retour d'expérience du démarrage et du fonctionnement de ces trois réacteurs a été totalement intégré, ce qui est un atout favorable pour atteindre la performance attendue.



Les dernières prévisions publiées par RTE montrent de manière explicite que si nous voulons décarboner l'énergie que nous consommons, il faut accroitre considérablement la production d'électricité décarbonée. Nous avons donc besoin de solaire, d'éolien, de nucléaire et d'hydraulique. Ces productions ne s'opposent pas mais se complètent et le nucléaire est indispensable pour la production en base, à toute heure de l'année, alors que le solaire et l'éolien sont intermittents et dépendent des conditions météorologiques.



Je donne un avis très favorable pour le démarrage de Flamanville 3.

L'EPR de Flamanville doit démarrer. Toutes les mesures de sécurité et d'efficacité ont été prises pour nous fournir une source d'électricité très peu carbonée, puissante, et continue.

Cela aura un impact positif pour le climat et remplaçant d'autres sources d'électricité plus carbonées et/ou plus chères.

De plus cela réduira notre dépendance envers les multiples imports de matières premières nécessaires pour bien d'autres production d'électricité.

Le chantier a certes connu des difficultés, mais les dernière inspections disponibles sur le site de l’ASN montrent qu’elles sont aujourd’hui sous.

Face aux enjeux climatiques, il est urgent d’avoir des énergies décarbonées et il serait donc inconcevable à ce stade du projet d’envisager à un renoncement.

J’ai parfaitement confiance dans la capacité d’Edf à démarrer et exploiter ce réacteur en toute sûreté.