Mise à participation du public pour le projet de mise en service du réacteur EPR de Flamanville (INB 167)

Après de pareilles dépenses on ne peut qu'essayer de rentabiliser l'installation.

Mais quand on prend en compte

- le fossé gigantesque entre les coûts prévus et réels

- les problèmes rencontrés au cours de la fabrication

- les problèmes entre autres de corrosion sur les centrales existantes

- les pénuries d'eau pour le refroidissement

- le stockage des déchets

- notre dépendance de pays instables pour la fourniture des matières premières

- les risques engendrés par cette activité

....

Il faut que ce soit le dernier et il faut qu'on concentre nos efforts sur éolien, voltaique avec panneaux Européens, géothermie, hydrolien, hydrogène...

- Sachant que la construction des EPR2 est conditionnée à la mise en service de l’EPR, on ne peut pas avoir confiance dans l’objectivité du dossier d’EDF, même relu par l’ASN.



- La filière nucléaire a perdu en compétences, le niveau de qualité de la construction et des études est insuffisant. Comment faire tourner une machine nucléaire qu’on n’a pas su construire ?



- Il n’y a pas l’avis de l’Autorité environnementale dans le dossier. Or, cet avis est obligatoire.



-Tout l’argent investi dans ce réacteur nucléaire aurait été plus utile investi dans l’isolement des logements. Il faut arrêter de dépenser pour lui et mettre les sous ailleurs !

L’ASN dit elle-même dans son appréciation 2022 qu’il reste un travail important à mener en vue de la mise en service, le dossier n’est donc pas au point !



La conservation des équipements sur l’EPR pose problème, plusieurs inspections de l’ASN l’ont montré.



Les innombrables défauts et fragilités cumulés sur ce réacteur et les dangers que présentent la cuve défectueuse irremplaçable, certaines pièces qui rouillent depuis 10 ans sans avoir servi et qu’il va falloir remplacer, les soupapes du pressuriseur qui vont nécessiter un suivi en service et va être coûteux en temps, en argent et en dose de rayonnement dixit l’IRSN dans son rapport 2022, le couvercle qui ne servira qu’un cycle de 18 mois avant de devenir un énorme déchet radioactif, etc.



Il y a eu des les fuites radioactives sur l’EPR de Taishan (Chine) qui n’avaient pas été anticipées. Il est impossible d’affirmer à 100% qu’il n’y en aura pas sur cet EPR-là.

Les enseignements sur ces fuites n'ont pas été suivies de modification de la structure même du réacteur qui était en cause. d'ailleurs Taishan est de nouveau arrêté pour ces mêmes problèmes.



La corrosion sous contrainte est encore mal comprise, les causes profondes restent à identifier, c’est l’IRSN qui le dit. Elle ne peut pas être écartée sur ce réacteur. Les contrôles vont coûter très cher.



Le principe d’exclusion de rupture doit être écarté au vu des fragilités constatées (colliers de maintien sur les piquages, soudures reprises etc.), EDF doit apporter toutes les justifications de sûreté, pas réalisées jusqu'à présent...



Pas de mise en service sans démonstration de sûreté béton, sans remplacement du couvercle, et sans refonte totale du principe des crayons et de leur mode de refroidissement.







L’ASN dit elle-même qu’elle n’a pas assez de moyens financiers et ne peut pas tout contrôler. Elle est obligée de croire EDF sur parole. L’ASN ne peut pas garantir qu’il n’y aura pas de problèmes passés inaperçus.







Le coût de l’EPR de Flamanville a dépassé les 20 milliards d’euros si l’on se réfère à la Cour des Comptes.



Le prix de revient du MWh de l’EPR (s’il arrive à produire!) est plus du double de celui des énergies renouvelables. Autant arrêter les frais maintenant plutôt que de dépenser encore plus sur ce projet !



Tout ce qui est investi dans ce réacteur ne le sera pas dans les énergies renouvelables et l’isolation des logements.



La sécheresse de cet été a démontré la vulnérabilité des réacteurs au dérèglement climatique, EDF a dû demander des dérogations pour 5 d’entre eux en raison de rejets qui augmenteraient trop la température des cours d’eau.



Poutine a bien démontré que la concentration des moyens de production d'électricité sont le pied d'argile d'une défense nationale.



Ce sont les réacteurs qui sont de loin les plus gros consommateurs d’eau pour leur refroidissement.



Les études démontrant la faisabilité d’un scénario 100% renouvelables, se multiplient. Les énergies renouvelables sont une source importante d’économie financière. Manque la volonté politique de les mettre en œuvre…







Et last but non least, il n’y a pas l’avis de l’Autorité environnementale dans le dossier. Or, cet avis est OBLIGATOIRE.







Tout ceci fait que mon avis est défavorable et je vous demande d’en tenir compte.

L’ASN dit elle-même dans son appréciation 2022 qu’il reste un travail important à mener en vue de la mise en service, le dossier n’est donc pas au point !

La conservation des équipements sur l’EPR pose problème, plusieurs inspections de l’ASN l’ont montré.

Les innombrables défauts et fragilités cumulés sur ce réacteur et les dangers que présentent la cuve défectueuse irremplaçable, certaines pièces qui rouillent depuis 10 ans sans avoir servi et qu’il va falloir remplacer, les soupapes du pressuriseur qui vont nécessiter un suivi en service et va être coûteux en temps, en argent et en dose de rayonnement dixit l’IRSN dans son rapport 2022, le couvercle qui ne servira qu’un cycle de 18 mois avant de devenir un énorme déchet radioactif, etc.

Il y a eu des les fuites radioactives sur l’EPR de Taishan (Chine) qui n’avaient pas été anticipées. Il est impossible d’affirmer à 100% qu’il n’y en aura pas sur cet EPR-là.

La corrosion sous contrainte est encore mal comprise, les causes profondes restent à identifier, c’est l’IRSN qui le dit. Elle ne peut pas être écartée sur ce réacteur. Les contrôles vont coûter très cher.

Le principe d’exclusion de rupture doit être écarté au vu des fragilités constatées (colliers de maintien sur les piquages, soudures reprises etc.), EDF doit apporter toutes les justifications de sûreté, pas réalisées jusqu'à présent...

Pas de mise en service sans démonstration de sûreté béton !



L’ASN dit elle-même qu’elle n’a pas assez de moyens financiers et ne peut pas tout contrôler. Elle est obligée de croire EDF sur parole. L’ASN ne peut pas garantir qu’il n’y aura pas de problèmes passés inaperçus.



Le coût de l’EPR de Flamanville a dépassé les 20 milliards d’euros si l’on se réfère à la Cour des Comptes.

Le prix de revient du MWh de l’EPR (s’il arrive à produire!) est plus du double de celui des énergies renouvelables. Autant arrêter les frais maintenant plutôt que de dépenser encore plus sur ce projet !

Tout ce qui est investi dans ce réacteur ne le sera pas dans les énergies renouvelables et l’isolation des logements.

La sécheresse de cet été a démontré la vulnérabilité des réacteurs au dérèglement climatique, EDF a dû demander des dérogations pour 5 d’entre eux en raison de rejets qui augmenteraient trop la température des cours d’eau.

Ce sont les réacteurs qui sont de loin les plus gros consommateurs d’eau pour leur refroidissement.

Les études démontrant la faisabilité d’un scénario 100% renouvelables, se multiplient. Les énergies renouvelables sont une source importante d’économie financière. Manque la volonté politique de les mettre en œuvre…



Et last but non least, il n’y a pas l’avis de l’Autorité environnementale dans le dossier. Or, cet avis est OBLIGATOIRE.



Tout ceci fait que mon avis est défavorable et je vous demande d’en tenir compte.