Projet d’avis de l’ASN relatif à l’anomalie de la composition de l’acier du fond et du couvercle de la cuve du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville (INB n° 167)

Tchernobyl, Fukushima et les multiples incidents/accidents dans les centrales ont montré que les discours lénifiants sur le nucléaire n'étaient qu'enfumages pour dupes.
Tout le monde sait que l'industrie nucléaire fait courir des risques extrêmes aux populations et aux générations futures; risques pires encore avec les EPR, à la technologie douteuse... au point que l'industrie n'est même pas en capacité de produire des pièces conformes aux exigences de sécurité requises; la cuve, en l'occurrence.
Je demande que l'ASN fasse son travail et interdise la mise en service de ces installations dangereuses.

Je salue votre initiative de soumettre le projet de décision à l’avis des citoyens.
Ce projet me parait satisfaisant ; cependant si je peux me permettre de vous soumettre les remarques suivantes :
- il est nécessaire que les contrôles effectués par le concepteur AREVA soient réalisés dans une parfaite transparence, en présence d’organismes indépendants (Bureau Véritas ou l’Apave par exemple, voire d’observateurs britanniques) ;
- une procédure validée par vos services et l’IRSN doit être proposée par le futur exploitant, en concertation avec le concepteur, relative au refroidissement d’urgence de la cuve avec la garantie du maintien de son confinement ;
- un examen du couvercle et de la cuve (ultrasons, endoscopique) doit être effectué à l’issue des opérations de qualification ;
- une négociation pour réduire les délais de fabrication d’un nouveau couvercle inférieurs aux sept ans annoncés par le concepteur.
J’ai tout particulièrement apprécié les travaux du HCITSN ; il est regrettable que le compte rendu (et l’avis ?) de la réunion du 24 juin dernier ne soit toujours pas porté à la connaissance du public.

Le rapport parle d'anomalie, de surveillance accrue du couvercle de la cuve par EDF mais on ne sait comment la mettre en place. Que dans tous les cas, le couvercle est a changé dans 7 ans, que sa solidité est "suffisante" et "raisonnable". Tout cela évidemment d'après les tests rendus par AREVA NP eux-mêmes et appuyé par EDF. Alors tout cela paraît un peu incompréhensible non ? Sept années face à une demi-vie de radioactivité de plusieurs milliers d'années me semble peu "raisonnable"... Et que celui qui fabrique le couvercle et désire le mettre en place fasse lui-même les tests et vous rende un "rapport" dont l'étude vous apporte les conclusions me paraît aussi peu "suffisant"... Ne serait-il pas le moment de cesser de s'enfoncer la tête sous terre et par la même celles de nos descendants par des trafics d'influences et pour des raisons de profits au détriment de notre avenir ? D'autres solutions existent ! Elles sont propres, génèrent bien plus d'emplois et de sérénité pour nous, pour la planète et pour toutes les générations qui à venir, n'en déplaisent à ces messieurs qui regardent leurs profits avant l'humanité ! Il est du devoir de l'ASN d'arrêter ces absurdités car, plutonium, uranium et risques radioactifs seront encore là lorsque l'ASN aura disparu depuis bien longtemps. Soyez intègres, le principe de précaution, c'est ce que nous vous demandons.

Au départ l'industrie nucléaire (bien qu'imposée par ses promoteurs à la population sans débat démocratique ) prônait une haute qualité technique et technologique proche du 0 défaut.
Les personnels EDF semblaient responsables et pointus dans leur formation (depuis on sous traite un certain nombre d'opérations à des agents sous contrat ou à des auto- entrepreneurs) : en cas de problème la maison mère EDF sera blanchie et le lampiste condamné.
Je ne peux imaginer que l'ASN et son bras armé l'IRSN, qui revendiquent leur indépendance vis à vis du pouvoir politico nucléaire valident des pièces défectueuses.
Ce serait la négation de la sûreté si souvent mise en avant dans l'utilisation de cette énergie mortifère de l'extraction de l'uranium (problèmes sanitaires des mineurs) , à l'exploitation (Mayak, Tchernobyl, Fukushima) à la gestion des déchets nucléaires (Asse, WIPP, Bure déjà 2 morts dans la phase d'étude).
Seules des pièces conformes au cahier des charges déterminés par les ingénieurs compétents soucieux de la sécurité publique doivent être employées. On ne répare pas la direction des automobiles avec des pièces "bricolées" par le forgeron du coin.
Vigilance, sérieux, crédibilité dans les scientifiques sont l'enjeu du choix à effectuer dans la contradiction Coût/Sécurité. Utiliser ces pièces non conformes au nom de l'argent et un pari perdant pour regagner la confiance de la population.
Ne jouez pas avec NOTRE sécurité. Dans le nucléaire les conséquences de catastrophe sont toujours couteuses, sans frontières et à très long terme.

Je n’accepte pas la prise de risque que constitue l’utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Les citoyens français n'ont pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et d’AREVA.
Pourquoi avoir continuer ce chantier comme si de rien n'était alors qu'EDF et AREVA savent depuis 2005 que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté !!!
Aujourd'hui malheureusement rien ne permet de surveiller l'évolution et de prévenir le risque d’une rupture brutale de la cuve...

Je crains cependant qu'une fois encore des ingénieurs pro-nucléaires formés par des ingénieurs pro-nucléaires ne prennent une décision dogmatique donc pro-nucléaire...

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

• La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
• Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
• La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
• Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être impeccable. Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale.

Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !

La cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir.

Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Madame, Monsieur,
Il apparaît que de graves anomalies ont été relevées concernant la cuve du réacteur de l'EPR.
La cuve est la pièce essentielle du réacteur. Sa qualité doit être irréprochable ! Or, elle n'a pas les caractéristiques requises : rien ne permet de surveiller son évolution et de prévenir le risque d'une rupture brutale !
Dès 2005, AREVA et EDF étaient parfaitement au courant que l’usine Creusot Forge d’AREVA n’était pas en capacité de produire des pièces conformes aux normes de sûreté. C’est pourtant là que les pièces de l’EPR ont été fabriquées ! Ils ont laissé faire dans le silence...comment leur faire confiance ? Les intérêts de l’industrie nucléaire ne doivent pas passer avant la protection des populations !
Par ailleurs, la cuve ne doit pas être qualifiée avec son acier actuel. Le niveau de sûreté n'est pas satisfaisant, le principe de précaution doit prévaloir !
Nous n'acceptons pas la prise de risque que constitue l'utilisation de pièces comportant des anomalies. Le chantier doit être arrêté ! Nous, citoyens français, n’avons pas à payer le prix des erreurs stratégiques et techniques d’EDF et AREVA.

Pourquoi cette consultation publique ? L'ASN aurait-elle oublié le sens de sa mission pour s'en référer à l'opinion publique ? S'il y a anomalie dans la fabrication de la cuve du réacteur, la sûreté de l'installation est sérieusement compromise, et avec elle la radioprotection des populations. L'ASN doit donc impérativement interdire la mise en place de cette cuve défectueuse.
Mais une fois encore, EDF nous met devant le fait accompli de sa dangereuse incompétence. L'ASN a beau crier au casse-cou, multiplier les rappels à l'ordre et les mises en demeure, EDF n'en a que faire et poursuit sa dégringolade financière et technologique au mépris de la radioprotection des citoyens.
Enfin, il est aberrant et irresponsable d'accorder à EDF une mise en service de ladite cuve courant sur 7 ans - correspondant au délai nécessaire à la fabrication d'une autre cuve en remplacement. De qui se moque-t-on ?!
Depuis sa création, l'ASN n'aura jamais eu d'autorité que le nom, qui n'a jamais su obtenir d'EDF qu'elle se conforme à la réglementation en vigueur et au cahier des charges. A ce compte-là, la santé des populations ne vaut décidément pas chère...