Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans

Je suis pour la prolongation des centrales qui me semblent une énergie dont le seul défaut est le stockage des déchets et le risque d'accident. C'est un type d'énergie que nous nous devons de conserver en attendant la réussite de la fusion. Cependant, j'ai une confiance limitée en la capacité/volonté d'EDF de réaliser le programme annoncé pour l'amélioration de la sécurité. Cela serait là mon seul point qui me ferait dire "contre". Signé : une citoyenne moyennement au courant du secteur.

Il s'agit de l'indépendance énergétique du pays.
J'ai confiance dans la qualité de nos ingénieurs et dans tous les responsables de la gestion de nos centrales.
Demain, comment pourrions-nous satisfaire la demande si nous passons aux voitures tout électrique ?
L'Allemagne à quitté le nucléaire et elle doit à présent faire appel aux production françaises et autres. Et je ne parle pas de la réouverture des mines de charbon...
Le nucléaire nous permet d'être un des pays les moins pollueurs au monde.
Alors, continuons de façon responsable, pensons national, pensons à l'avenir.

- La vétusté et la faiblesse de la protection des centrales.
- Le (non) traitement des déchets radioactifs. Plus de 1 620 000 m3 de déchets radioactifs s’accumulent sur le territoire français, dont 59 % sont directement issus des centrales nucléaires et des activités de l’industrie électro-nucléaire. Seulement environ 1 à 2 % de la matière initiale (combustible usé) est réutilisée (c’est le Mox), comme souligné dans un rapport du HCTISN. Tout le reste est stocké (déchets vitrifiés et uranium de retraitement).

- L'extraction de l’uranium et ses méfaits sur les populations locales. Plus de 40 % des enfants nigériens présentent une insuffisance pondérale, le pays souffre de pénuries d’eau et près des trois-quarts de la population sont analphabètes. Pourtant, les ressources naturelles du Niger permettent au géant français du nucléaire, AREVA, d’engranger des milliards de dollars de profits.
- Les risques de prolifération et l'utilisation de déchets radioactif dans des armes sales.
- Le transport de ces matières sur les routes et les voies de chemins de fer françaises.
- Le gouffre financier que cette industrie représente (et qui empêche le développement des énergies renouvelables).
POUR TOUTES CES RAISONS ET PARCEQUE DEMAIN NE NOUS APPARTIENT PAS JE DEMANDE L'ARRÊT PUR ET SIMPLE DU NUCLÉAIRE.

Le nucléaire est l'une des rares source d'électricité pilotable décarbonée que nous ayons à disposition pour lutter contre le réchauffement climatique.
Il serait complètement aberrant de se priver de cet outil déjà amorti et d'en priver les générations futures !
Qui plus est l'engouement récent pour le vecteur énergétique hydrogène va demander des ressources électriques décarbonées colossales : la seule conversion du parc automobile actuel à l'hydrogène demanderait le doublement de nos capacités nucléaire... il faut donc, en plus de maintenir le parc nucléaire actuel, lancer de toute urgence la fabrication d'au moins 10 à 20 EPR.

La transition énergétique est une priorité absolue pour l'humanité, dans un contexte où les besoins énergétiques croissent dexmaniere constante. La sobriété ne suffira pas. Nous devons aussi développer des sources d'énergie bas carbone et pilotables puisque le stockage de l'électricité n'est pas possible. Le #nucléaire est de loin l'énergie la plus intéressante : 6g CO2 kWh électrique, 2 fois MOINS que l'éolien, 7 fois MOINS que le solaire, 70 fois MOINS que le gaz, 140 fois MOINS que le charbon (source : ADEME). L'atome est également compétitif en terme de coûts, un atout pour le pouvoir d'achat et la compétitivité de nos industries. Mais aussi un atout pour l'emploi, la sécurité d'alimentation électrique et l'indépendance stratégique de la France (essentielle alors que le pétrole se raréfie).
La prolongation de nos réacteurs actuels, sûrs et amortis, est donc essentielle. Comme il est essentiel de garantir une sécurité "au bon niveau", c'est à dire sans manquements... ni surcoûts inutiles.

Les technologies nucléaires sont les seules sources bas carbone en mesure d'apporter les masses d'énergies indispensables à la préservation de notre niveau de vie, elles permettent un approvisionnement fiable et pilotable. Actuellement, en France, nous avons la chance d'avoir le premier parc mondial en puissance par habitant, développé dans les années 70 à 80, pour des questions d'indépendance énergétique. Il s'avère que ce choix nous a permit de devenir un des pays développés les moins émetteur en GES. La technologie actuelle, encore déployée avec l'EPR n'est pas pérenne à l'horizon du siècle car elle n'utilise que l'U235 faiblement présent dans l'uranium naturel. Hors cette limite nous a permit de stocker des quantités considérables de ressources énergétiques avec l'uranium dit appauvri mais riche en U238. Avec la technologie des réacteurs de génération IV, que nous avons lamentablement abandonné pour des questions bassement électorales, ces stocks sont une opportunité fantastique pour notre pays pour assurer une indépendance énergétique totale et bas carbone pour les siècles à venir. Mais pour développer ces nouveaux réacteurs, il nous faudra quelques décennies vu le retard accumulé et l'immense gâchis réalisé, et il faut donc continuer à produire de l'électricité jusqu'au déploiement de cette nouvelle technologie, nouvelle pour nous, moins pour la Russie qui la maitrise déjà. Les opérations récentes dites du "Grand Carénage" permettent une amélioration des conditions de sureté à un niveau jamais atteint. La prolongation du parc existant, qui a démontré sa fiabilité depuis 5 décennies et qui est strictement contrôlé par l'ASN est un choix indispensable et pragmatique. Qui plus est, cette prolongation est corrélée au renouvellement décennal de l'autorisation d'exploité émis par l'ASN qui a démontré sa stricte indépendance et son haut niveau d'exigence en terme d'excellence opérationnelle.
Il faut donc prolonger le parc existant dans les conditions de surveillance actuelles.

Dans une optique d’une plus grande compréhension de la population de l’énergie nucléaire, il serait bon que les acteurs de cette filière d’excellence fasse plus de forcing auprès des médias et de l’opinion publique pour mettre en exergue les avantages de ce mode décarboné de production d’électricité, surtout lorsque l’on apprécie de manière impartiale la contribution de celle ci aux émissions de CO2 au niveau mondial et donc au changement climatique.
Notre complexe énergético-industriel permet en effet à la France d’être une référence et un exemple parmi les pays du G20 dans ses émissions de CO2 dans le domaine… Alors, pourquoi ne pas le dire ouvertement avec plus de volontarisme et de conviction pour que le contexte dans lequel nous évoluons se modifie par la transformation des consciences et de la compréhension objective des faits?
D’après ce que j’en sais, seule la cuve est un frein à la durée de vie d’un réacteur puisqu’elle est le seul élément qui ne peut être remplacé, les américains l’ayant confirmé positivement en prolongeant la durée de vie de certaines de leurs centrales à 80 ans, et donc indirectement la résistance de celles ci dans le temps. N’est-il donc pas le moment à la mesure de notre expérience de faire part à la population des certitudes que nous avons en ce qui concerne la robustesse des matériaux qui composent les cuves de nos réacteurs? Ne serait-il pas également le moment d’avoir un débat serein autour de ce sujet grâce aux acteurs et aux spécialistes qui travaillent dans le nucléaire, trop souvent muets et trop discrets et qui permettrait aux français de ne plus avoir une vision clivante, binaire de ce sujet?
Nous sommes à la croisée des chemins et notre pays s’enfonce inexorablement dans la crise, alors que l’un des seuls débats et antagonismes qui minent notre société concerne l’un de nos meilleurs atouts. Ne serait-il pas le moment de prendre le taureau par les cornes et d’affronter les personnalités qui vous remettent en cause, vous et votre professionnalisme? Sans un consensus des acteurs de cette filière (qui d’autre pourrait le faire) dans le but de faire évoluer les mentalités, qu’adviendra t-il de notre pays, de notre souveraineté, de notre richesse et de notre avenir? Vous devez tout faire et vous battre pour que la France ne soit pas reléguée et ainsi permettre à notre mode de vie de perdurer. Le sujet est grave et la situation vous l’impose, vous devez cesser de vous taire et faire valoir nos atouts dans une stratégie de long terme et que se taisent les menteurs.

Je suis POUR que l'ASN entérine la prolongation de fonctionnement de ces réacteurs. C'est l'avantage stratégique de la France de disposer de cette énergie nucléaire décarbonée. J'ai une grande confiance dans le savoir faire d'EDF pour la maintenance de ces 32 réacteurs et dans la rigueur et la compétence de l'ASN comme autorité de contrôle indépendante et l'ASN est l'exceptionnellement rare organisme indépendant de contrôle dans les filières industrielles de l'énergie allant depuis la conception, la fabrication et la production jusqu'à la maintenance. Les grands barrages sont sous le contrôle rigoureux d'EDF. Il serait nécessaire que les fournisseurs privés d'énergie comme les renouvelables soient soumis à l'autorité d'une entité de contrôle indépendante et non de celle des DREAL et des Préfets. Ces renouvelables sont des ICPE qui devraient avoir l'obligation de fournir des études d'impact environnementales préalables à une autorité indépendante pour contrôle et autorisation. Ces contrôles devraient être renouvelés périodiquement pour vérifier la validité de l'étude initiale avant de recevoir les autorisations de continuité d'exploitation ou non.

La poursuite du nucléaire (indépendamment des objectifs idéologiques douteux du gouvernement de réduction de la part du nucléaire dans le mix électrique) est une évidence tant du point de vue de l'urgence climatique, que de la souveraineté économique et industrielle. Si ces centrales sont fonctionnelles, elles doivent continuer de tourner, puisque nos voisins font brûler des énergies fossiles pour pallier à l'intermittence des énergies "renouvelables" et que le futur est électrique (nécessaire pour une industrie plus propre, et encore plus en supposant que l'hydrogène produit par des centrales nucléaires devienne une réalité).

Quoi qu'il en soit, pourquoi réaliser une telle consultation ? Seul l'avis d'experts - de vrais experts, c'est à dire vous, l'ASN - doit compter sur des sujets aussi pointus que la possibilité de poursuivre l'utilisation d'infrastructures sans risque. Ce à quoi peut éventuellement s'adjoindre une décision politique, qui n'est pas de votre ressort. Malheureusement, l'idéologie qu'EELV a su instiller dans l'esprit de nombre de citoyens pour ce qui relèverait de "l'écologisme" nous mène droit dans le mur sur de nombreux sujets, à commencer par l'énergie. Bravo pour votre travail de transparence et de pédagogie, c'est fantastique, mais il faut continuer, encore et toujours, alors que nombre de citoyens pensent que le nucléaire est l'ennemi du climat alors que c'est son meilleur allié.
Bon courage, cette mission d'utilité publique est beaucoup plus importante que cette "consultation". Et tâchez de faire comprendre tous les enjeux aux décideurs politiques, l'atout que représente le nucléaire et l'importance de défendre la science de manière générale, sans quoi on finit par se retrouver avec une population qui refuse un vaccin salvateur...

Le nucléaire est la seule source d énergie décarbonée et pilotable capable d éviter la dislocation de nos sociétés hautement technologiques face à la raréfaction voulue ou subie des énergies fossiles émettrices de CO2. Il faut bien être conscient par ailleurs que multiplier les réacteurs c est statistiquement augmenter les risques d accident. Il faut donc être très exigeant sur la sécurité. C est pourquoi je suis inquiet du démantèlement annoncé d EDF , voulu par les technocrates fous idéologues et irresponsables de la Commission européenne.

La rigueur et les exigences de l'ASN sont des gages à ses avis d'autoriser ou non la prolongation de l'exploitation des centrales nucléaires. Ces centrales sont notre meilleure garantie à court terme contre le réchauffement climatique, d'ailleurs les pays à fort ensoleillement investissent,quand ils en ont les moyens, dans ce mode de production de l'électricité.
Même les Verts allemands avec Veronilka Wendland et Rainer Moormann changent leur fusil d'épaule et militent pour maintenir les centrales nucléaires, en lieu et place des centrales à gaz ou au charbon, contre le réchauffement climatique.
Et ce n'est pas avec l'électricité issue des panneaux photovoltaïques ou des éoliennes que l'on peut assurer que les gens pourront partir en week-end en TGV le 9 décembre 2050; ce ne sont pas des moyens de production d'électricité pilotables.
J'ai confiance en l'ASN, elle nous assure et continuera à nous assurer la sureté de fonctionnement du parc de centrales en place et à venir.