Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans

La pérennité du nucléaire est un facteur indispensable pour lutter contre le réchauffement climatique. L’age de la centrale n’est pas un facteur limitant à partir du moment où les visites de maintenance sont bien réalisées, les matériels plus opérationnels remplacés et avec un avis de l’ASN (autorité compétente et indépendante) positif! Avant de consulter le public, il faudrait vraiment donner les moyens aux français de choisir en les informant sur les réelles conséquences de fermeture du nucléaire: soit plus d’électricité ; remplacement par du gaz et du charbon ; mise en place d’ENR avec des impacts miniers significatifs et une emprise au sol x10 a 1000 (par rapport au nucléaire).

En 1974 le gouvernement a fait le choix de lancer un programme électro nucléaire ambitieux afin d'assurer à la FRANCE une production d'énergie électrique abondante, bon marché et indépendante des énergies fossiles.
Le palier des tranches 900 MW atteint aujourd'hui les 40 ans. De nombreuses modifications et améliorations des matériels ont été réalisées au cours de ces années de fonctionnement, ce qui confère un haut niveau de sureté aux installations.
Les contrôles permanents, les arrêts annuels et les décennales contribuent fortement au maintien et à l'amélioration du niveau de sureté.
Il est donc souhaitable de prolonger la durée de fonctionnement des réacteurs au delà de 40 ans, tant sur le plan environnemental que sur le plan économique.

Nos centrales sont intrinsèquement sûres et le suivi qui en est fait par l'ASN permet d'avoir un niveau de confiance élevé dans la maîtrise des installations par les exploitants.
Il faut autoriser l'extension de la durée de vie à 50 ans voire 60 ans moyennant une poursuite de ce suivi exigeant, compte tenu aussi des améliorations qui ont été mises en place suite à Fukushima.
La fermeture de Fessenheim était une erreur politique et stratégique dont nous mesurons déjà les conséquences cet hiver, au nom de l'idéologie.
Le nucléaire est un atout essentiel de la France pour lutter contre le réchauffement climatique, réchauffement climatique qui tue déjà et dont les effets vont continuer dans les prochaines années.
S'il vous plait, maintenez les centrales en fonctionnement pour contribuer à une électricité décarbonée.

Pleine confiance en l'ASN et EDF pour le maintien dans de bonnes conditions de nos réacteurs nucléaires indispensable à la production bas carbone d'électricité.
Comme dirait un célèbre polytechnicien très au fait des problèmes énergétiques : Le nucléaire est notre amortisseur de la décroissance.
Ce n'est pas en fermant le nucléaire qu'on va s'empêcher de dépasser les 2°C, mais cela n'empêche pas qu'il faut s'engager dans la sobriété et la décroissance.
On peut être écolo et pro nucléaire ! Malheureusement des associations comme Greenpeace et des partis politiques comme EELV ont fait du nucléaire l'ennemi à abattre alors que c'est un outil bien plus efficace que les panneaux solaires pour lutter contre le réchauffement climatique.

J'ai rarement vu une Organisation, telle que l'Etat français, disposer d'un avantage concurrentiel de première grandeur et se tirer une balle dans le pied en décidant d'y mettre un terme: il est évident que le parc nucléaire constitue pour notre pays un avantage concurrentiel considérable et qu'il n'est pas question de s'en démunir, du moins tant que les organismes tels l'ASN décideront des conditions dans lesquelles il peut poursuivre sa vie et son service. Nous attendrons ainsi calmement l'arrivée de le fusion nucléaire qui donnera alors à l'Homme l'énergie inépuisable et totalement non polluante qu'il recherche et dont il a un besoin primordial.
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Actuellement, 70 % de l'énergie consommée en France est fossile (pétrole, gaz ou charbon). Le changement climatique ainsi que la raréfaction de ces énergies fossiles nous imposent de réduire très rapidement leur consommation et de quasiment les éliminer en 30 ans. Nos sociétés ne seront pas capables de réduire drastiquement leur consommation énergétique fossile dans un temps aussi court sans alternative crédible. Nier ce constat pourrait conduire à des crises politiques et sociales majeures. L’axe premier du développement de nos sociétés futures doit être la sobriété énergétique (i.e. consommer moins). Celle-ci doit s’accompagner d’une offre suffisante en énergie peu carbonée. De plus, nous tendons à électrifier de plus en plus d’usage, notamment les transports thermiques.
En conséquence, il est indispensable de pérenniser les ressources bas carbone existantes et d'en construire de nouvelles. A ce titre, la prolongation des centrales nucléaires Françaises est une nécessité absolue pour l’Europe. Cette technologie a déjà été prolongée, en sécurité, jusqu’à 80 ans dans d’autres pays (Etats unis, Suisse). Ces installations sont amorties, sûres et bas carbone (6g eqCO2 / Kwh selon l’ADEME) et leur empreinte environnementale est faible (i.e. L’énergie nucléaire étant très dense, elle permet de produire une grande quantité d’énergie sur une surface faible et avec peu de déchet). Il n’existe pas, à ce jour, d’alternative équivalente à ces centrales nucléaires. Les énergies dites renouvelables sont utiles. Néanmoins, le potentiel de développement de l’hydraulique en France est faible et n’est pas de nature à remplacer le parc nucléaire. Quant aux énergies éoliennes ou solaires, elles sont intermittentes (i.e. elles dépendent de la présence de vent ou de soleil) et ne peuvent pas remplacer des sources pilotables tel que le nucléaire.
La pérennisation de ce parc nucléaire doit s’accompagner d’une attention accrue quant au maintien du niveau de sécurité, à travers l’usage de processus industriel éprouvé et en amélioration continue, un investissement constant dans la maintenance, le maintien des compétences et la surveillance par une autorité exigeante et compétente telle que l’ASN. En résumé, la prolongation des centrales nucléaires Françaises est une nécessité pour la France et l’Europe au titre du changement climatique. Cette prolongation doit être assurée en sécurité et en toute transparence.

Je suis pour la prolongation des centrales, dans la mesure où le rapport bénéfice/risque en matière de respect des engagements climatiques de notre pays, de préservation de son indépendance énergétique, de santé publique et de bilan économique m'apparaît favorable, sous condition que la maintenance et les normes de sécurités de ces réacteurs soient régulièrement contrôlées et améliorées en accord avec les prescriptions de l'ASN. Dans le contexte actuel, se priver de sources de production d'électricité bas carbone, en grande partie amorties, semble un contre-sens écologique.

L'électricité nucléaire est une chance pour notre pays ,elle ne produit que très peu de co2. Elle est peu couteuse et permet à la France d'être compétitive .La prolongation est pour moi une évidence afin de luter contre le réchauffement climatique .La recherche doit continuer dans ce domaine afin de la rendre plus propre en terme de gestion de déchets .
La construction à l'avenir de nouveau réacteur type surgénérateur me parais une solution
En attendant il faut prolonger les réacteur de 900MW .

40 ans... cette durée a été estimée par les concepteurs sur la base des connaissances de l'époque et de l'estimation d'un retour sur investissement : il ne s'agit donc certainement pas d'un mur infranchissable. Et les Etats-Unis, qui instruisent des prolongations à 80 ans, le prouvent bien. Le nucléaire est le socle de notre production d'électricité. En sortir rapidement, c'est, comme l'Allemagne le montre, se tourner vers les hydrocarbures, gaz en tête, parce que les intermittentes ne peuvent tout simplement pas assurer la quantité et la qualité de courant dont nos pays hyper-développés et hyper-gourmands ont besoin. Avec à la clé une dégradation de notre bilan carbone, à rebours de tous nos engagements et contre l'espérance du contrôle du changement climatique. Il est donc crucial d'obtenir la prolongation des centrales actuelles, avant leur remplacement soit par d'autres à la pointe des développements, soit par un autre système, mais qu'on ne voit pas poindre à court ou moyen terme. Ce prolongement doit cependant être assuré avec les meilleurs standards de sûreté et de sécurité, à la limite que le plus n'est pas forcément le mieux. En parallèle doivent être fortement soutenues les études visant à l'optimisation des ressources et la limitation du volume des déchets : l'EPR, les SMR, c'est nécessaire, mais un retour crédible dans le cercle de la 4ème génération est indispensable.

Au regard de l'urgence climatique, et de l'ensemble des éléments physiques et financiers qu'il faut considérer à l'échelle globale (intensité énergétique des CNPE, réseau de distribution en place, etc) et des contraintes très problématiques que posent les ENR (non pilotables en tête) il est évident qu'il faut accepter la question des déchets radioactifs comme un moindre mal. Et ne pas oublier que les déchets ont une durée de vie longue, certes, mais que le carbone dans l'atmosphère aussi, et même encore plus longue...
Ceux qui sont bien rensignés sur les questions climatiques, même les écolos, sont favorables au nucléaire.

je suis très favorable à la prolongation du parc nucléaire existant, c'est une production électricité bas carbone, et pour l'instant, nous n'avons rien trouvé de mieux. Évitons de faire comme les Allemands ou plus récemment les Belges, n'arrêtons pas nos réacteurs en bon état, cela évitera de produire de électricité avec du gaz ou pire du charbon...
Je pense l'ASN digne de confiance et seule apte à juger de la prolongation ou non de ces réacteurs...

Le nucléaire est la seule énergie décarbonée disponible à ce jour et réellement durable, et ce au moins pour 60 ans, qui est la durée qu’on peut raisonnablement espérer pour une centrale, contrôlée tous les 10 ans par l’ASN et entretenue comme il se doit.
La centrale de Fessenheim aurait pu fonctionner encore 20 ans avec l'autorisation de l'ASN. La fermer pour la remplacer par des soit-disant énergies vertes est une erreur et contre productif vis-à-vis de l'objectif de décarbonation de la production électricité.

Les coûts annoncés pour les soit disant énergies vertes ne prennent pas en compte le fait qu’il faudra les remplacer tous les 20 ans, et qu’il faut absolument prévoir une énergie de remplacement décarbonée (pas de charbon, ni de gaz !) quand il n’y a pas de vent, ni de soleil (ce qui arrive chaque nuit !). Il faut aussi faut prévoir le coût de leur démantèlement (ce qui est fait pour le nucléaire).

Quoiqu’il en soit, affirmer que l’on puisse remplacer les centrales nucléaires actuelles par des énergies éoliennes ou solaire est une idée totalement fausse, qui ne supporte pas la comparaison des ordres de grandeur des puissances nécessaires.

Donc tout à fait d’accord pour maintenir les centrales nucléaire actuelles en fonctionnement, mais il faut laisser l’ASN donner son avis autorisé sur leur sûreté tous les 10 ans comme prévu, et un nouvel arrêté n’est pas utile pour avoir un avis supplémentaire à 35 ans, soit seulement 5 ans après les 30 ans.

La prolongation d'exploitation des réacteurs nucléaires français, et dans le monde, est une nécessité dans le contexte de réchauffement climatique actuel, aucune autre source de production d'électricité pilotable et faible émettrice de CO2 et autres GES, en dehors de l'hydraulique, ne permet de sécuriser le réseau électrique avec de kWh à faible intensité de GES.
EDF est un exploitant responsable qui fait de la sûreté une priorité absolue et l'ensemble de la chaine d'approvisionnement des partenaires industriels est engagé au côté de l'exploitant pour maintenir et améliorer en continue la sûreté des installations. La NRC aux Etats-Unis sur des réacteurs de technologie identique a déjà validé des licences d'exploitation à 80 ans.