Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans

En tant qu’ingénieur en conception industrielle et riverain de la centrale du Tricastin, je suis CONTRE la prolongation pour 10 années de fonctionnement supplémentaire de ce modèle de réacteur. Localement, ici, dans le milieu de l’industrie, il est de notoriété publique que la centrale est fatiguée. Des défauts sous le revêtement inox (que l’on appelle trivialement ‘’le beurrage’’) à l’intérieur de la paroi de cuve sont détectés à chaque scan de celles-ci lors des visites. L’altération de l’acier dans le temps et la modification de ses propriétés par le bombardement neutronique est clairement démontré. Alors pourquoi prolonger ce fonctionnement et faire augmenter les risques pour les populations riveraines, pour l’économie et l’environnement ? Pourquoi s’acharner à vouloir faire durer une technologie obsolète ?
L’ASN porte une grande responsabilité dans cette décision de prolonger (ou pas) pour 10 ans de fonctionnement supplémentaire. En cas d’accident, assumera t’elle ses responsabilités ? Quelle garantie l’ASN nous donne?

Consulter la population, et pas seulement les techniciens rémunérés pour cela, qui n'est pas d'accord ? A la seule condition que ce ne soit pas une consultation purement administrative menée par des fonctionnaires (rien contre les fonctionnaires: j'en suis un !) de la sureté nucléaire: comprendre une consultation bidon... Tant que l'ASN sera aussi soumis aux intérêts économiques de l'exploitant EDF, on peut douter qu'il en soit autrement et que la mission de cette Autorité, dite indépendante, soit menée à bien.
Qu'elle existe est une bonne chose pour contrôler les dérapages toujours possibles, et potentiellement dangereux, de l'industrie nucléaire,... mais contrôler réellement !... et ne pas autoriser des dérogations de délais à EDF, cela dès avant que des travaux de prolongation ne soient engagés, c a d dans les prescriptions ASN qu'on peut lire ici dans le projet de décision, à l'article 3, pages 3 et 4, .L'ASN laisse ainsi la liberté à EDF de ne pas respecter les dates prescrites avec un simple ustificatif et l'ASN ne prévoit aucune pénalité. De nombreuses autres "assouplissements", pour ne pas dire soumission ou aplatissement , sont ainsi prévus (cf le commentaire complet laissé par Stop Bugey).
C'est hélas devenu une habitude de l'ASN de laisser la bride sur le cou à EDF: il faut dire que l'animal (pardon EDF !) a bien du mal à tenir les délais et les prescriptions de sureté. On l'a vu pour les DUS, pour la cuve de l'EPR défaillante avant d'avoir servi (la permission de l'ASN de la garder le temps d'en fabriquer une en 2024 atteint le plus haut comique si l'EPR ne démarre pas avant 2023 comme cela pourrait être le cas).
C'est que le pauvre EDF est en plein dans une triple crise: technique (retards et malfaçons), financière (nécessitant le recours aux capitaux d'Etat -nos impots : a t on été consultés ?!), sociale (sous traitance et perte de compétences), qui va obliger à son démantelement (projet Hercule).
Lorsque des échéances sont fixées par l'ASN dans l'annexe 2 pour ces prescriptions de l'annexe 1, on constate que pour une grande majorité ces échéances sont reportées de 5 à 6 ans par rapport à la visite décennale. C'est particulièrement flagrant pour les réacteurs du Bugey. Alors, on prolonge de 10 ans les réacteurs de 40 ans avec un vernis de sureté... à partir de quand ? Quand ils auront bientôt 50 ans ?! De qui se moque t on ?
Il est déjà scandaleux que des prescriptions définies en 2014 sur le noyau dur ne soient pas encore réalisées en 2020, car ces prescriptions résultaient de la constatation d'insuffisances en matière de sûreté mises en évidence par l'accident de la centrale nucléaire de FukushimaDaiichi. Mais il encore plus scandaleux et totalement inadmissible que l'ASN accepte le report du traitement de ces prescriptions ND-A, ND-B et ND-C du noyaux dur aux échéances 2026 à 2029, soit ...oit 15 à 18 ans après l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi.
Il ne reste qu'une solution: sortir de l'impasse au plus vite. Les réacteurs 9000 MW doivent etre fermés au plus vite AVANT d'illusoires travaux couteux et peu utile au regard de la sureté.
Ceux du Bugey, les plus vieux, pourraient l'être les premiers, ...mais pas en 205-26, si par hasard la PPE de 2020 venait à être appliquée par un nouveau gouvernement et une EDF démenbrée. Les élus verts de la Métropole lyonnaise le demandent avant 2024, ceux de Grenoble paraissent sur la m^me position. La Coordination Stop Bugey demande l'arrêt immédiat: on n'en est pas loin ! Ce jour, seul Bugey 5 est en activité de production.
Eh, oui, comme à Flammanville, Tricastin, les arrêts de longue durée sans production électrique s'enchainent au cours des mois. Soyez lucides. Jeter l'éponge, ça fait moins mal que de se prendre des coups dans la tronche.
En tout cas, L'ASN sera comptable de son laxisme en cas de pépin. On ne lui souhaite pas... mais ces temps ci, vous avez remarqué, les pépins s'enchainent et s'accumulent !

Il faut arrêter de tourner en rond avec ce nucléaire qui finira par nous tuer tous. Cette industrie est mortelle à l'extraction, à la production et à la gestion des déchets qui ne cessent d'accroître. La production pollue toujours après 40 ans de service...
Il faut arrêter de s'obstiner à forcer le passage avec le nucléaire en détruisant des barrages pour de mauvaises raisons car en réalité la raison est de LAISSER LA PLACE au nucléaire.
Aussi, le développement éolien (sur terre car l'éolien en mer est absurde) et du photovoltaïque est faussement encouragé tant les contraintes sont importantes pour un montant facturé ridicule, surtout lorsqu'on le compare au PRIX de REVIENT REEL du nucléaire. L'énergie renouvelable est énergivore, certes, mais, par sa production, elle regagne ce qu'elle a consommé pour ensuite être totalement non polluante, CONTRAIREMENT au nucléaire qui pollue du début jusqu'à la fin, pour un pic lamentable et apocalyptique lors du démontage d'une centrale, technologie que nous n'avons même pas encore approfondi. Nous savons, par contre, que ce démontage coûtera EXTREMEMENT cher !
De plus, nous sommes dépendants de limportation de l'uranium provenant de l'étranger. Cela est générateur de conflits internationaux très sensibles et destructeurs.
OUVREZ LES YEUX ! OUVRONS LES YEUX !
Tout ceci n'enlève rien à la qualité de votre travail et au service rendu, pour lequel nous vous sommes très reconnaissant.
Mais il faut changer votre métier pour aller à fond dans le renouvelable. L'état doit vous aider dans ce grand virage indispensable.
Vous aurez alors bien plus de satisfaction professionnelle et pas de cas de conscience.

Un récent rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et de RTE (Réseau de transport d’électricité), qui n’a pas encore été rendu public, pourrait contrarier les projets nucléaires de l’État. Le site Contexte, qui a pu se procurer l’étude, explique, mardi 19 janvier, qu’un mix électrique fondé sur « des parts très élevées d’énergies renouvelables » est techniquement possible. Ce n’est pas la première fois qu’une institution parvient à de telles conclusions. L’Ademe avait déjà ouvert la voie en 2015 et provoqué la colère d’EDF, selon Contexte.

La particularité de ce nouveau rapport est d’avoir aussi été écrit par l’AIE, qui est comme le rappelle Contexte, « la gardienne du temple de l’orthodoxie énergétique ». Cette étude donne donc une nouvelle légitimité à ces projections et témoigne d’un changement de rapport de force.

Dans ce rapport, huit scénarios sont imaginés : les quatre premiers maintiennent une part de nucléaire dans le mix énergétique de 2050, entre 50 %, soit une stagnation par rapport aux objectifs actuels, et 20 %. Trois autres scénarios mettent la priorité sur le « renouvelables sans nouveau nucléaire » et enfin le dernier mise sur un mix 100 % énergies renouvelables.

Je m'oppose à la prolongation des centrales nucléaires pour plusieurs raisons :
d'abord, parce que la sécurité des installations n'est pas garanti et que la prolongation ne fait qu'accroitre ce risque (par exemple, le risque de submersion a failli transformé l'installation du Blayais en "Fukushima" à la française en 1999, ou encore les centrales de la région Rhône Alpes tel celle du Tricastin construites en zone sismique avec un risque sous évalué...). Les ingénieurs de mine, pourtant optimistes et favorables à cette industrie nucléariste, avaient conçu les installations pour une durée de vie limitée et toute nouvelle prolongation serait un non sens en terme de sécurité.
ensuite parce que le coût de cette prolongation est peu compatible avec l'évolution nécessaire en terme de politique énergétique (ce coût grève toute autre possibilité de transformer la politique énergétique du pays)
mais aussi parce que le nucléaire ne permet ni l'indépendance énergétique (les mines du Niger sont même une des sources du terrorisme dans cette partie du monde, entraînant la participation militaire de nos forces armées) ni la neutralité carbone (les énergies grises de cosntruction, le transport, la transformation des matières... ont un coût énergétique lourd en terme d'émission de carbone dans l'atmosphère).
enfin parce que cette industrie est étroitement liée à l'armement militaire nucléaire et que la France a signé des conventions pour en réduire la production.
Renoncer à cette solution passéiste, c'est envisager un avenir possible pour notre pays, tant en terme d'énergie que pour sa sécurité environnementale, sanitaire... et économique

Le nucléaire français est une énergie sûre, contrôlée par l'ASN avec une grande rigueur. Nous voulons une énergie décarbonnée, une région conciliant ses besoins énergétiques avec la capacité de production en local (et non aller acheter de l'électricité "charbon" d'un autre pays pour compenser notre manque de capacité). La centrale du Bugey produit 40% de la consommation en énergie de la région Auvergne Rhône Alpes, être en autosuffisance est essentiel pour se développer.

Une augmentation du niveau de sûreté s'est opérée via la période Grand Carénage. Cette augmentation fait de Bugey la centrale avec un des plus haut niveau d'exigences en France. L'ASN nous démontre tous les jours le sérieux de l'opération Grand Carénage avec des inspections plusieurs fois par semaine.

Nous voulons aussi un secteur industriel et compétitif pour la région, la centrale étant l'un des premiers employeurs de l'Ain. En 2020, c'est plus de 93 millions d'euros de contrats pour la réunion avec pas moins de 586 entreprises locales sollicitées. La centrale réalise 45% des achats en local sur la région. C'est un acteur économique incontournable qui fait de la région Rhone Alpes Auvergne, une région dynamique et en pleine activité. Nous voulons que nos enfants puissent travailler dans la région avec un tissu économique fort et pérenne, et non une région sinistrée.

Enfin, nous voulons augmenter la capacité de la région en énergie, pour se faire 2 EPR sont à construire au plus vite. Beaucoup de régions se battent pour accueillir 2 EPR car elles ont compris l'intérêt de cette énergie sans carbone et l'intérêt pour le développement local. Nous aussi, battons nous pour 2 EPR à Bugey. Ne soyons pas à la traine et ne soyons pas dupes dans cette bataille qui s'engage entre régions pour accueillir 2 EPR : 64% des français considèrent aujourd'hui que la filière nucléaire a un avenir durable et y est favorable. C'est une filière d'excellence française et nous devons en être fièrs.

Je suis défavorable au maintien en service des centrales nucléairesz au dele de 40 ans. D'une part l'électricité produite par ces centrales n'est pas aussi neutre en carbone que l'on veut bien dire. L'extraction de l'uranium, son transport, son conditionnement sont producteurs de carbone que nous laissons à la charge des pays producteurs. Par ailleurs, même avec de grandes mesures de sécurité, personne ne peut assurer qu'il n'y aura jamais d'accident nucléaire et l'actualité nous a prouvé que la gestion d'un tel accident est extremement difficile.

Un récent rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et de RTE (Réseau de transport d’électricité), qui n’a pas encore été rendu public, pourrait contrarier les projets nucléaires de l’État. Le site Contexte, qui a pu se procurer l’étude, explique, mardi 19 janvier, qu’un mix électrique fondé sur « des parts très élevées d’énergies renouvelables » est techniquement possible. Ce n’est pas la première fois qu’une institution parvient à de telles conclusions. L’Ademe avait déjà ouvert la voie en 2015 et provoqué la colère d’EDF, selon Contexte.

La particularité de ce nouveau rapport est d’avoir aussi été écrit par l’AIE, qui est comme le rappelle Contexte, « la gardienne du temple de l’orthodoxie énergétique ». Cette étude donne donc une nouvelle légitimité à ces projections et témoigne d’un changement de rapport de force.

Dans ce rapport, huit scénarios sont imaginés : les quatre premiers maintiennent une part de nucléaire dans le mix énergétique de 2050, entre 50 %, soit une stagnation par rapport aux objectifs actuels, et 20 %. Trois autres scénarios mettent la priorité sur le « renouvelables sans nouveau nucléaire » et enfin le dernier mise sur un mix 100 % énergies renouvelables.

Nos centrales sont suivies et semble être sans cesse en amélioration continue de la sureté de nos centrales. EDF avec l' ASN semble faire un bon travail. Et le résultat est la , le travail des équipes dans les centrales depuis 40 ans montre une maitrise de l'outil de production d'énergie.
Tout n'est pas parfait, mais les sujets sont maitrisés. L'age de 40 ans ayant été mit arbitrairement, il n'y a aucune raison que ce soit l'âge qui définisse la fin de vie d'une centrale . Mais bien l' état des structures et du matériels pour rester a un niveau de sureté maitrisée.

Et pour respecter nos objectifs de C02 , je ne vois pas a court terme comment s'en passer.
L' Allemagne qui a diminuer l'Energie nucléaire n'a pas baissé sa pollution. Ils ont installé 60GW d'éolienne mais en parallèle ils ont l'équivalent en énergie pilotable : centrale charbon et gaz. Le résultat est que le CO2 émit pour la production d'électricité par l'Allemagne est 4 fois supérieur a la France dés que les Eoliennes travail sous les 30%. Ce qui est plutôt courant.
L'intégration d'éolienne dans notre mix énergétique aura les mêmes conséquences. Nous serons obligé de continuer a faire travailler nos centrales fioul/ gaz très réactifs et a un prix élevé du MW , MWh. Et polluant aussi. Certain dirait mais l'hydroélectrique? oui oui , elle existe et est déjà utilisé au max de ces capacités ( avant l'arrivé des éoliennes ) et ne permettait quand même pas de faire le suivie de la courbe de consommation.
Refaire des STEP ou des barrages Hydraulique? Les mêmes qui veulent fermer les centrales sont les mêmes qui se battent contre la constructions de barrages. Un petit barrage de 4m pour faire une réserve d'eau pour les paysans a mis 15 ans pour avoir des autorisations et -de 1 ans par une Ministre pour l'annuler après des manifestations écolos qui a eu une conséquence désastreuse . Donc espérer faire un barrage de 100m de haut demandera un demi siècle ... Et c'est la meme chose pour le stockage d'air sous pression sous terre.
Question culture Générale : Quels sont les pays qui rejette moins de C02 que la France en europe ? Et sans nucleaire ? Suede +95% hydro ( Energie pilotable) .
Donc a long terme , il nous faut plus d'hydro. Car cette solution fonctionne et les autres solutions qu'on entant c'est du lobi écolo.

Car l'autre solution de stokages que l'on entend c'est les batteries. Du coup on oblique au reseau a acheter l'electricité des eoliennes à 60- 90 euros le MWh . S'il y en a pas besoin , il va la stocker dans des batteries ou le réseau payera ensuite encore entre env 100 E/MWh pour remettre l'Energie dans le réseau. Et comme tout les stockages restent chez EDF, cela va entrainer la destruction d' EDF par ces investissements lourds qui ne permettront jamais d'avoir un retour sur investissement. A moins d'augmenter drastiquement le prix de l'électricité.

Pour continuer a baisser notre pollution il faut continuer a pousser a installer des chauffages électriques au lieu du gaz.
Ces 20 dernières années , le gaz a été poussé pour éviter d'augmenter les pics de consommation. Mais c'est polluant. Revenir a l'électricité vont faire que les pics vont continuer à exister et donc nous aurons besoin de produire plus d'électricité pilotable.
Se séparer des centrales bas carbones, alors que toute une politique écolo a été poussé pour augmenter la consommation d'électricité, serait anti "lutte contre réchauffement climatique".

32 réacteurs nucléaires du modèle REP 900 Mwe (conçus à la fin des année 60 pour durer 30 ans) pourraient une nouvelle fois, voir leur durée de fonctionnement prolongée de 10 ans par l'ASN, jusqu'à 50 ans. Cette décision aura un véritable impact sur la sûreté nucléaire dans nos territoires et notamment en Auvergne Rhône Alpes. Elle ne peut être prise pour répondre à des problèmes financiers de l'exploitant (difficulté à faire face au démantèlement, souhait d'EDF de rentabiliser au maximum les installations existantes jusqu’à 60 ans, incapacité de produire les nouveaux EPR dans les délais). Ce choix ne doit pas non plus être fait pour répondre à notre incapacité idéologique à investir massivement dans la transition énergétique et les énergies renouvelables. Les milliards fléchés par EDF pour prolonger ces réacteurs devraient plutôt nous permettre de bâtir une politique durable et écologique de l’énergie.

Pour préciser mon propos, plusieurs raisons techniques et financières m’amènent à dénoncer la prolongation de ces réacteurs :
- résistance aux séismes.
En 1970, les risques sismiques dus aux spécificités géologiques de la vallée du Rhône n’ont pas été correctement évalués. Dernièrement le séisme au Teil (07) en novembre 2019, a rappelé que la probabilité de ce genre d’évènement était loin d’être négligeable comme on le pensait à l’époque. Nos vieilles centrales ne résisteraient pas à un séisme majeur. Peut on s’en remettre au hasard de la géologie pour assurer la sécurité des riverains? Les bâtiments réacteurs ainsi que les piscines de refroidissement devraient être posés sur des plots para-sismiques, ces modifications sont impossibles à réaliser sur l'existant, les réacteurs situés en zone sismique et ne satisfaisant pas cette condition de sûreté primordiale doivent être arrêtés. (En Auvergne Rhône Alpes, seule la centrale nucléaire de Cruas répond à ces normes).

- problèmes de refroidissement, résilience au changement climatique.
Les réacteurs du Bugey, de St Alban, de Cruas et du Tricastin, utilisent l’eau du Rhône pour leur refroidissement. En 1970, les ingénieurs n’avaient pas imaginé que le changement climatique ferait fondre les glaciers des Alpes et réchauffer le Rhône, au point de devoir arrêter rapidement plusieurs réacteurs pendant les épisodes de canicule en 2019. Il est aberrant d’investir encore de l’argent public dans des solutions techniques que l’on sait aujourd’hui inadaptées aux contraintes du changement climatique.

- les défauts de fabrication.
Certains éléments essentiels à la sûreté comportent des défauts majeurs et doivent être changés. L’exemple de la cuve du réacteur 1 de Tricastin est signifiant. Lors du forgeage puis du soudage de l’acier, des fissures sont apparues dans l’enveloppe du cœurs nucléaire. Après 40 ans de dilations thermiques et d’irradiation, la cuve n’assure plus aujourd’hui le meilleur niveau de sûreté.Il est irresponsable d’accepter dix années de fonctionnement supplémentaire avec une sûreté dégradée sur nombre de réacteurs.

- précarité des travailleurs sous-traitants, perte de compétences internes.
Les politiques successives de diminution de la masse salariale d’EDF, ont amené à sous-traiter massivement des taches pourtant essentielles pour la sûreté. L’emploi de prestataires sous-traitants n’ayant pas droit aux mêmes conditions de travail ou de formation que les salariés d’EDF, conduit à de nombreux dysfonctionnements dans le suivi des procédures de fonctionnement ou de maintenance. Ces dysfonctionnements sont régulièrement relevé par l’ASN, mais ils n’entraînent pas de mesures coercitives sur l’exploitant. Plutôt que de pécher par manque d’autorité, l’ASN doit imposer à EDF une meilleure politique de gestion de ses ressources humaines afin de garantir le plus haut niveau de compétence des travailleurs du nucléaire !

- coûts des travaux / investissement d’avenir
Bien que volontairement sous-estimés à 50 milliard d'euros par EDF, les coûts des travaux envisagés par l’exploitant sont faramineux. En attribuant un budget énorme à ces projets de prolongation, on se désinvestit du financement de la transition énergétique et du développement des énergies renouvelables qui sont pourtant financièrement plus rentables (Selon les données collectées par le World Nuclear Industry Status Report (WNISR), le coût de production du nucléaire varie désormais entre 112 à 189 dollars le mégawattheure contre 36 à 44 dollars pour l'énergie solaire et 29 à 56 dollars pour l'énergie éolienne.)
On ne peut accepter un investissement qui s'apparente à la mise sous perfusion d’une industrie dépassée plutôt qu’un investissement pour assurer l’avenir énergétique et écologique des générations futures.
En tant que candidate des écologistes à la présidence de la région AURA, je m’oppose à la prolongation des vieux réacteurs nucléaires REP 900 MW.

Fabienne Grébert, conseillère régionale Auvergne Rhône-Alpes, candidate des écologistes à la présidence de la Région AURA

Il est urgent de diversifier notre source de production en énergie et d'arrêter de tout miser sur le nucléaire pour les raisons suivantes:
- gouffre financier
- les conséquences d'un accident nucléaire serait incommensurable pour un pays comme la France et pour nos voisins européens
- pas de solution viable pour gérer les déchets
- pas d'indépendance sur l'approvisionnement en uranium
En prolongeant d'années en années le fonctionnement de vieilles centrales nucléaires, vous mettez en danger la vie de nombreux français et européen.
Alors que des alternatives existent et nous pouvons créer beaucoup d'emplois dans les énergies renouvelables qui intéressent fortement les nouvelles générations.
Innovons dans les nouvelles sources d'énergie ! Finançons l'avenir et pas le passé !

La science a bon dos !
Elle ne peut exclure la rupture brutale d'une cuve.
Elle ne peut exclure Fukushima en France.
Elle assure que la toxicité radiologique et chimique des combustibles usés, plutonium va nous empoisonner pendant 100000 ans.
Elle assure qu'une catastrophe Fukushima est infiniment pire que la COVID-19 donc que toutes vos entreprises mises à mal et sous transfusion de subventions publiques par la COVID-19 ne résisteront pas à Fukushima en France et qu'il va falloir mettre la clé sous la porte.
Elle assure que mieux vaut prévenir que guérir surtout quand c'est inguérissable (même les 1000 milliards d'euros de "nettoyage" ne répareront jamais l'irréparable).
Laissez vos dogmes et vos idéologies et soyez pragmatiques. Quand la branche tombera, vous tomberez avec, vous, votre entreprise, vos employés et vos bénéfices.
La science n'a que faire de la politique.
La science n'a que faire des bénéfices.
La science recherche le savoir et la connaissance qui ont beaucoup plus de valeur que l'argent.
Si le progrès se retourne contre l'homme, il faut redéfinir le progrès.
Ce n'est pas l'homme qui doit être au service de l'argent et du progrès, c'est l'argent et le progrès qui doivent être au service de l'homme.
Sinon l'homme est esclave.
Nous ne sommes pas des esclaves mais des hommes libres et égaux en droit.
Je revendique la très belle devise de notre République Française : "Liberté, égalité, fraternité".
Liberté grâce à la connaissance et au savoir (donc à la science publique et libre au service de la collectivité et pas seulement au service des intérêts particuliers).