Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans

"permettant de faire face à des niveaux d’aléa sismique plus élevés"
Ne faudrait-il pas aussi reconsidérer la nature de l'aléa sismique [in ECS-ND7] ? L'aléa sismique est considéré par ses impacts de surface liés à l'accélération, car la région est faiblement sismique. Or le séisme du Teil du 11/11/2019 a montré (Ritz et al 2020) que des défomations importantes de la surface (15-20 cm) pouvaient survenir dans une zone avec des contraintes tectoniques faibles (à cause d'un hypocentre très superficiel).

Ritz et al. 2020. Surface rupture and shallow fault reactivation during the 2019 Mw 4.9 Le Teil earthquake, France. Nature Communications Earth & Environment https://doi.org/10.1038/s43247-020-0012-z

L'industrie de la fission de l'uranium-235 c'est le vecteur de l'idée fausse selon laquelle la croissance infinie dans un monde fini est possible. On aboutit in fine à une pollution infinie à cause de sources d'énergie sales qu'on va voler chez les autres pour s'en empiffrer jusqu'à en vomir (uranium, charbon, pétrole gaz) bradées et gaspillées avec destruction de l'écosystème donc destruction de l'homme. L'EPR chinois ne dédouane absolument pas l'irresponsabilité d'EDF et de la France, à cause de la prolifération nucléaire et de cette trahison derrière le dos du peuple en faveur d'un État non démocratique et cela ne lui fait pas honneur car elle fait n'importe quoi pour liquider sa camelote à perte avec notre argent comme en Finlande (abominable gabegie d'argent public et encore heureux que la Finlande soit un pays démocratique). L'argutie selon laquelle un dispositif initialement prévu pour 40 ans peut finalement en faire 60, 80 et pourquoi pas 100 voire 150 pendant qu'on y est absurde (c'est de la propagande, comme d'habitude). Plus c'est gros mieux ça passe. Quid de la fragilisation de l'acier sous irradiation ? Je sais très bien que le lobby nucléocrate s'en fout complètement et qu'elle se fout complètement aussi des risques d'attentats et de Fukushima, car elle n'a plus les pieds sur terre et est dans le délire C'est évident et inquiétant. Il n'y a plus que la fuite en avant qui compte. On avance pour ne pas tomber, comme le cycliste. C'est irresponsable, criminel et ça ne peut que mal finir. C'est idiot de sacrifier inutilement la France pour une connerie que l'on refuse obstinément d'admettre. Elle mérite bien mieux que ça. Elle est bien mieux servie que l'Allemagne en énergie renouvelable. Elle a énormément de ressources et de ressource. Malheureusement, on a interdiction d'y toucher, à part pour piloter notre tocard national qui nous fout la honte (uranium et diesel sont les deux mamelles de la France). Mais la France est la France, avec ses coqs arrogants (X-mine) à l'esprit chagrin qui n'écoutent personne, à part eux-mêmes et qui font chier tout le monde sur leur tas de fumier. C'est juste la honte, pour nous Français, par rapport à nos voisins, d'être dirigés par ce genre de guignols. Et on ne peut rien faire de bien, en Europe, tant que ça perdure (50 ans d'immobilisme). D'ailleurs ça se voit très bien que notre politique énergétique ne fonctionne pas et est en faillite complète (EDF en faillite, AREVA en faillite, EPR bradés aux chinois qui veulent nous bouffer, vieilles guimbardes prêtes à nous péter à la tronche, EPR prêt à nous péter à la tronche, à côté de la Hague, des centaines et des centaines de piscines de déchets à vie longue et des tonnes de plutonium dont on ne sait que faire et qui n'ont absolument rien de valorisable à part tricher dans les calculs pour mentir aux gens comme d'habtude). On attend quoi ? L'accident ? L'ASN doit éviter ça à tout prix, c'est son job.

Quelques esprits chagrins verront dans la volonté de prolonger l’exploitation des réacteurs de 900 MW (héritiers du plan Messmer et de ses suites giscardiennes) une nécessité, au regard de la difficulté foncière que rencontre aujourd’hui EDF pour construire l’EPR de Flamanville, pionnier de la nouvelle génération (et bien que deux réacteurs de ce type fonctionnent déjà en Chine et font montre de performances exceptionnelles, dédouanant ainsi la technologie EPR).

Raisonner ainsi serait prendre un raccourci, certes tentant, mais surtout, bien peu pertinent.
Les réacteurs nucléaires sont en effet des outils « durables », les faire durer est donc logique, tant que les composants, non remplaçables, dont la santé détermine la capacité à continuer l’exploitation, possèdent encore le potentiel adéquat (cuve du réacteur, enceinte de confinement).

Par ailleurs, le référentiel de sûreté auquel on mesure la conformité de ces réacteurs évolue de manière continue depuis leur conception, fruit de l’évolution des connaissances scientifiques et techniques et du retour d’expérience d’exploitation, national et aussi mondial (incluant les enseignements tirés des accidents majeurs).
Cette échelle mobile de la sûreté est une spécificité française et c’est à cette jauge, constamment réévaluée, que chacun des réacteurs est confronté, en particulier lors des examens décennaux, comme celui objet de cette enquête.
Ceci conduit, chaque fois, à une remise à niveau (technique et/ou organisationnelle), approuvée par les Autorités de contrôle (l’ASN), pour que le réacteur concerné puisse poursuivre son exploitation.
A la différence d’autres pays (dont les USA) il n’y a pas, en France, de durée limite d’exploitation incluse dans les autorisations de création des réacteurs, mais l’obligation de rester conformes à la norme évolutive précitée, ce qui est particulièrement exigeant pour l’Exploitant des ouvrages et devrait rasséréner l’opinion.
Autre point de comparaison permettant de pondérer davantage cette confiance, aux USA, des réacteurs semblables a ceux de la famille 900 MW, puisqu’ayant servi de modèles au moment de leur construction, sont toujours en service et ont même reçu l’autorisation d’exploitation pour 60 ans, cette durée ne constituant pas une butée (des dossiers génériques visant 80 ans étant en cours d’instruction).

Les réacteurs nucléaires (dont ceux de la famille 900 MW) rendent d’insignes services, capables de production de masse, ils s’adaptent à la demande (c’est à dire aux besoins ponctuels et cycliques du réseau, yc en miroir des fournitures EnR intermittentes et prioritaires), en émettant très peu de GES.
A propos, les arguments qu’on peut lire ici et là, y compris dans des publications ayant pignon sur rue et qui voudraient montrer que le nucléaire est loin d’être « GES free », sont en réalité des arguties. Même en considérant toute la chaine, de la mine à la déconstruction, le kWh nucléaire est très peu « carboné », moins encore que le solaire et l’éolien.

Matières et déchets radioactifs : un enjeu public

D’après l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), plus de 1 620 000 m3 de déchets radioactifs s’accumulent sur le territoire français, dont 59 % sont directement issus des centrales nucléaires et des activités de l’industrie électro-nucléaire. Et derrière ces chiffres, déjà colossaux, se cache un petit tour de passe-passe sémantique : ne sont pas comptabilisés comme « déchets nucléaires » tout un ensemble de produits radioactifs, générés par les activités d’EDF et Orano (ex-Areva), mais pour lesquels « une utilisation ultérieure est prévue ou envisagée ». Dans le jargon nucléaire, on appelle ça des « matières radioactives ». Dans les faits, ce sont par exemple des tonnes de combustibles usés qui sont entreposées et devraient être comptabilisées comme des déchets nucléaires, faute de valorisation.

Pourquoi cela nous concerne-t-il toutes et tous ? D’abord parce qu’aucune région n’est aujourd’hui épargnée par la présence de ces déchets nucléaires. Ensuite parce que, depuis des décennies, leur volume ne cesse de croître sans qu’aucune solution pérenne n’ait encore été trouvée, jusqu’à la saturation.
Gestion des déchets nucléaires : gare aux fausses solutions

Il fut un temps où l’industrie nucléaire, pour cacher ces vilains déchets radioactifs, se contentait de les jeter à la mer. Aujourd’hui, elle propose à nouveau de dissimuler les déchets les plus dangereux en les enfouissant à 500 mètres sous terre, à Bure, dans la Meuse. C’est le projet Cigéo, qui pose en réalité plus de questions qu’il n’apporte de réponses aux enjeux des déchets hautement radioactifs : risque d’incendie et d’inondation, corrosion des conteneurs, incertitudes sur l’évolution des sous-sols et impossibilité de revenir en arrière si, enfin, une solution technique était trouvée par nos descendants au cours des siècles à venir.
Retraiter les déchets nucléaires n’est pas recycler

Et si on les recyclait, ces déchets nucléaires, alors ? C’est ce que voudrait faire croire EDF et Orano en maintenant à tout prix une filière dite de « retraitement du combustible usé ». Initialement mise en place pour extraire du plutonium (pour des besoins militaires), cette filière a perduré en entretenant le mythe d’un possible recyclage du combustible usé, sorti des réacteurs nucléaires. Techniquement, une partie de ce combustible usé peut être réutilisé pour créer du MOX, un autre type de combustible, ce que fait Orano. Dans les faits, ces opérations de retraitement ne permettent en réalité de recycler qu’1% du combustible usé. Et surtout, elles génèrent de nouveaux déchets radioactifs, dont certains sont extrêmement dangereux.
Quand les déchets voyagent parmi nous

En plus de produire des déchets supplémentaires, ces opérations de traitement génèrent aussi des transports de déchets dangereux : les combustibles usés quittent les 58 réacteurs français pour converger, par voie ferrée, vers la Hague (dans la Manche) ; les convois de plutonium traversent la France, de la Hague vers l’usine de Marcoule (dans le Gard) par camion ; le MOX est acheminé de Marcoule vers les réacteurs capables de tourner avec ; le MOX usé repart à… la Hague, où il est entreposé sans perspective de réutilisation.

Vous avez donc sans doute croisé, à votre insu, l’un des quelque 19 000 convois de matières et déchets radioactifs qui circulent chaque année, dont une centaine de plutonium (l’une des matières les plus radio-toxiques qui, détournée, peut servir à la fabrication de bombes sales), que ce soit sur l’autoroute du Soleil, dans la gare RER de Versailles ou sur la rocade de Rennes. (source site Greenpeace)

Mon inquiétude se porte sur le risque élevé de rupture brutale par choc froid sous pression des cuves au delà de 40 ans.Les caractéristiques de l'acier de la cuve contenant le coeur sont modifiées, ceci est du à un vieillissement de l'acier soumis à l'irradiation.
Je ne pense pas que la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au delà de 40 ans soit une sage décision, je résonne en tant que bon père de famille qui souhaite protéger sa famille...
Je fais parti du conseil municipal dans un village situé à côté de Fessenheim, mon optique est de sortir du Nucléaire.

Je trouve incroyable que certains puissent avancer que les installations de parc éoliens/solaire se fasse sans concertation des populations. Ils devraient s'intéresser de plus près à ce sujet, car consultations des citoyens il y a. Le fait est que peu de personnes s'y intéressent aujourd'hui et ne participent à ces débats. Par contre, à l'époque des constructions des centrales nucléaires dans les années 70-80, EDF avait tout loisir de choisir ses lieux d'implantation, sans consultation véritable, en faisant miroiter le bonheur à venir à toutes et tous, en promettant une énergie propre et pas chère. Propre, aujourd'hui, on en est loin, avec les incidents relevés par l'ASN elle-même et les rejets radioactifs réalisés dans la nature par certaines centrales, tout simplement parce que les filtres en place ne permettent pas de bloquer ces déchets !

Une alternative mise en avant depuis de longues années et pas suffisamment exploitée, en tout cas par notre pays, est l'exploitation des courants marins. Production stable sur l'année, régulable en fonction des pics de besoins à l'envers du nucléaire.

Pourquoi donc ne nous engouffrons nous pas dans cette voie avec notre littoral qui fait des envieux en Europe pour ce type d'exploitation...

Le parc Français est de moins en moins sûr. Les centrales nucléaires ne sont pas pilotables. C'est l'hydraulique qui est pilotable donc les sources renouvelables (on ouvre ou on ferme la vanne quand on veut et comme on veut). Aucune indépendance énergétique si on va chercher son uranium, son pétrole, son charbon, son gaz à l'étranger et si on refuse d'utiliser les sources d'énergie renouvelables qu'on a chez nous pour des raisons idéologiques. La fission de l'uranium-235 a un rendement nul car on dégrade toute l'énergie nucléaire noble en chaleur sur 100000 ans d'empoisonnement. La radioactivité est bien où elle est, pas la peine d'aller remuer la merde. Et, tout comme les Allemands, nous ne devons jamais oublier Fukushima et Tchernobyl. Si ça se produit en France, la France est foutue.

Ce n'est pas parce qu'on est spécialiste du domaine de la guillotine que ça autorise à poursuive la peine de mort. Idem pour les spécialistes du domaine de la chaise électrique. Peu importe. Ce qui compte c'est l'intérêt supérieur de l'humanité, forcément desservi par le mensonge. Les spécialistes doivent être indépendants de leur employeur (EDF), sinon, ils mentent pour sauver leur entreprise et leur emploi. Leur avis est moins valable que celui d'un scientifique indépendant ou étranger (par exemple un scientifique Allemand qui craint d'être contaminé) et moins valable qu'un citoyen qui paye pour les centrales nucléaires qu'on lui impose et qui voit que son argent ne sert à rien puisqu'on est toujours dans la mouise avec notre nucléaire qui nous bloque avec ses équations sans solution (déchets, démantèlement, accidents non assurés, risque grandissant et de plus en plus probable de contamination du pays si on persévère dans l'erreur ou à cause des attentats, trou sans fond de l'argent public, EDF en faillite, AREVA en faillite et premiers ministres anciens directeurs d'AREVA et ministres de l'environnement qui sautent les uns après les autres dès qu'ils ne caressent pas le lobby nucléocrate dans le sens du poil, le président appuie sur le bouton du siège éjectable).

Je ne reviendrai pas sur l’exposé très complet de LION publié le 04/12/2020 à 22 :24 : tout y est écrit par un spécialiste du domaine. Juste quelques points pour insister.
Aux USA, les réacteurs construits par Westinghouse suivant la licence accordée pour construire les 900 MWe des paliers CP0 et CPY avaient été autorisés pour 40 ans d’exploitation, puis par tranches de 20 ans accordées par la NRC. En France, les exigences de sûreté sont bien plus sévères, puisque tous les 10 ans une inspection générale du réacteur est effectuée par l’Autorité de sûreté nucléaire (l’ASN), avec des demandes de mise à niveau de la sûreté en fonction du retour d’expérience de l’exploitation des réacteurs français, de l’évolution des études de risques (réévaluation du risque sismique, par exemple), et de l’expérience internationale. C’est ainsi que des leçons ont été tirées de l’accident de TMI, au niveau des équipements (recombineurs d’hydrogène dans le bâtiment réacteur, pièges à césium pour permettre des relâchements de pression dans l’enceinte de confinement), du contrôle commande (révision des informations présentées à l’opérateur), des procédures de pilotage de la situation accidentelle (procédures ultimes et approche par état). De l’accident de Tchernobyl, avec des réacteurs d’une conception complètement différente, c’est le comportement du personnel qui a ont fait l’objet de retour d’expérience : la « culture de sureté » a été définie, et elle est le fondement de la formation du personnel en matière de comportement. Enfin, l’accident de Fukushima a montré qu’une cause externe pouvait impacter tout un site, et des mesures sont prises pour accroître la capacité de réponse en cas d’agression majeure : permanence des sources froides, diesels d’ultime secours pour assurer le refroidissement des cœurs des réacteurs, renforcement du cuvelage de béton afin de faire face au risque ultime de fusion du cœur du réacteur, mise en place d’un centre de crise permettant de piloter à distance les équipements de sureté.
L’ensemble de ces mesures de mise à niveau de sureté, qui accompagnent la maintenance (révision ou remplacement des équipements de production de chaleur et d’électricité : générateurs de vapeur, turbine, alternateur, condenseur, transformateur), constituent le « grand carénage » prévu pour prolonger la durée de vie des réacteurs d’au moins 10 ans.
Ces mesures complémentaires permettront de garantir qu’en cas d’accident grave l’évacuation durable de la population avoisinante ne sera pas nécessaire, et que la nappe phréatique ne sera pas polluée.
Ainsi, les centrales de 900 MWe auront été totalement rénovées, aux normes de sureté les plus actuelles des réacteurs de génération III. Et l’âge de leur premier béton ne sera pas un critère : reproche-t-on à la Tour Eiffel d’être plus que centenaire ?

Pas carboné mon œil ! On ne compte pas ce qui dérange (extraction, démantèlement, déchets, accidents à venir) et ceux qui donnent un chiffre (g de CO2/kWh) mentent car c'est humainement impossible de prédire l'avenir (on peut tout de même prédire que l'avenir que le lobby du nucléaire nous prépare en nous mettant devant le fait accompli et en nous faisant persister dans l'erreur est très très sombre et que la seule façon de l'éclaircir est de passer à autre chose et d'admettre les erreurs et les mensonges, de demander pardon et de ne plus recommencer). Ce qui est pilotable, c'est l'hydroélectrique donc le renouvelable et pas du tout les centrales nucléaires (qui ont un régime de production constant, de jour comme de nuit qu'on ait ou pas besoin d'énergie) ni l'EDF et la France est bien mal pilotée avec tous ces zozos à sa tête. Mettre toute sa confiance dans une installation vieillissante et faire des frais ne résoudra rien mais ne pourra que nous enfermer dans un cercle vicieux. C'est comme lorsqu'une voiture est trop vieille ça ne sert plus à rien de dépenser trop d'argent pour réparer alors que ça casse de tous les côtés à la fois. Dans le cas d'une centrale, l'accident est mortel, irréparable et irréversible. L'entêtement dans le nucléaire est purement idéologique et sans fondement solide et il n'y a aucune raison de s'enorgueillir. Il y plutôt des raisons d'avoir honte par rapport aux autres pays européens qui vont se faire contaminer à cause de nous et à cause de nos mensonges (indépendance énergétique de mon cul car nous n'avons pas d'uranium) et de notre retard dans le renouvelable et du retard de l'Europe dans le renouvelable à cause de notre immobilisme imposé par l'EDF et l'État Français qui mentent à tout le monde (nous, les Français et tous nos voisins européens). On ne peut rien construire de bien au niveau européen si tout est basé sur le mensonge et la mauvaise foi.