Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans

Je pense qu'il ne faut pas faire la 4° Visite décennale des réacteurs de 900 MW lors de leur arrivée à 40 ans d'exploitation.
- Ces réacteur sont vieux et ont été prévue à l'origine pour fonctionner 40 ans.
- Des éléments primordiale comme la cuve ne peuvent être changé et les fissures se multiplies;
- les réacteurs de 40 ans sont de plus en plus en arrêt technique et donc de moins en moins performant
- il y a de plus en plus de fuite et de risque de contamination de nappe phréatiques comme cela s'est fait au Bugey
- il y a de plus en plus de risque d'accident qui peuvent être très graves. Ce n'est pas pour rien que le ville et le canton de Genève ont porté pleinte contre les risques engendrés par les 4 réacteurs du Bugey.
- j'ai quitté EDF ou un fournisseur 100% renouvelable en 2007 suite au refus d'EDF de se tourner vers un avenir moins polluant, car le nucléaire est extrémement polluant pour nous et pour les gens qui vivront dans des mlliers d'années. Il n'est pas normal qu'EDF soit financé par des aides de l'Etat pour la poursuite du fonctionnement de vieux réacteurs peu performant.
- les milliards d'euros que seront dépensés pour mettre les vieux réacteurs aux normes actuelles s de sécurité priverons de financement les alternatives que pourrait prendre la France pour une rééelle transition énergétique vers sur 100 % renouvelable qui est parfaitement réalisable selon les sccénarios de l'ADEME ou de négaWatt.
- Je suis donc contre le prolongement de l'exploitation des réacteurs nucléaire après 40 ans.
Cordialement

Le vieillissement de toute installation ou équipement industriel, s’accompagne inévitablement d’une consommation des marges de sécurité de conception initialement prévues.
Il en va des aéronefs comme des installations nucléaires de base, dont les cycles opérationnels « fatiguent » dans un cas, la voilure, et dans l’autre les systèmes mécaniques (sous l’effet des contraintes thermiques, mécaniques, chimiques, radiologiques….)
Cette consommation des marges de sécurité des équipements nucléaires, notamment sous l’effet de la fluence, est d’autant plus critique que les équipements concernés (comme les cuves des réacteurs) ne sont pas remplaçables.
Il est extrêmement fâcheux que la doctrine de l’ASN en matière de consommation des marges de sécurité des INB, dont les réacteurs de 900 MWe, n’apparaisse pas dans le document soumis à consultation du public.
Même si les marges de sécurité doivent s’analyser réacteur par réacteur en fonction de leurs anomalies et/ou écarts spécifiques (notamment défauts cuves, ou tubulures…), l’ASN devrait afficher très clairement ses principes directeurs en matière de consommation des marges de sécurité des réacteurs de 900 MWe, dont EDF envisage de prolonger la durée de vie au-delà des 40 années envisagées lors de leur conception.

LA question n'est pas de savoir si on veut sortir du nucléaire, mais comment en sortir ?
Si sortir du nucléaire implique de recourir massivement à des énergies fossiles aggravant le réchauffement climatiques, la réponse est non il ne faut pas en sortir. (et oui je pense à l'Allemagne qui as fait ce choix absurde parce qu'ils ont des mines de charbons). La fission est une alternative intéressante mais pas encore mure comme beaucoup d'autres énergies alternatives.
En conclusion, il faut maintenir en fonctionnement les centrales nucléaires actuel tout en cherchant activement un remplaçant viable et utilisable au nucléaire.

1) il est bien sûr de notoriété public que les "vrais" écologistes , car "sérieux" sont à minima pro-nucleaires... Et en tous cas, certainement pas en faveur de la sobriété énergétique...
2) les coûts du nucléaire allant devenir de plus en plus faramineux, la hausse tarifaire déjà programmée la suit sensiblement, et le prix pour les usagers augmentera en conséquence :
- coût du grand carénage : 100 milliards d'euros selon la CDC,
- l'EPR de Flamanville c'est 9 milliards d'euros pour l'instant... 6 de plus et c'est donc plus de 50 milliards qu'il faudra lâcher,
- le coût du stockage des déchets radioactifs, un chantier autours de 30 milliards,
- les arrêts pour maintenance plus long du fait de la vétusté des installations de plus de 40 ans: remise en fonction récurrente des centrales à énergie fossile (augmentation des émissions de GES) et baisse de la part de l'électricité produite à partir du nucléaire,
- le plan Hercule d'Edf c'est l'obligation pour l'Etat de palier au déficit structurel lié au surcoût des installations nucléaires (et donc au quidam de mettre la main à la poche) alors que les activités "fructueuses" dites "vertes" rempliront les poches d'actionnaires tous écologistes dans l'âme...
- le plan MIMOSA d'economie de 100 millions d'euros sur les coûts d'exploitation du nucléaire sont évidemment une garantie extraordinaire de la volonté d'Edf à dépenser sans compter pour la sûreté de ses installations...
La pénurie énergétique, anticipée correctement ou alors subie, arrivera de toute façon. 80 % de l'énergie en France provient du "fossile" et Il est absolument irréaliste de croire que le nucléaire sera à même de palier à l'obligation de règlementer tous les pans de l'économie pour les rendre plus sobres.
Travailler à la fusion nucléaire est une bonne chose... Abandonner la fission en est une autre.

l'énergie "verte" des éoliennes, panneaux solaires... ne seront toujours qu'une goutte d'eau dans un monde qui sollicite de plus en plus les énergies. Ne faisons pas l'autruche. Si on arrête ces structures qui sont maintenant rentables où irons nous acheter note électricité ? aux chinois (encore et encore !) qui eux développent cette énergie à fond (après une très bonne formation française sur site!) . Arrêtons d'être tributaires des autres surtout sur ce secteur qui peut totalement neutraliser un pays. Les molécules pharmaceutiques ne suffisent elles déjà pas ? après la santé, nous serions prêts à mettre toute notre économie sur le bucher ? Il est évident que c'est préférable de laisser le côté sale chez les autres et avoir l'impression d'avoir un pays propre pendant que nous détruisons l'écologie loin de chez nous. Par contre loin de chez ou pas nous ne maitrisons plus rien et nous en aurons autant les retours à moyens ou courts termes.

Beaucoup d'idéologues "faux écologistes" ici. Je dis faux, parce que pas sérieux.
Leurs propositions nous amèneraient à des pénuries d’énergie, une énergie beaucoup plus chère, en tout cas.
40 ans pour une telle structure, c’est beaucoup si la structure est mal construite, si le béton est malade, si l’acier est mauvais, et c’est très peu si, au contraire, les matériaux sont de bonne qualité, et ont été mis en œuvre dans les règles de l’art.
Il est certain, par ailleurs, que les centrales nucléaires font l’objet d’une surveillance très organisée, méthodique, systématique. Les modalités de la surveillance de l’ensemble sont d’ailleurs prévues dès la conception.
On aimerait que tous les outils industriels fassent l’objet d’un suivi aussi soigné. J’ai toujours plus de craintes quand je me promène dans une raffinerie que dans une centrale nucléaire.
Suite à la catastrophe de Fukushima, de nouvelles contraintes et dispositions ont été imposées aux centrales nucléaires.
Sous réserve du maintien de cette surveillance et des modifications “Fukushima”, je ne vois aucune raison “RATIONNELLE” de ne pas proroger ces centrales pour au moins encore 40 ans.
Quand on dit d’ailleurs, elles ont été conçues pour durer 40 ans, ça ne veut rien dire.
La fermeture de Fessenheim est un non-sens.
Pendant que nous n’arrêtons pas de nous poser des questions en France, d’autres pays avancent résolument et innovent dans le domaine de l’énergie nucléaire.

Quant aux déchets radioactifs qui tiennent sur un terrain de foot... Oui... Un terrain de foot haut comme 3 fois la tour Eiffel pour l'intégralité des déchets radioactifs du parc européen! Et plus le temps passe, et plus il y en a! Du moins, jusqu'à ce qu'on passe à la fusion nucléaire...
Pour la France, c'est un peu plus de 92.000 tonnes de matières radioactives et 1.650.000 M3 + 300.000 tonnes nouvellement étiquetés comme tels, déchets radioactifs ! Car ne sont pas dangereux uniquement les déchets... Mais aussi les matières utilisables qu'il faut à ce compte là "confiner" tout autant.

D'autre part, la question posée par le dérèglement climatique et de la 6eme extinction des espèces n'est pas celle de savoir quelle énergie est la plus "performante" (au demeurant, celle-ci reste l'énergie fossile... Devant le nucléaire), mais quel type d'énergie ACCESSIBLE À TOUS SUR LA PLANETE (car il s'agit bien de mobiliser des efforts communs, plutôt que d'agir chacun dans son coin), pourrait contribuer à réduire efficacement autant notre empreinte écologique que les GES!
La réponse passe pour une part par les EnRs et de l'autre... Par la sobriété énergétique !
Le nucléaire est lourd, complexe et onéreux, en somme tout le contraire. Tous les efforts consentis seraient balayés par le dynamisme économique de pays en voie de développement dopés par des énergies fossiles devenues d'autant plus abordables que nous en auront participé à baisser la demande... Et donc le prix!
Les EnRs demandent des investissements massifs pour effacer l'empreinte des énergies fossiles dans la fabrication de leurs équipements et donc une volonté sans faille pour le faire (n'avons nous pas baisser à 6geqCO2/KWH le bilan du nucléaire français par rapport à la moyenne mondial en développant notamment l'ultra centrifugation ?).
Si nous persistons dans la fission nucléaire, nous n'aurons pas les moyens d'amener à maturité les EnRs. Il y a bien un choix à faire... L'Asn a déjà fait le sien et ce simulacre de consultation fait peu illusion: la reconduction sera validée, que la majorité le refuse n'y changera rien.

EDF a bien prévu une réduction drastique des coûts d'exploitation du nucléaire de 100 millions d'euros en France... Et accessoirement 100 autres millions en Angleterre (plan MIMOSA). C'est en effet le nucléaire qui structurellement augmente son endettement. Les bons résultats de 2019 et ceux attendus en 2020 sont tirés de la hausse tarifaire réglementée et du succès des énergies renouvelables... D'ailleurs, le plan Hercule entend organiser les activités de manière à "socialiser" les dettes (avec l'ambition d'un nucléaire "public"... dont l'UE n'est pas fan) et privatiser les bénéfices (avec la mise en place d'une branche "verte" ouverte à la cotation).
Quoiqu'il en soit, la logique économique court-termistes des marchés (qui ont d'ailleurs participé a doper 2019), au vu du plan MIMOSA, est bien celle que suit la gouvernance d'EDF, gouvernance dont les représentants ne sont pas docteurs en physique nucléaire... Il sera bien temps de s'en rappeler en cas de soucis (au demeurant, personne n'espère que cela advienne).

Les commentaires peuvent s’avérer surprenants... Mon avis pourrait ne pas sembler valable étant donné que je travaille dans cette industrie. Néanmoins, je pense qu'il est tout aussi valable que celui d'une personne n'ayant que pour seule base d'information greenpeace.fr ou sortirdunucleaire.com.
J'ai pu lire dans de nombreux commentaires ci dessus l’inquiétude de certains quand au risque de fissuration d'une cuve du à son vieillissement sous fait du bombardement neutronique... Pour cela , le concepteur et l'exploitant ont placé dans les cuves de réacteur des capsules d'irradiation, Ces dernières sont sorties du réacteurs toutes les X années afin de suivre l’Évolution de la tenue mécanique et ténacité de l'acier... Mais je ne suis pas sur que le détail d'un essais de flexion par choc ou de dureté vickers soit bien expliqué sur les site "pro sortie nucléaire", le raccourci ''transition ductile fragile = c'est prêt a péter" est visiblement plus simple a faire.
De plus, je suppose qu'il n'est pas dans l’intérêt de l'exploitant EDF d'exploiter une centrale sur laquelle l'ASN emmétrait un avis défavorable sur sa poursuite d'exploitation. Rouleriez vous avec une voiture dont les pneus à plat et les freins coupés? Je ne pense pas qu'un accident nucléaire majeur en France permettrait a EDF d'exploiter bien longtemps le reste de son parc... Je pense également qu'il ne faut pas tout mélanger , EDF est endetté pour 40Mds D'Euros, Son chiffre d'affaire 2019 est de 71Mds d'Euros , avec 4Mds de bénéfices... alors oui l'entreprise a des emprunts sur le dos, mais pour autant je ne pense pas qu'elle réduise les couts sur la maintenance de ces réacteurs, (la encore mauvaise pub au JT ) en tout cas, pour travailler dans la maintenance des centrales, je ne trouve pas que la charge de travail diminue ces dernières années... Pourtant , je ne suis pas pro nucléaire. il est vrai que cette industrie en cas de défaillance représente un risque. Il est également vrai que certains déchets ont une vie très longue. Maintenant faisons la comparaison, quelques Grammes d'uranium fournissent autant d'energie que 2T de charbon. Nous avons 40 ans de déchets nucléaires qui tiennent sur la surface d'un terrain de foot. Si nous avions brulé du charbon tout ce temps , je ne pense pas que les draps de lit des français soient toujours blanc aujourd'hui... la part de nucléaire va progressivement baisser jusqu’à 50% . Mais d'ici la l'outil qui viendra le remplacer n'est pas encore installé et ne produit pas encore...

Rassurez vous... La décision de l'ASN est déjà prise en faveur de la reconduction de l'exploitation des réacteurs au-delà de 40 ans, que les conditions strictes de sécurité soient remplis... ou non!
C'est d'ailleurs plutôt ce que nous indiquent toutes les recommandations ici exposées : ces conditions ne sont pas remplies. Si elles l'étaient, l'ASN n'aurait aucune autre recommandation à faire que celle concernant la couleur des rideaux du refectoire. Mais puisqu'EDF nous promet de le faire, sa parole suffit... Que ça situation financière ne lui permette pas de la tenir n'a ici que peu d'importance face au risque de pénurie d'alimentation électrique dûe à la fermeture des vieux réacteurs.

Aujourd'hui, si nous mettons en marche les centrales "fossiles", c'est pour palier à l'indisponibilité des réacteurs nucléaires qui, de plus en plus vétustes, nécessitent des temps d'arrêt pour maintenance de plus en plus en long... Le recours aux EnRs, dont l'intermittence peut être largement tempérée par des moyens de stockage adaptés (disques à inertie, hydrogène, air comprimé isotherme, batteries, etc...), n'en sera donc pas plus friand que le nucléaire.
La question est de savoir si la lutte contre le dérèglement climatique impose de travailler à compter sur une énergie durable et renouvelable ou sur la fission nucléaire somme toute "fossile"... Car une fois ce choix fait, il conviendrait de se donner les mêmes moyens qui concourèrent à baisser l'empreinte carbone du nucléaire en France à 6 geqCO2/kWh (grâce à l'ultra centrifugation notamment) alors que partout ailleurs son bilan est pire que celui des EnRs!
Parier sur les EnRs ne veut pas dire d'arrêter de faire de la R&D sur la fusion nucléaire, qui serait révolutionnaire en soit (mais on n'est pas prêt d'y arriver pour le moment), mais d'arrêter de subventionner la "fission"! Car nous n'avons pas les moyens de financer et les EnRs et la fission nucléaire : -100 milliards d'après la CDC pour le grand carénage,
- entre 900 et 1,3 milliards d'euros pour démanteler un réacteur en fin de vie (car pas éternels)... Et il en reste 56,
- peut être autours de 30 milliards pour travailler au stockage des matériaux radioactifs,
- + de 730 millions d'euros pour la R&D... Une majorité pour la fission, une minorité pour la fusion.
A côté de ça, la recherche fondamentale et la recherche sur les EnRs reunís n'arrivent pas à la moitié de ce dernier budget !!!!!
Oui, il faudra produire moins, car si nous ne nous disciplinnons pas, nous serons très bientôt forcés à la sobriété !!!!
Le cadre qui s'annonce pour l'avenir est donc propice à une énergie qui nécessitent une modification en profondeur de nos modes de vie... Modes de vie qui sont à l'origine de la catastrophe en cours.
Il y a véritablement un impératif à changer de logiciel, et fermer les centrales au-delà de 40 ans participe à se donner les moyens d'y parvenir.

est il possible de se passer d'électricité dans les années à venir ?

tout d'abord pour le chauffage des nouveaux logements : tout le monde ne pourra pas se payer un logement "passivhaus" et dans les prochaines années même le gaz comme chauffage sera interdit donc il reste le retour au chauffage électrique, la pompe à chaleur ou le poêle à granulé donc dans 2 cas sur 3 il faut de l'électricité en plus ou moins grande quantités

pour les logements anciens au fuel ou au gaz, avec des radiateurs à circulation d'eau, deux possibilités : la pompe à chaleur ou la chaudière à granulés (si les forêts françaises le permettent) et donc un besoins d'électricté pour l'un des 2

La voiture en 2030 toutes les voitures neuves devront être électriques en espérant qu'elles aient plus de 600 km d'autonomie mais pour celaen charge lente (6 à 8 h) il vous faudra entre 7 et 10kW disponible depuis vote compteur

Si 10 000 000 de véhicules sont en charge lente la nuit, il faut que la production pour ce besoin spécifique soit de70 000 MW à 100 000 MW !
soit 70 à 100 centrales de 1000 MW (telles les centrales de Dampierre, Saint Laurent, ou chinon) ou 35 000 à 50 000 éoliennes de 2 MW à pleine puissance pendant 6 à 8 heures ; le parc éolien français est de17 000 MW au 30 juin 2020 soit fort loin du besoin ; la puissance installée en hydraulique est elle de 25 000 MW, mais cette puissance est disponible en grande partie pour passer les pointes

quant à la tenue du réseau un incident un certain 4 novembre 2006 les éoliennes se sont déconnectées les premières (quand la fréquence est passée en dessous de 49,5Hz) et le réseau a été soutenu par la production nucléaire qui lui déclenche qu'à 47Hz et les délestages qui eux commencent à 49 Hz

La France a un atout dans la lutte contre le changement climatique, c'est son parc de centrales nucléaires. En produisant une électricité décarbonée grâce à ses centrales à hauteur de 70% du mix électrique, la France se place parmi les pays produisant l'électricité la plus propre au monde et cela ne peut être ignoré. A l'heure ou nous clamons sans cesse que la sciences doit guider nos choix pour sauver la planète, prenons enfin une décision rationnelle fondée sur la science et faisons le choix de continuer avec les réacteurs nucléaires de 900MW qui sont notre seule solution viable pour continuer à produire une électricité décarbonée, les énergies renouvelables n'étant pas encore des technologies assez matures pour produire la totalité de notre électricité.
Les Réacteurs de 900MW arrivant à leurs 40 ans sont un trésor plus qu'un fardeau. Si il est possible de continuer leur exploitation dans des conditions de sureté strictes et exigeantes alors allons y, investissons dans leur maintient en fonctionnement pour continuer à produire une électricité bas carbone. Les centrales similaires aux états unis ont des autorisations de fonctionnement allant jusqu'à 60 ans et plus, dans des conditions de sureté aussi exigeantes que les nôtres alors pourquoi devrions nous nous saborder?
Le cout du maintient en fonctionnement des réacteurs est négligeable par rapport au cout des énergies renouvelables qui nous rendent dépendants au fossile à cause de leur intermittence. Le choix le plus économique pour continuer de produire une électricité bas carbone c'est celui de prolonger le fonctionnement des réacteurs 900MW et de construire de nouvelles centrales nucléaires.
La France a un savoir faire industriel dans le domaine du nucléaire et doit le garder, prolonger ces réacteurs c'est faire confiance à l'excellence française.
Ne reproduisons pas l'erreur des Allemands qui sont encore condamnés à utiliser des énergies fossiles et carbonées pour produire leur électricité car ils ont préféré sortir du nucléaire plutôt que du charbon. faisons le choix de continuer à exploiter des réacteurs que l'on sait encore en parfait état de fonctionnement, faisons le choix de la France et du climat plutôt que celui de l'idéologie anti technologique et anti scientifique.

La méthode du réexamen décennal des réacteurs REP a fait la preuve de son efficacité depuis près de 40 ans.
Cette méthode française est unique au monde.
Tous les 10 ans, chaque réacteur est l'objet d'opérations de contrôle, d'épreuves de résistance des composants, de travaux de maintenance et aussi de modifications pour améliorer la sûreté et la fiabilité en tenant compte du retour d'expérience d'exploitation national et international.
Appliquée avec la même rigueur par l'exploitant sous le contrôle de l'Autorité de Sûreté Nucléaire, elle doit permettre à cette dernière d'autoriser la poursuite du fonctionnement, après la quatrième visite décennale, des réacteurs qui auront passé avec succès ces épreuves du réexamen décennal.
Cela ne sera pas une première mondiale, puisque des réacteurs de technologie semblable ont été autorisés à poursuivre leur fonctionnement jusqu'à 60 et même 80 ans par les autorités de sûreté nucléaires d'autres pays (Etats Unis, Suisse,...).