Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans

Etant ingénieur dans un autre domaine que celui du nucléaire, je n'ai pas la compétence pour juger de la question mais je m'en remets à l'appréciation portée par mes confrères de l'industrie nucléaire, le l'EDF, de l'ASN et les experts du groupe permanent pour les réacteurs et suis favorable à l'extension de la durée de vie des réacteurs nucléaire 900 MW au delà de 40 ans.
Je propose aussi de redémarrer la centrale de Fessenheim, qui a été victime d'un malheureux arrangement entre mauvais amis politiques.
Enfin le développement des EPR et des réacteurs de 4eme génération ainsi que la mise au point de la fusion nucléaires devraient passer en vitesse supérieure. Il y a urgence car notre environnement petit à petit empoisonné par le CO2, ne supportera plus très longtemps les gesticulations des pseudos écologistes qui encourent sa perte par leur vision et leurs actions rétrogrades.

Etant ingénieur dans un autre domaine que celui du nucléaire, je n'ai pas la compétence pour juger de la question mais je m'en remets à l'appréciation portée par mes confrères de l'industrie nucléaire, le l'EDF, de l'ASN et les experts du groupe permanent pour les réacteurs et suis favorable à l'extension de la durée de vie des réacteurs nucléaire 900 MW au delà de 40 ans.
Je propose aussi de redémarrer la centrale de Fessenheim, qui a été victime d'un malheureux arrangement entre mauvais amis politiques.
Enfin le développement des EPR et des réacteurs de 4eme génération ainsi que la mise au point de la fusion nucléaires devraient passer en vitesse supérieure. Il y a urgence car notre environnement petit à petit empoisonné par le CO2, ne supportera plus très longtemps les gesticulations des pseudos écologistes qui encourent sa perte par leur vision et leurs actions rétrogrades.

Etant ingénieur dans un autre domaine que celui du nucléaire, je n'ai pas la compétence pour juger de la question mais je m'en remets à l'appréciation portée par mes confrères de l'industrie nucléaire, le l'EDF, de l'ASN et les experts du groupe permanent pour les réacteurs et suis favorable à l'extension de la durée de vie des réacteurs nucléaire 900 MW au delà de 40 ans.
Je propose aussi de redémarrer la centrale de Fessenheim, qui a été victime d'un malheureux arrangement entre mauvais amis politiques.
Enfin le développement des EPR et des réacteurs de 4eme génération ainsi que la mise au point de la fusion nucléaires devraient passer en vitesse supérieure. Il y a urgence car notre environnement petit à petit empoisonné par le CO2, ne supportera plus très longtemps les gesticulations des pseudos écologistes qui encourent sa perte par leur vision et leurs actions rétrogrades.

Etant ingénieur dans un autre domaine que celui du nucléaire, je n'ai pas la compétence pour juger de la question mais je m'en remets à l'appréciation portée par mes confrères de l'industrie nucléaire, le l'EDF, de l'ASN et les experts du groupe permanent pour les réacteurs et suis favorable à l'extension de la durée de vie des réacteurs nucléaire 900 MW au delà de 40 ans.
Je propose aussi de redémarrer la centrale de Fessenheim, qui a été victime d'un malheureux arrangement entre mauvais amis politiques.
Enfin le développement des EPR et des réacteurs de 4eme génération ainsi que la mise au point de la fusion nucléaires devraient passer en vitesse supérieure. Il y a urgence car notre environnement petit à petit empoisonné par le CO2, ne supportera plus très longtemps les gesticulations des pseudos écologistes qui encourent sa perte par leur vision et leurs actions rétrogrades.

Etant ingénieur dans un autre domaine que celui du nucléaire, je n'ai pas la compétence pour juger de la question mais je m'en remets à l'appréciation portée par mes confrères de l'industrie nucléaire, le l'EDF, de l'ASN et les experts du groupe permanent pour les réacteurs et suis favorable à l'extension de la durée de vie des réacteurs nucléaire 900 MW au delà de 40 ans.
Je propose aussi de redémarrer la centrale de Fessenheim, qui a été victime d'un malheureux arrangement entre mauvais amis politiques.
Enfin le développement des EPR et des réacteurs de 4eme génération ainsi que la mise au point de la fusion nucléaires devraient passer en vitesse supérieure. Il y a urgence car notre environnement petit à petit empoisonné par le CO2, ne supportera plus très longtemps les gesticulations des pseudos écologistes qui encourent sa perte par leur vision et leurs actions rétrogrades.

Etant ingénieur dans un autre domaine que celui du nucléaire, je n'ai pas la compétence pour juger de la question mais je m'en remets à l'appréciation portée par mes confrères de l'industrie nucléaire, le l'EDF, de l'ASN et les experts du groupe permanent pour les réacteurs et suis favorable à l'extension de la durée de vie des réacteurs nucléaire 900 MW au delà de 40 ans.
Je propose aussi de redémarrer la centrale de Fessenheim, qui a été victime d'un malheureux arrangement entre mauvais amis politiques.
Enfin le développement des EPR et des réacteurs de 4eme génération ainsi que la mise au point de la fusion nucléaires devraient passer en vitesse supérieure. Il y a urgence car notre environnement petit à petit empoisonné par le CO2, ne supportera plus très longtemps les gesticulations des pseudos écologistes qui encourent sa perte par leur vision et leurs actions rétrogrades.

Etant ingénieur dans un autre domaine que celui du nucléaire, je n'ai pas la compétence pour juger de la question mais je m'en remets à l'appréciation portée par mes confrères de l'industrie nucléaire, le l'EDF, de l'ASN et les experts du groupe permanent pour les réacteurs et suis favorable à l'extension de la durée de vie des réacteurs nucléaire 900 MW au delà de 40 ans.
Je propose aussi de redémarrer la centrale de Fessenheim, qui a été victime d'un malheureux arrangement entre mauvais amis politiques.
Enfin le développement des EPR et des réacteurs de 4eme génération ainsi que la mise au point de la fusion nucléaires devraient passer en vitesse supérieure. Il y a urgence car notre environnement petit à petit empoisonné par le CO2, ne supportera plus très longtemps les gesticulations des pseudos écologistes qui encourent sa perte par leur vision et leurs actions rétrogrades.

Etant ingénieur dans un autre domaine que celui du nucléaire, je n'ai pas la compétence pour juger de la question mais je m'en remets à l'appréciation portée par mes confrères de l'industrie nucléaire, le l'EDF, de l'ASN et les experts du groupe permanent pour les réacteurs et suis favorable à l'extension de la durée de vie des réacteurs nucléaire 900 MW au delà de 40 ans.
Je propose aussi de redémarrer la centrale de Fessenheim, qui a été victime d'un malheureux arrangement entre mauvais amis politiques.
Enfin le développement des EPR et des réacteurs de 4eme génération ainsi que la mise au point de la fusion nucléaires devraient passer en vitesse supérieure. Il y a urgence car notre environnement petit à petit empoisonné par le CO2, ne supportera plus très longtemps les gesticulations des pseudos écologistes qui encourent sa perte par leur vision et leurs actions rétrogrades.

Sous réserve de contrôle de la fiabilité technique des réacteurs actuels par l'ASN, il n'y a aucune raison de ne pas prolonger la durée d'activité de ceux-ci. Il est d'autant plus urgent dans le contexte climatique actuel pour la France d'avoir accès à une énergie dense, décarbonée, dont le coût et la technique sont maitrisés. Le nucléaire a permis à la France d'être un des pays européens les moins carbonés, continuons dans cette voie en prenant des décisions réfléchies et justifiées par la science, la raison et non pas l'idéologie.

VD4 900
consultation publique ASN, décembre 2020.

Notre association, l'ACEVE (Association pour la Cohérence Environnementale en ViennE), membre de la CLI de CHINON-AVOINE, est opposée au prolongement du fonctionnement des réacteurs français au delà de 40 ans de service. Et ce, pour les 3 raisons suivantes :

1)- Le danger d'accident majeur. La rénovation de la cuve d'un réacteur n'étant pas possible, son maintien en service au delà de 40 ans présente un risque qui nous paraît inacceptable. L'acier de la cuve a subi un bombardement neutronique tel que ses caractéristiques mécaniques sont fortement dégradées et en dessous de la norme requise à la construction. Le principe d’exclusion de rupture ne présente plus la même garantie après 40 ans de fonctionnement. Les savants calculs qu'EDF pourra faire pour « démontrer » que la fluence reçue et à venir pour les 10 années supplémentaires permet de conserver malgré tout un facteur de charge supérieur à 1, ne pourront jamais rajeunir l'acier de la cuve dont la résilience s'est effondrée et dont les défauts (fissures) se sont multipliés.
La ténacité de l'acier est une grandeur non mesurable. On ne peut que l'estimer par le calcul. Or, la propagation brutale d'une fissure restera toujours un phénomène aléatoire, imprévisible, qui peut se déclencher non seulement sous l'effet des contraintes connues, mais aussi sous l'effet de vibrations inhabituelles, de séismes, de coups de bélier...autant de causes incalculables à l'avance et au caractère accidentel.
Après 40 ans de service, l'acier des cuves qui était ductile à l'origine est devenu fragile. Le risque d'accident majeur augmente donc de manière inquiétante avec comme danger potentiel un « Tchernobyl » sur notre territoire. La pollution provoquée, qui a l'habitude de s'arrêter à nos frontières, n'épargnerait que nos voisins cette fois là…

2)- Le coût exorbitant. Les VD4 mettent en œuvre le « grand carénage », une rénovation très onéreuse (plus d'un milliard par tranche) qui va accroitre très fortement la dette d'EDF déjà abyssale, augmenter le coût du Kwh nucléaire alors qu'il n'est déjà plus compétitif par rapport aux énergies renouvelables. Cette opération financière est un énorme gaspillage des deniers publiques que seul le fisc devra compenser à l'avenir.

3)- La transition énergétique et les déchets. La politique énergétique de la France devrait intégrer la sortie progressive du nucléaire au fur et à mesure de l'arrêt des réacteurs les plus vieux ou les plus dangereux. Cela faciliterait la question du problème des déchets qui reste irrésolue à ce jour.

Au delà de 40 ans, le démantèlement des réacteurs nucléaires s'impose car cette industrie est dangereuse, chère et polluante.

Pour L'ACEVE, le 03/12/20
Pierrette Plumereau, présidente.
Jacques Terracher, délégué à la CLI de Chinon

Oui. L'urgence étant la réduction des émissions de CO2 et l'indépendance énergétique/sécurisation des approvisionnement énergétique. Étant donné que la France n'a pas construits les réacteurs nécessaires au remplacement de ceux de 900 MW et qu'aucune autre solution fiable, bas carbone n'est disponible: il n'y a pas d'autre choix! Toutefois, les conditions devraient être:
- sécurisation des installations/ remise à niveau
- construction d'au moins une capacité électrique équivalente d'EPR ou de SMR (idéalement supérieure pour compenser la fermeture des centrales fioul, charbon et à terme gaz + compenser l'augmentation de la demande)
- développement de réacteurs capables d'utiliser les "déchets" nucléaires
- développement d'un procédé de démantèlement efficace, rapide et économique.

L'idée étant:
1. D'avoir développé une alternative quand ces réacteurs auront 50 ans
2. De rebâtir une industrie nucléaire capable d'exporter ces savoirs faire, créant de la valeur pour le pays et proposant des moyens technologiques de transition énergètiques aux pays ètranger qui en auront besoin, ainsi que des solutions de démantèlement
Un tel programme serait à terme significativement bénéfique financièrement et un émulation technologique capable de redynamiser l'industrie. Tout en conservant et renforçant le statut de champion écologique au pays.

Bonjour,
Je vais être bref. Dans un monde où:
- Le pétrole devient de plus en plus cher et rare
- Le charbon est de plus en plus écarté à cause de son impact de CO2
- Le gaz est lui aussi de plus en plus remis en question
- Les ENR trop chères, intermittentes et insuffisantes en terme de production

Il est nécessaire, si on veut à l'avenir conserver une nation avec un niveau minimum d'industrialisation (et donc de richesse) de disposer d'une source d'énergie décarbonée, productive et neutre en CO2. Le nucléaire est une bonne solution.
Donc, oui à l'extension de la durée de fonctionnement des centrales de 900MW au delà de 40 ans, si toutes les règles de sécurité nécessaires sont tenues.
Il ne faudra pas s'arrêter là. Il faut d'urgence se remettre sur le projets de centrale à neutrons rapides ASTRID, car la l'uranium est de plus en plus exploité et sera donc lui aussi de plus en plus rare. Or, il nous FAUT un relai entre les EPR et les centrales à fusion nucléaire.

Ne disposant pas d'un doctorat en physique nucléaire, comme la plupart des gens qui interviennent ici, il m'appartiendra de juger à l'aune d'autres éléments qui n'entrent pas forcément dans le périmètre de l'ASN, si oui ou non, reconduire ces réacteurs s'avère souhaitable.

Compte tenu du fait qu'EDF a déjà par le passé:
contesté nombre de prescriptions de l'ASN, se faisant a perdu un temps précieux et prolonger des situations jugées "problématiques" par l'instance de sûreté nucléaire,
fait preuve d'un manque de rigueur et d'exigence en matière de sûreté nucléaire soulignés par l'ASN devant le Sénat cette année,
envisage, de plus, un plan d'économie de 100 millions d'euros sur les coûts d'exploitation des installations nucléaires en France mais aussi 100 autres millions en Angleterre,
et travaille de surcroît à séparer l'activité nucléaire qui, fort coûteuse, participe principalement de son endettement, contrairement aux activités dites "vertes" qui ont notamment tiré ses profits à la hausse en 2019,
il apparaît irresponsable de laisser EDF exploiter des réacteurs vieillissants alors que l'ASN reformule la nécessité de suivre des prescriptions en terme de sécurité qui au demeurant, révèlent toutes les lacunes de la gestion actuelle... en laissant paradoxalement à EDF toute latitude, dans les termes, pour s'y soustraire.

D'autre part, les arrêts pour maintenance sur des installations nucléaires dont la vétusté a été pointée à plusieurs reprise par l'ASN, se traduisant par des indisponibilités de plus en plus longues, cette reconduite se traduit en toute logique par une augmentation du recours à des centrales à énergies "fossiles", comme nous avons d'ailleurs pu le constater cette année, et donc à une augmentation des émissions de GES. L'intermittence des EnRs, si elle doit nous amené à cette extrémité, n'apparaît donc pas plus «sale » que le nucléaire...

De plus, le budget de la R&D publique est trustée, avec 730 millions d'euros sur 1200 millions, par le nucléaire (dont seulement 24% de cette somme va à la recherche sur la "fusion"). Or, pour les EnRs, qui doivent relever le défi d'atténuer l'empreinte des énergies fossiles dans la conception de leurs équipements, de développer des stockages pertinents "soutenables" (volants à inertie, air comprimé isotherme, hydrogène, batteries/supercondensateurs à base de nouveaux polymères ou de graphènes, etc...), et travailler à réduire leur intermittence en développant de nouvelles technologies (éoliennes aériennes, bactéries extrêmophiles productrices d'hydrogène, etc...), on ne consent à leur allouer que 320 millions d'euros ! Et j'ose a peine évoquer les malheureux 100 millions d'euros de la recherche fondamentale qui pourtant est primordiale dans l'innovation...
Si le maintien de la recherche sur la fusion nucléaire apparaît, compte tenu de l'enjeu, foncièrement souhaitable, il conviendrait de réorienter une partie conséquente des sommes concernant la "fission" vers la recherche fondamentale ainsi que sur les EnRs. La volonté de mettre en place un véritable mix énergétique efficace serait à ce prix !

De surcroît, le sous provisionnement du démantèlement des réacteurs par EDF, décidément fin gestionnaire, imposera, même reconduites au-delà de 40 ans car les centrales ne sont pas éternelles, de combler avec des fonds publics, probablement dans la fourchette de 900 millions d'euros à 1.3 milliards d'euros... Par réacteur... le montant des sommes réellement nécessaires au démantèlement.

Enfin, l'augmentation tarifaire qui suit l'inflation des coûts liés à la sûreté des installations nucléaires, va invariablement (c'est déjà le cas) se répercuter sur la facture des usagers...

Ajoutons à cela les 100 milliards du grand carénage (chiffre de la CDC) pour prolonger la vie des centrales et la volonté de promouvoir 6 nouveaux EPRs (~ 9 milliards d'euros par EPR soient 54 milliards), on comprendra alors aisément que la contrainte budgétaire empêchera tout développement satisfaisant (c.à.d plus "propre" et avec une empreinte environnementale nettement plus faible) des EnRs.

La fission nucléaire est trop chère, complexe, onéreuse et dangereuse pour constituer une solution à l'échelle planétaire : les pays en voie de développement en seraient inéluctablement privés (comme aujourd'hui) et encouragés de fait à choisir pour leur développement, une énergie "fossile" devenue d'autant plus abordable que nous en aurons participé à faire baisser le prix en en réduisant notre demande...

En l'occurrence, opter pour le nucléaire reste donc le meilleur moyen d'augmenter les émissions des GES et leurs conséquences en terme de dérèglement climatique à l'échelle planétaire...
Alors que participer, avec un effort similaire à celui consentit durant le choc pétrolier pour développer le nucléaire, à développer des technologie énergétiques de «rupture », c'est faciliter l'accès à une énergie renouvelable, abordable et soutenable pour tous, et donc nous donner une chance d'atténuer la catastrophe devenue aujourd'hui inévitable !

Quoiqu'il en soit, imaginer un seul instant que la solution ne passera pas par une SOBRIETE énergétique imposée par la loi et la réglementation à tous les pans de l'économie, c'est être dans le déni car ce sont bien nos modes de vie qui nous ont conduit là où nous en sommes !
Rappelons nous toute de même que la période qui s'achève, sauf erreur, était bien sous le signe du nucléaire en France... Énergie sur laquelle nous avions tout misé. Nos emissions de gaz à effet de serre se sont pourtant envolées depuis les années 80!
Pourquoi le résultat serait il différent demain si nous persistons dans cette voie???? Le dérèglement climatique est problème global qui appelle une solution globale... Ce que n'est pas et ne sera jamais une énergie aussi sélective que le nucléaire.

Oui pour la poursuite de l'exploitation sur la base des 3 commentaires ci-dessous:
1- Garantir la sûreté des installations
L'ASN dans son rôle de garant indépendant de la sûreté des installations nucléaires a su montrer jusqu'à présent qu'elle savait demander et imposer à l'exploitant les mesures nécessaires pour poursuivre l'exploitation de ses réacteurs en toute confiance. Bien entendu il ne faut pas oublier que l'exploitant est le premier responsable de la sûreté mais l'analyse indépendante et la confrontation des points de vue permet de faire avancer les dossiers et les modifications pour le bienfait de tous. D'ailleurs, les analyses, mesures, calculs de justification, développements, améliorations, dossiers d'intervention sont réalisés par un personnel compétent et efficace.
2- Garantir l'indépendance énergétique et une énergie de qualité dans un marché en expansion
La poursuite de l'exploitation en toute sûreté des réacteurs va donner un avantage incontestable à l'industrie française ou ce qu'il en reste. Tout le monde sait que les besoins en électricité vont augmenter voire exploser dans les années à venir de par l'augmentation des objets connectés, les voitures électriques (même si leur bilan carbone est presque catastrophique) voire le retour du chauffage électrique en replacement du chauffage au gaz. Enfin, l'augmentation de la température, déjà perceptible (le mois de novembre 2020 a été le plus chaud avec un écart de 1,28°C soit pratiquement 1,5°C auquel les scientifiques du GIEC avaient dit qu'il faudrait s'inquiéter sérieusement) va requérir une demande en refroidissement (climatisation) importante. ET ce n'est pas seulement les énergies intermittentes renouvelables qui permettront de tenir ce challenge. Il faut d'ailleurs noter que nos amis allemands qui disposent d'un grand nombre d'éoliennes qui ne tournent pas toujours ont aussi un bilan carbone des plus mauvais avec leurs centrales à charbon.
3- Garantir des emplois de haut niveau
L'énergie nucléaire emploie chez l'exploitant, les fabricants, les contrôleurs, les sous-traitants, plusieurs centaines de milliers de personnes dont un bon nombre d'ingénieurs de haut niveau, de techniciens expérimentés, de concepteurs imaginatifs qu'il faut impérativement garder en France.
La compétitivité de l'industrie française ayant fortement régressé ces 25 dernières années par abandon quasi total de son existence par les pouvoirs politiques successifs, il est important de conserver un îlot de stabilité. Il n'est qu'à voir ce qui s'est passé pour Alstom, ex-champion mondial des turbines de grande puissance, ou encore la déconfiture de l'industrie aéronautique touchée de plein fouet par la pandémie de la COVID 19.
Le maintien en exploitation va générer des demandes de modifications qui seront réalisées par ce personnel de haut niveau qu'il faut conserver.

En conclusion, 3 bonnes raisons parmi un grand nombre d'exploiter les réacteurs 900 MWe au delà de 40 ans comme tout un chacun pourrait faire avec une automobile entretenue et maintenue dans les règles.