Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans

Au moment où l’ASN demande l’avis sur la prolongation de 40 à 50 ans de la durée d’exploitation des centrales nucléaires, il faut avoir en tête les progrès considérables entrepris depuis 40 ans, et qui se poursuivent, pour non seulement préserver la sureté des centrales existantes telles que conçues initialement, mais aussi pour progresser de façon continue, grâce à la prise en compte du retour d’expérience français et international.
Ainsi, ont été installés des dispositifs passifs de recombinaison de l’hydrogène et un filtre à sable placé sur le circuit de décompression de l’enceinte de confinement, et destiné à arrêter si nécessaire tous les aérosols contenus dans l’enceinte de confinement. Les centrales nucléaires japonaises ne disposaient pas de ces installations, qui auraient empêché la pollution radioactive à Fukushima…
De très nombreux autres exemples seraient trop longs à décrire : Citons seulement la Force d’Action Rapide Nucléaire, disposant d’un équipement remarquable pour toute intervention rapide en cas de besoin, des groupes électrogènes d’ultimes secours, d’un centre de crise bunkérisé sur chaque site, etc…

Donc contrairement à ce que l’on entend souvent, les centrales nucléaires actuelles ne sont pas « vétustes », mais présentent un niveau de fiabilité supérieur à l’époque où elles ont démarré.

Pour montrer qu’il n’y a rien d’exagéré dans cette affirmation, on peut citer les grands barrages, autres ouvrages à risque potentiel et à vie très longue, où l’on retrouve des éléments similaires qui expliquent une augmentation de la fiabilité : Outre la maintenance technique régulière de ces ouvrages, se sont rajoutés de dispositifs numériques de surveillance en permanence de l ‘ouvrage (télé-auscultation), des vidanges de fond modifiées ( permettant le passage de la crue décamillénale), de mini sous-marins pour inspecter les parements amont, etc..
Rappelons enfin que les seuls matériels non-remplaçables qui peuvent limiter la durée d’exploitation d’une tranche nucléaire sont :
- D’une par la cuve, surveillée en permanence sur le changement ductile-fragile des aciers. A partir des constats effectués rigoureusement par l’ASN, les tranches concernées ont des cuves sans aucun problème.
- D’autre part l’enceinte de confinement, testée sur des critères rigoureux de surpression, et qui peut – si nécessaire- être réparée.
A titre de comparaison avec d’autres pays, des tranches américaines ont pour la plupart reçu des Autorités de sureté une autorisation d’exploitation de 60 ans, et d’autres jusqu’ à 80 ans.

Le très haut niveau de compétence de l’ASN et ses exigences très élevées font qu’elle est entièrement habilitée à accorder une autorisation d’exploitation de 10 ans supplémentaires.

C’est d’ailleurs une des recommandations de l’Agence Internationale de l’Energie, dont le Directeur a rappelé très récemment, début décembre 2020, le rôle du nucléaire comme « énergie propre » (ce sont les mots qu’il a utilisés, sans équivoque).

Pour résumer, la prolongation de durée de vie des centrales nucléaires est indispensable, tant que l’on n’a pas atteint les limites de sureté, le temps qu’une nouvelle génération de réacteurs puisse être mis en service.

Comme chercheur au Centre de Recherche en Gestion de l'Ecole Polytechnique j'ai créé avec EDF puis animé pendant une douzaine d'année un baromètre mesurant la satisfaction des intervenants de maintenance nucléaire. Ce travail donnait lieu, jusqu'en 2013 à un rapport annuel montrant l'évolution du ressenti des intervenants sur un ensemble de sujets portant sur leur conditions d'accueil, l'observation des mesure de sécurité, leurs conditions de travail, leur condition de vie durant les arrêts. Chacune des centrales y contribuait et environ 2000 questionnaires étaient recueillis et traités chaque une année. C'était un outils puissant qui permettait aux centrales de se comparer, ce mettre en évidence, puis de faire partager de bonnes pratiques, etc. Des tableaux tirés de ces résultats ont été intégrés dans le rapport demandé à EDF à la suite de l'accident de Fukushima.
Il me semble dommage que ce travail, qui avait l'avantage d'offrit une vision des évolution sur près de 15 ans ait pris fin.
De nombreux incidents récents montrent le poids des pratiques des intervenants dans la sûreté et le disponibilité des tranches.
Il me semble important qu'avec la pression qui s'accentue sur ceux ci avec le contexte du Grand carénage, et la nécessité pour conduire celui ci de recruter massivement des intervenants (on parle de passer de 20 à 50 000) qui à la différence de leurs aînés n'auront pas une imprégnation de la "culture nucléaire", il existe un instrument de monitoring et d'expression de l'état d'esprit des intervenants de maintenance.

OUI à l'électricité bas carbone et OUI à l'électicité à un prix atractif. Gardons le savoir faire Français en matière nucléaire. Grâce aux centrales nucléaires la France est un exemple en matière d'émission de gaz à effet de serre et nous avons l'électricité la moins cher d'Europe. La sûreté des centrales nucléaires est très encadrée et des personnes compétantes sont là pour la garantir. Je suis convaincu que l'ASN prendra la meilleure décision en choisissant de prolonger la durée de vie des centrales. Il s'agit à la fois d'une solution économique et écologique! Pensons à la planète et continuons le nucléaire! Les énergies renouvelables actuelles ne peuvent pas remplacer le nucléaire (elles sont intermitentes et non pilotables pour la plupart), elles doivent être développées en parallèle de cette industrie. Commençons d'abord par remplacer les centrales émettrices en CO2 par des énergies renouvelables avant de vouloir remplacer le nucléaire.

Je suis pour la poursuite du fonctionnement des centrales nucléaires au-delà de 40 ans dans la mesure où les évaluations de leur sûreté par l’exploitant et l’ASN répondent aux exigences.
J’approuve les nombreuses et importantes modifications apportées depuis leur construction, et encore maintenant, –« grand carénage » - pour leur maintien au meilleur niveau de sûreté.
Il est utile et nécessaire de faire fonctionner ces installations qui nous fournissent une énergie quasi totalement décarbonnée, programmable et pilotable et avec une disponibilité proche de 80%.
Ces installations améliorent de façon importante notre indépendance énergétique. Elles reposent quasi totalement sur des compétences et emplois nationaux.

L’ensemble des documents consultables démontrent que l’avis de l’ASN sur les conditions de poursuites de fonctionnement des réacteurs 900 MW au de la de 40 ans repose sur des études longues et complexes sur lesquelles le simple citoyen que je suis doit fonder sa conviction et son opinion.
Pour ma part je retiendrais plusieurs points qui ont particulièrement contribué à ma confiance dans l’avis rendu par l’ASN:

Une expertise issue de plusieurs horizons, l’exploitant (EDF) ayant accumulé pendant plus de 50 ans sur 58 réacteurs de même type une expérience sans équivalent, une ingénierie indépendante (IRSN) qui apporte son expertise à l’ASN elle-même indépendante de l’exploitant et des gouvernements *
Les EU ne font pas évoluer le niveau de sûreté de leur centrales et accepte de prolonger le fonctionnement au delà de 60 ans alors qu’en France l’ASN envisage après une relèvement très important du niveau de sûreté un fonctionnement au delà de 40 ans, ce qui est plutôt rassurant.
Régulièrement un groupe permanent d’experts pour les réacteurs nucléaires (GPR) se réunit pour donner son avis détaillés sur les diverses problématiques, elle a donné son avis le 12 et 13 novembre 2020 sur le dossier de prolongation au delà des 40 ans (cf PJ sur le site). A sa lecture il apparaît des approbations, des recommandations et des réserves qui seront revues régulièrement et qui démontre un niveau de transparence me donnant confiance. Je note que dans le groupe d’experts la présence d’une personnalité** peu suspect d’être favorable au nucléaire ce qui renforce ma confiance dans l’avis de cette expertise.

Sans allonger la liste je conclurais en disant que cet avis est pertinent et qu’il répond à mon attente de citoyen non spécialiste car il n’est nullement un blanc sein et qu’il invite l’exploitant à encore plus de rigueur et à rester vigilant dans la mise en oeuvre des améliorations apportées pour prolonger l’exploitation au-delà des 40 ans.

* l’ASN a autorisé le fonctionnement de Fessenheim contre l’avis des présidents Hollande et Macron, elle a obligé EDF à réparer les défauts de construction sur des tuyauteries de l’EPR Flamanvile repoussant de 2 ans le démarrage de celle-ci et elle contraint régulièrement suite à ses visites de contrôle et à ses analyses EDF à corriger ses installations (par exemple arrêt des tranches de Tricastin pour reconfigurer une digue).
** Yves Marignac -membre et responsable de Wise-Paris (World Information Service on Energy) est une agence d’information et d’études sur l’énergie basée à Paris, qui fait partie du mouvement antinucléaire) fait partie du groupe permanent des experts ayant rédigé un AVIS RELATIF AU BILAN DE LA PHASE GENERIQUE DU QUATRIEME REEXAMEN PERIODIQUE DES REACTEURS D’EDF DE 900 MWE .

En tant que citoyen lambda, je suis contre la poursuite du fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au delà de 40 ans. Je ne pense pas que ma voix ait une valeur quelconque en l'occurrence mais puisqu'on me demande mon avis!

Parmi les agressions éventuelles sur une centrale nucléaire, l'ASN a oublié de citer:
- attaques de virus informatiques,
- chutes volontaires d'avions de ligne,
- attaques de pays ou organisations ennemies,
- virus biologiques,
- autres agressions non imaginées actuellement...

Ne jamais perdre de vue non plus que prolonger la vie d'un réacteur c'est augmenter la production de déchets dont le stockage est problématique puisque devant être prévu pour "plusieurs centaines de milliers d'années" selon l'ANDRA.

En fait le nucléaire est INFINIMENT plus dangereux que les autres sources d'énergie telles que l'éolien ou le solaire. Le problème c'est que notre pays a bâti sa prospérité en partie sur le nucléaire et ne peut plus s'en passer. Il me semble pourtant absolument nécessaire que cette technologie mortifère soit abandonnée au plus vite. Et je crains bien que la France ne l'abandonnera que le jour où un accident majeur se produira sur l'une ou plusieurs de nos centrales produisant un nombre considérable de morts et contaminant une partie de notre territoire pour de nombreuses années. Pour mémoire, la zone d'exclusion de Tchnernobyl est de 265 000 ha, soit un tiers de la surface de mon département.

La sûreté des centrales nucléaires en France est exemplaire. Les améliorations envisagées vont encore améliorer la sûreté. Et elles permettront de garantir pendant au moins dix années supplémentaire au consommateur l'accès à une électricité sûre, décarbonée et non intermittente. C'est bon pour la planète et pour notre porte-monnaie ! Pour que cela puisse continuer, il est important que l'ASN ne soit pas perçue par certain(e)s comme trop favorable ou comme anti-nucléaire. Ces consultations participent à la transparence nécessaire. Chacun doit pouvoir s'exprimer et être entendu, même (surtout ?) les plus modérés.

En avant première, j'espère qu'il y a un modérateur qui enlèvera les 10 commentaires répétitifs/11 de Eric.
Ensuite, super qu'enfin on nous demande notre avis! Dommage de ne pas l'avoir fait dès le début, nous n'aurions peut être pas 52 réacteurs sur le territoire, qui mettent en danger la vie de tous les citoyens!
Faut il poursuivre cette folle aventure au delà de 40 ans? Prévues à l'origine pour 30 ans, nos vieilles centrales montrent déjà des signes de fatigue inquiétants, pas une année sans incident plus ou moins grave au Blayais, et n'oublions pas que la catastrophe majeure a été évitée de quelques secondes lors de la tempête Klauss en 99, les ingénieurs n'avaient pas prévu que la Garonne pourrait passer par dessus les digues, c'est ballot quand même! Ne parlons pas de Tricastin, c'est tellement vétuste qu'EDF n'ose pas informer l'ASN en temps réel à chaque incident.
Les centrales championnes pour lutter contre le réchauffement climatique? Justement le réchauffement climatique oblige à les fermer quand il n'y a plus assez d'eau dans les cours d'eau pour les refroidir, et l'étiage de nos fleuves devient une réalité récurrente. Par chance ça se produit l'été quand le solaire, lui fonctionne!
On nous parle d'indépendance énergétique! Je ne savais pas que la France produisait de l'Uranium, sauf dans quelque département d'outre mer, mais alors là, c'est le bilan CO2 qui flanche. Parlons en de cette indépendance, que se passera t il si un jour les pays producteurs ferment les vannes? On ne sait jamais la politique néolibérale d'exploitation des pays tiers pourrait avoir une fin! Energie propre? Allez voir au Niger l'état de l'environnement et des populations autour des mines à ciel ouvert! Déforestation, destruction de l'agriculture locale, exploitation des populations dont la santé est mise en danger, c'est ça le revers de la médaille des centrales propres. Chez nous, elles rejettent des eaux chaudes dans les cours d'eau avec un impact négatif sur la faune et la flore, très sensibles à de faibles écarts de température, on constate des taux anormalement élevés de cancers des enfants autour de nos centrales propres.
Financièrement ces centrales sont des puits sans fond et ne sont surpassées dans la compétition que par les malheureux EPRs qui font de la résistance à la mise en service. On nous dit que la maintenance est au top de la sécurité, en fait on s'aperçoit que ce ne sont que des rafistolages pour espérer que ça tienne encore quelques années. Le jour où une pièce majeure impossible à remplacer va céder, ce sera Fukushima ou Tchernobyl, sans compter que quelques unes sont dans des régions à risque sismique, même que Tricastin cumule le risque sismique, le risque d'inondation et le risque industriel avec son environnement pétrochimique.
Cerise sur la gâteaux, ces belles centrales si propres sur elles produisent des tonnes de déchets pas propres du tout, qui se promènent en train ou en camions à travers le pays vers des usines de retraitement pas beaucoup plus propres qui ne savent pas comment s'en débarrasser, au point de vouloir les enfouir dans le sous sol champenois, à 500 m sous terre! Cachez la poussière sous le tapis pour les générations futures! Cadeau!
Non il ne faut pas prolonger la vie de ces vielles dames, l'acharnement thérapeutique n'empêche pas la mort et ça coûte cher. Il faut au plus tôt entamer le démantèlement , sur place va sans dire, sinon on crée de nouveaux territoires contaminés. D'accord on ne sait pas faire, comme on le constate à Brénilis, depuis plus de 10 ans, mais il reste bien quelques milliards à investir pour y arriver! Les sommes qu'il faudra investir pour prolonger les centrales seraient beaucoup plus utiles ,pour développer massivement les sources alternatives nettement moins dangereuses , car il n'y a pas que le solaire et l'éolien. Si on cherche bien on trouve. L'argument CO2 avancé au profit des centrales ne tient pas la route si on cumule tous les intrants et les extrants. Et pour finir, c'est tellement bien le progrès qu'on a réussi à trouver le moyen le plus dangereux et le moins maitrisable qui soit, pour faire bouillir de l'eau, Chapeau!

Est-ce que l'ANR cherche à échapper à ses responsabilités en organisant une consultation, pour préserver son honneur en cas de catastrophe nucléaire, ou pour justifier une augmentation du prix de l'électricité parce qu'on a voulu stopper plus rapidement les centrales?
Il n'y a en effet qu'une solution viable: démanteler les centrales dès maintenant : c'est un vaste chantier, qui prend des années, et qui nécessite des compétences que relativement peu de personnes ont sur le sol français: serait-ce raisonnable de mener plusieurs opérations de démantelement de front ?
De la même manière, la perte d'énergie suite à l'arrêt des réacteurs va devoir être compensée en trouvant d'autres ressources d'énergie et/ou de stockage de l'énergie produite par les centrales la nuit. Il semble peu raisonnable de penser qu'on pourra remplacer l'équivalent de plusieurs centrales en un court laps de temps.
Il faut agir immédiatement, arrêter le réacteur n°1 de Tricastin, et établir un calendrier pour arrêter les réacteurs, démanteler les centrales, à commencer sans doute par celles du Tricastin puis celle du Bugey.
Voir le rapport de Greenpeace à ce sujet: https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2020/02/VD4-enjeux-fermeture-vieilles-centrales-nucleaires.pdf

Je suis favorable à la poursuite de l’exploitation des réacteurs nucléaires français au delà des 40 ans. Nos installations en france sont sûres, la France a montrée sa capacité à prendre les mesures pour assurer la sûreté nucléaire et la sécurité des installations. Produire de l’énergie à partir de l’atome nous assure notre indépendance énergétique avec une énergie décarbonée et bon marché, qui est constante dans sa production. Ce qui n’est pas le cas de l’éolien et du solaire.
Le nucléaire a fait ses preuves peut importe ce que diront les détracteurs de la filière qui se chauffe à l’électrique. Il faut ouvrir les yeux et voir que sans le nucléaire on polluerait sans maîtriser notre consommation énergétique.

Etant ingénieur dans un autre domaine que celui du nucléaire, je n'ai pas la compétence pour juger de la question mais je m'en remets à l'appréciation portée par mes confrères de l'industrie nucléaire, le l'EDF, de l'ASN et les experts du groupe permanent pour les réacteurs et suis favorable à l'extension de la durée de vie des réacteurs nucléaire 900 MW au delà de 40 ans.
Je propose aussi de redémarrer la centrale de Fessenheim, qui a été victime d'un malheureux arrangement entre mauvais amis politiques.
Enfin le développement des EPR et des réacteurs de 4eme génération ainsi que la mise au point de la fusion nucléaires devraient passer en vitesse supérieure. Il y a urgence car notre environnement petit à petit empoisonné par le CO2, ne supportera plus très longtemps les gesticulations des pseudos écologistes qui encourent sa perte par leur vision et leurs actions rétrogrades.

Etant ingénieur dans un autre domaine que celui du nucléaire, je n'ai pas la compétence pour juger de la question mais je m'en remets à l'appréciation portée par mes confrères de l'industrie nucléaire, le l'EDF, de l'ASN et les experts du groupe permanent pour les réacteurs et suis favorable à l'extension de la durée de vie des réacteurs nucléaire 900 MW au delà de 40 ans.
Je propose aussi de redémarrer la centrale de Fessenheim, qui a été victime d'un malheureux arrangement entre mauvais amis politiques.
Enfin le développement des EPR et des réacteurs de 4eme génération ainsi que la mise au point de la fusion nucléaires devraient passer en vitesse supérieure. Il y a urgence car notre environnement petit à petit empoisonné par le CO2, ne supportera plus très longtemps les gesticulations des pseudos écologistes qui encourent sa perte par leur vision et leurs actions rétrogrades.