Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans

La défiance devient un ingrédient majeur des rapports sociaux,en particulier vis-à-vis de ceux que la presse appelle les "élites";Il ne s'agit plus de dénoncer systématiquement tour à tour les gaulois réfractaires les Amisch et autres complotistes mais de faire en sorte que le respect des populations et des engagements pris soient respectés;Et en la circonstance les risques que présentent cette poursuite dans le contexte particulier de gestion des ressources humaines suivie par l'exploitant,sont bien trop importants pour ne pas les considérer comme rédhibitoires. Le recours systématique à la sous-traitance,et aux intérimaires a fait disparaître la culture d'entreprise jusqu'il y a peu garante de sécurité. J'habite à proximité de la vallée du Rhône où il y a de nombreuses installations le journal des incidents est tel que je m'étonne même que l'on se pose la question de poursuivre;Greenpeace a fait la preuve des failles des dispositifs de sécurité a de multiples reprises,et de façon plus triviale je sais pouvoir me procurer des outils utilisés dans des centrales et revendues par les intervenants....Arrêtons tout tant qu'il est temps!

Je ne vois aucun obstacle qui s'opposerait à la prolongation de la durée de vie de ces centrales au-delà de 40 ans du moment que les conditions d'un fonctionnement sécurisé sont remplies ou que les travaux permettant de les atteindre sont décidés. Une telle prolongation permettrait d'avoir davantage de latitude pour gérer la sortie des fossiles sans risque de pénurie d'électricité, risque que France Stratégie vient de nous avertir de prendre au sérieux : cet argument me semble décisif.

Ne nous trompons pas de combat. Notre enjeux écologique/climatique prioritaire, pour les années à venir, réside dans la baisse des rejets de CO². A travers le développement des véhicules électriques nous nous inscrivons enfin dans cette démarche, réduire la combustion de gaz/pétrole/charbon. Il est utopique de penser que nous pourrons relever ce défis sans le nucléaire Français.
Il est évident que les ENR doivent se développer et que nous devons les encourager, EDF les premiers. En revanche, il est trop tôt pour qu'elles puissent se substituer à une production de masse tel des réacteurs nucléaires 900MW. Soyons ambitieux mais soyons réalistes, soyons crédibles

"Une transition: Passage d'un état à un autre, en général lent et graduel ; état intermédiaire."
Si nous voulons réussir notre transition énergétique elle doit être par définition graduelle et non une rupture. Le nucléaire doit être un pilier de cette transition énergétique, autant sur le plan technique qu'économique. A travers EDF (2ème producteur mondial) et ses réacteurs nous avons des cartes à jouer, dans un monde qui sera plus électrique-dépendant demain qu'il ne l'est aujourd'hui.
Sommes nous prêt à subir le prix d'une énergie électrique qui sera la clé des enjeux écologiques de demain ou voulons nous être acteur? Le nuclaire français est une richesse qui nous permettra de financier nos ambitions écologiques.

Pour ce qui est de la sécurité, EDF réalise des investissements de grandes ampleurs pour assurer la prolongation de ses réacteurs 900MW, sous le regard de l'ASN. Le grand carénage dont nous entendons régulièrement parler, en est un bel exemple à mon sens. EDF souhaite prolonger ses outils de production et se donne les moyens de relever ce défit de taille.
Autant sur le plan sécuritaire, qu’écologique je regète que nous ne soyons pas aussi critiques sur les industries chimiques et petrochimiques,…

L'usage de l'énergie nucléaire met en péril l'humanité dans son ensemble, et pour un territoire aussi petit que le nôtre, un accident grave aurait des conséquences dramatiques.
Les réacteurs de 900 MW sont à fermer de toute urgence, et les autres, aussitôt que possible.
Plutôt que de continuer à investir des sommes considérables dans des machines délabrées, il vaut mieux consacrer le budget à des technologies moins dangereuses (renouvelables), et mener une vraie réflexion sur nos besoins énergétiques.
Il est important aussi de développer des solutions de stockage des déchets qui soient réversibles, et résilientes (à refroidissement passif), pour ne pas risquer une catastrophe en cas de blackout (éruptions solaires, catastrophes naturelles ou mauvaise gestion du réseau d'électricité).

La gestion en bon père de famille nous oblige à continuer à exploiter nos centrales en effectuant les travaux nécessaires pour les mettre au niveau de sûreté requis. Les choix ont été fait à une époque il faut les assumer et les exploiter au maximum car regardons notre pays et juste la difficulté que l'on a pour mettre une éolienne ou tout autre projet. Utilisons ce qui a été fait c'est une chance pour notre pays n'oublions pas on a pas de pétrole mais on a des centrales. N'importe quel pays ne se poserait pas de question de plus ces 40 ans d'exploitation sans accident grave sont la preuve que nous maîtrisons notre sujet

bonne soirée

Même avec les précautions nommées par l'ASN, nous sommes en droit de nous interroger sur la pertinence de confier des centrales vieillissantes à un exploitant faisant preuve d'aussi peu de prévention et de contrôle, au point que l'autorité publique soit obligée de le lui signifier dans les détails.
Les matériaux, leurs assemblages soumis à un régime de radiations depuis 40 ans, même suivi, ne garantissent pas la même sécurité que lors de la mise en service. Les compétences de surveillance et de correction des failles ont disparu au fil des temps.

Comme tout le monde le sait ces centrales sont fuyardes, mal gérées, dangereuses. Tous les bricolages, ruineux, n'auront aucun effet sur l'usure des cuves, les fentes……
Les intérêts économiques d'EDF ont jusqu'à présent prédominants sur l'intérêt de la population. Il serait temps que cela change.
Ma question est la suivante : pourquoi une enquête publique, ignorée par la majorité de la population, alors même que l'ASN sait tout des dangers véritables de l'activité des centrales atomiques ?

Ces réacteurs n'ont pas été prévus pour durer au-delà de 40 ans. Il faut les arrêter. Depuis le tout début des centrales nucléaires dans les années 70, leur danger et le problème que créerait leur démantèlement été dénoncé par nombre de citoyens, de scientifiques, d'écologistes traités d'écolos. EDF et nos gouvernements successifs ont préféré la fuite en avant, arguant que d'ici 40 ans "on avait tout le temps de trouver des solutions pour traiter les déchets et le démantèlement des centrales", qu'il fallait faire confiance à la Science" et que l'accident majeur "n'arriverait pas". Depuis il y a eu Tchernobyl, Fukushima et bien d'autres aux Etats-Unis dont on a beaucoup moins parlé et aucune solution satisfaisante n'a été trouvée pour traiter les déchets nucléaires. Arrêtons les frais. Combien de milliards d'argent public pour les sur-générateurs encore inefficaces à ce jour ? Aujourd'hui, seuls des intérêts privés à court terme ont intérêt à poursuivre dans le Nucléaire. Et l'argent public n'a que trop servi cette folie. Il faut immédiatement passer aux énergies renouvelables. Le Nucléaire n'est pas la solution pour résoudre le réchauffement climatique. C'est, face à une folie destructrice, une autre folie destructrice !