Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans

Je vais prêcher pour ma paroisse, étant exploitante dans une centrale nucléaire 900 MW.
1- Ne pas prolonger la durée de vie de nos centrales, créerait une perte d'emplois considérable et ne ferait que plonger l'économie de la France dans le fond du trou... Car pour rappel, une centrale nucléaire 900 MW de deux réacteurs emploient plus de 700 salariés EDF et plus de 400 prestataires à l'année. Toutes ces personnes ne pourront pas être mutées ailleurs ou être en retraite anticipée. La centrale est l'un des premiers employeurs du secteur, c'est grâce à elle que beaucoup de jeunes ont un travail et réduisent le taux de chômage chez les jeunes. Cela impacte aussi les communes alentours qui vont devenir désertes. De plus, si l'on prend le cas d'une éolienne, elle n'a pas besoin de 700 personnes pour fonctionner donc plus d'emploi, plus d'économie, augmentation la pauvreté en France... Évitons d'aggraver cette période déjà compliquée avec la pandémie.
2- Nous ne stagnons pas en matière de sécurité et de sûreté. Nous ne nous reposons pas sur nos acquis. Nous nous devons d'apprendre de notre retour d'expérience des accidents passés pour mettre en place les mesures de sécurité et de sûreté supplémentaires pour garantir un fonctionnement sûr. Cela fait 9 ans que je travaille en centrale nucléaire et j'ai pu en exploiter deux de tailles différentes mais le mot d'ordre est toujours le même : Produire un mégawatt en toute sûreté et sécurité. Depuis Fukushima, nous avons augmenté nos matériels post-accidentel, nous avons consolidé nos procédures. Nous avons aussi formés nos agents.

Oui les accidents ça peut faire peur à certains, mais avant de crier au scandale, il faut peut-être se renseigner sur le pourquoi de cet accident (technologie du réacteur, protections mises en place, etc...). Les centrales françaises sont celles qui sont soumises au plus haut niveau d'exigence. Nous étudions toutes les probabilités d'accident même les plus improbables (tel qu'un tsunami en pleine terre sur une rivière).
Aujourd'hui, je suis fière d'appartenir à une si belle entreprise et je tiens à continuer dans cette voie pour prouver aux plus sceptique que travailler dans une centrale nucléaire n'est pas plus dangereux qu'autre part quand on est bien informé, averti et formé.

Je suis toujours effaré par l'omniscience des français ! Avec le corona virus tous sont de grands épidémiologistes, ils ont tous LA solution, idem pour le nucléaire ou tout autre sujet. Ce que je ne comprends pas c'est que ces arguments soient pris en compte par des spécialistes qui savent très bien comment travailler dans ces domaines et, à qui, faute de connaissances suffisantes nous devons faire confiance. Jusque-là d'ailleurs ils ont fait "progresser" l'humanité car qui serait d'accord pour revenir ne serait-ce qu'au 19ème siècle ! Je rappelle qu'à cette époque l'espérance de vie était d'environ 40 ans et dans des conditions très difficiles pour une grande majorité de la population; celle-ci a doublé au cours du 20ème siècle ! S'il y a des problèmes, il faut chercher à les résoudre et non pas aller vers un refus et une opposition systématiques. Il en est ici de même. Lorsque je lis les "arguments" énoncés, je suis surpris par le fait que dans de très nombreux cas ce n'est que le copié-collé de ce que l'on entend dans les médias. Mais lorsqu'on avance un argument, il faut ... l'argumenter ! sinon il n'a aucune valeur. Et puisque malheureusement il semble nécessaire de passer par de telles consultations, il me semble que, au mieux, on ne peut que poser des questions sur des points qui nous semblent problématiques.
Pour ma part, après plus de 20 ans de recherche scientifique et 20 ans de conseil scientifique et technique en Ambassade, je me sens encore incapable de juger d'une proposition aussi complexe, mais étant donné que pour l'équilibre énergétique de la France à moins de développer la production électrique à partir de centrales au fuel charbon, etc. (ce qu'a dû faire l'Allemagne...) et en tenant compte de ce que les énergies dites renouvelables sont éminemment intermittentes (ce qui est intenable dans un monde où l'énergie électrique est omniprésente et où le stockage est encore quasiment impossible pour de grandes puissances, mis à part l'hydraulique mais où là, la plupart des ressources disponibles en France sont déjà utilisées) l'énergie nucléaire, une énergie particulièrement décarbonée, me semble nécessaire pour notre approvisionnement en énergie électrique et pour répondre aux défis du réchauffement climatique. Je fais confiance aux chercheurs et ingénieurs RESPONSABLES de même que je fais confiance à mon médecin car, comme le disait Socrate, qui confierait la santé de son enfant à un médecin, non pas sélectionné à la suite d'une formation sévère mais élu dans la population générale par le peuple !

Non, non et encore non
Il est vraiment temps de réaliser le fameux mix énergétique qu’on nous promet depuis longtemps, le nucléaire a trop de zones d’ombre, de lobbies, d’incertitude que les gouvernements n’avouent pas, commençons par éliminer les passoires thermiques pour faire baisser les consommations, la meilleure énergie est celle qu’on ne consomme pas et arrêtons de produire trop pour consommer trop, stop à l’installation de chauffage tout électrique dans les constructions neuves !!!

1-Nos centrales sont parmi les plus sures au monde. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de risque, EDF doit rester prudent, très prudent surtout si on les prolonge.
2-Le nucléaire est une énergie sans gaz à effet de serre, Cela est un énorme avantage dans cette période de transition vers des énergies moins polluantes.
3-Un des plus gros problème du nucléaire, hors accident, est la longueur de vie des déchets, leur quantité, et le coût de la déconstruction des centrales, ou de leur confinement. L'enfouissage profond peut être à très faible risque. La prolongation est aussi une manière d'assurer leur sécurisation et surveillance.
4-Economiquement notre électricité industrielle était/est(?) meilleure marché que les autres modes de production. C'est un petit avantage compétitif, qui réduit un peu nos surcoûts de main d’œuvre et d'administration.

Pour respecter les engagements de la COP 21 qui ont pour but de limiter le réchauffement à 1,5 degré, si mes informations sont exactes, if faut limiter nos émissions de CO2 à 1,5 tonne par habitant. A titre d'exemple, une voiture moyenne qui fait 7000 km émet environ 1,5 tonne de CO2. Mais, il faut se chauffer, manger... Comme les énergies renouvellables ne sont pas "pilotables" faute de stockage, le recours au nucléaire me paraît obligatoire, même en devenant très sobres en énergie. Comme nous n'avons pas construit suffisamment d'installations neuves, je suis favorable à la poursuite de l’utilisation des réacteurs au-delà de 40 ans puisque les experts pensent que c'est possible.

Les centrales nucléaires sont un handicap par rapport à l'intermittence du solaire et de l'éolien. Elles surproduisent de manière constante, même quand on n'en n'a pas besoin. Il n'y a que le renouvelable non intermittent (hydraulique, STEP, biomasse, hydrogène, biogaz) pour piloter le renouvelable intermittent. Le nucléaire est parfaitement inadapté et dangereux, surtout avec des cuves fragiles de plus de 40 ans d'âge et surtout dans le cadre d'une politique de sobriété énergétique. Le nucléaire est complètement dépassé et immoral et tous les sacrifices consentis sont vains (équation sans solution, gabegie de l'argent public, risque de Fukushima en France, déchets à 100000 ans, rendement global nul puisque toute l'énergie nucléaire noble est dégradée en chaleur pendant 100000 ans d'empoisonnement) puisqu'on peut faire mieux, moins dangereux et moins cher (renouvelable piloté par le renouvelable). La supériorité du renouvelable et l'infériorité du la fission de l'uranium est dores et déjà largement démontrée et tout le monde a compris, sauf la France, à cause de l'aveuglement de ses dirigeants (écomafieux, criminels en bande organisée).

Ce n'est pas la propagande pro-industrie de la fission de l'uranium-235 qui va arranger les affaires de la France ni sa politique énergétique défaillante. C'est tout le contraire. Sous couvert de science et d'ingénierie, il n'y a que religion et dogme faux selon lequel la fission de l'uranium-235 sauverait la France, l'Europe et le Monde et selon lequel l'exploitation de nos énergies renouvelables, la sobriété énergétique et le circuit court en seraient parfaitement incapables. Bien évidemment, après 30 ans de retard dans le renouvelable et la persistance dans le tout fission de l'uranium-235, ça ne facilite pas les choses et c'est bien ce qui est voulu. Pourtant, le potentiel est énorme et le développement est rapide, partout dans le monde, sauf en France. En même temps, le potentiel d'accident nucléaire n'a jamais été aussi grand (attentats, dérèglement climatique, faillite financière d'EDF, AREVA, ORANO et idéologique de l'état Français, déchets ingérables, à impact lourd sur les générations futures dont on ne sait que faire, aucune vision, aveuglement, non respect des normes, détournement des lois de l'environnement, système pollueur-payé et pollueur-payeur, plutonium non valorisable, dont on ne sait que faire et qui est le pire poison qui existe produit à l'échelle industrielle). Chers scientifiques instrumentalisés de l'IESF, science sans conscience n'est que ruine de l'âme.

Le Comité ENERGIE

https://www.iesf.fr/752_p_43170/comite-energie.html

Les IESF - Ingénieurs et Scientifiques de France - sont parmi les plus ardents défenseurs de l’environnement et de la transition énergétique. Conscients des risques liés au nucléaire mais confiants en la capacité de nos ingénieurs à les maîtriser, ils observent que toutes les énergies ont leur part de risques, y compris les énergies dites renouvelables, en réalité moins « propres », moins sûres et beaucoup moins économiques qu’on le croit, tous défauts savamment cachés à l’opinion publique. Parmi elles, les énergies intermittentes, appelées variables pour cacher ce défaut technique et économique essentiel : il est facile de comprendre que la production électrique, très difficilement stockable massivement, doit pouvoir s’adapter aux variations rapides et considérables de la demande, journalières, hebdomadaires et saisonnières. Ainsi, les électricités intermittentes, esclaves du vent et du soleil, accroissent considérablement les variations de production, et seules les grandes centrales peuvent s’adapter massivement à ces variations pour maintenir la fréquence à un niveau très étroit : sortir de cette logique de pilotabilité mène à la catastrophe du black-out pouvant entrainer des conséquences impardonnables, et ce n’est pas un hasard si certains pays européens ayant fait le choix de se séparer du nucléaire maintiennent leurs centrales à charbon, voire en créent, pour plus tard les remplacer par des centrales au gaz, génératrices aussi d’émissions de CO2. D‘autres pays, au contraire, ont compris que le nucléaire, le moins émetteur de CO2 et de loin vis-à-vis des électricités intermittentes, devait pour protéger le climat demeurer une part majeure de leur mix électrique, y compris ceux qui ont été victimes d’accidents importants, comme le Japon. La France a une électricité très décarbonée, de très loin par rapport aux grands pays européens, une caractéristique qui sera renforcée lorsqu’elle aura fermé ses dernières centrales à fuel et à charbon, et le développement en cours des énergies intermittentes augmentera les émissions de CO2, en faisant appel aux productions carbonées, en France (base gaz fossile) ou importées (charbon, fuel, et gaz). En outre, la disparition programmée de grandes centrales nucléaires puis de charbon sur le réseau européen, et l’augmentation continue des électricités intermittentes, dont la priorité affichée est une épée de Damoclès, accroit considérablement la fragilisation du système en France et en Europe.

Il serait donc, et tel est l’avis des IESF, à la fois irresponsable de ne pas prolonger la vie de nos centrales nucléaires, et responsable d’en construire d’autres afin de protéger efficacement le climat comme le reconnait l’AIE et afin de faire face à une électrification croissante de notre pays. C’est pourquoi, si la prolongation pour 10 ans demande des travaux importants, il serait judicieux et économique de compléter la durée de cette prolongation pour que la durée de vie de ces centrales atteigne les 60 ans, voire 80 ans comme le font les USA : l’énergie a en effet besoin du long terme. Enfin, les IESF considèrent que l’ensemble des prescriptions extraordinairement minutieuses contenues dans les documents présentés à la consultation du public a de quoi rassurer quant aux craintes possibles.

L'ASN va accepter la prolongation des vieux réacteurs. Elle obéit toujours aux ordres d'EDF et de Macron (c'est lui qui a décidé de repousser à 2035 au lieu de 2025 le 50% d'électricité nucléaire de François Hollande et Nicolas Hulot a été obligé de présenter ça, la queue entre les pattes et c'était pathétique et tout à fait représentatif du poids de la nucléocratie Française, plus forte que les ministres et plus forte encore que les présidents de la République qui sont des monarques, avec tous les ministres de l'environnement systématiquement les uns après les autres dès qu'ils ne caressent pas assez bien la nucléocratie dans le sens du poil). L'ASN n'est pas indépendante du lobby nucléocrate et du pouvoir politique. On l'a vu avec l'acceptation de la cuve de l'EPR (non conforme). Alors, à quoi servent les normes si on les détourne systématiquement (pour la cuve de l'EPR, zones à plus de 0,36% de carbone alors que ça ne devrait pas dépasser 0,18%) ? Pourquoi avoir dit 40 ans et qu'on ne veut pas respecter (on ouvre la boite de pandore : après 60, ce sera 80, puis 100 pendant qu'on y est). Ça voudrait dire que les normes ne servent à rien (elles sont faites par des cons, pour des cons et ceux qui ne les respectent pas seraient plus intelligents que les autres). Et le pire des problèmes, c'est le mensonge permanent et l'abus de confiance. Rien de ce que dit EDF n'est fiable ni crédible. EDF fait de la propagande et met toujours tout le monde devant le fait accompli. Elle ne dit rien à l'ASN. Et après, prise la main dans le sac, elle dit : ce n'est pas grave, on a testé des éprouvettes, tout va très bien. Mais en fait on ne sait même pas si les éprouvettes testées sont les bonnes (celle du vrai acier de la vraie cuve). EDF trompe les experts et ment. Et l'ASN est obligée de gober toutes les couleuvres. Plus c'est gros, mieux ça passe. Par exemple, EDF commence déjà à transporter le combustible à Flamanville alors que l'EPR n'est pas prêt du tout et loin de là puisqu'il faudrait tout arrêter et changer la cuve (l'ASN a dit qu'il fallait changer le couvercle, après le démarrage or il fallait changer la cuve d'abord et le couvercle après car c'est bien mieux de tout changer avant que ce soit irradié (et si le couvercle est mauvais, c'est que la cuve est mauvaise puisque c'est le même acier incriminé). Tout cela est parfaitement absurde. Ça s'appelle de la politique, de la fuite en avant, de la politique de l'autruche et pas de la science. Ça n'a absolument rien à voir avec de la science. C'est juste du faux-semblant de science pour rassurer les cons qui y croient. Le problème des vieux réacteurs, ce sont les crash d'avions (attentats islamistes), le réchauffement climatique avec les inondations, les sécheresses, les tremblements de terre et effondrements de terrains. Il n'y a aucune bunkérisation de prévue pour nous protéger. La mise à neuf est du pipeau puisque les cuves restent vieilles (vieillissement thermique sous irradiation). Le risque de rupture de la cuve sous stress mécanique et thermique ne peut pas être exclu. Et EDF est en faillite, tout comme AREVA. Tout cela coûte une fortune et les caisses sont vides. Et l'exploitation des sources d'énergie renouvelables est en faillite à cause de la faillite du de l'industrie de la fission de l'uranium-235 qui est une religion d'État. Comment faire confiance à des gens en faillite qui organisent la faillite des autres en forçant la France à l'immobilisme en hypothéquant son avenir ? Le lobby nucléocrate a tout fait pour écraser la filière renouvelable. On voit maintenant que c'est bien plus rapide à développer, bien moins dangereux et que tout le monde en profite, sauf nous parce qu'on est comme des cons, à cause de vous. Aucune indépendance énergétique quand on n'a pas d'uranium, de pétrole, de charbon et de gaz. Et 1g d'uranium-235 qui va nous emmerder 100000 ans, ça correspond à des tonnes et à des tonnes et à des tonnes de terre remuée au Niger avec la contamination à très long terme des nappes phréatiques. Pendant ce temps, on n'utilise pas l'énergie qu'on a chez nous, comme le font nos voisins. Nos guignols de X-mine ont décidé que nucléaire et diesel étaient les deux mamelles de la France et leur sentence est irrévocable.