Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans

J'ai participé à l'exploitation d'une centrale nucléaire EDF pendant plus de 35 ans et j'ai durant toutes ces années participé à cette aventure du nucléaire. Aujourd'hui en retraite il important pour moi de témoigner à mes compatriotes le véritable engagement pour la sûreté du groupe EDF bien sûr mais aussi et surtout de tous les acteurs que ce soit EDF ou ses prestataires de cette filière. Ce témoignage est d'autant plus important qu'il n'engage que moi et sans aucun pression ou obligation quelle qu'elle soit de mon ancien employeur. Je n'ai donc aujourd'hui aucun intérêt dans l’énergie nucléaire et sa filière. Par contre, je pense pouvoir parler en personne éclairée sur la réalité de la situation et dire que la sûreté a été pour moi et tous mes camarades la priorité numéro 1 de toute ma carrière et ceci quelque-soit la situation et les conséquences économiques du moment. La sûreté nucléaire au sein de la filière nucléaire Française est plus qu'une priorité, c'est une valeur essentielle. Elle est présente de la conception jusqu'au la déconstruction en passant par l’exploitation en marche et à l'arrêt des réacteurs. Tous les 10 ans, une réévaluation de sûreté permet d'intégrer dans les anciens réacteurs toutes les nouveautés ou retours d'expérience des autres réacteurs Français mais aussi de tout ce qui se passe dans le monde (incident ou accidents). Une centrale qui sort de sa décennale est plus sûr que lorsqu'elle a été mise en service 10, 20,30 ou 40 ans avant. Il est donc complètement inculte de penser qu’après 40 ans la centrale n'est plus sûr car vieillie. C'est méconnaître complètement l'organisation Française et tous les contrôles internes et externes qui sont en place. Avant d'autoriser la remise en route d'une centrale après révision, seule l'autorité de sûreté a son mot à dire et je peux vous certifier qu'elle le fait en toute indépendance et après un contrôle approfondi sur dossier bien-sur mais aussi sur des visites de terrain à toute heure du jour et de la nuit. Les questions qu'elle pose n'ont rien de politique ou dogmatique mais proviennent d'ingénieurs sélectionnés sur le volet et qui ont une grande connaissance des systèmes. C'est un force pour notre pays et nous pouvons en être fières.
Le nucléaire est en France un vraie chance pour notre pays, il permet d'avoir une électricité la moins chère en Europe, avec une production qui ne dépend pas du climat ou du temps et qui est en grande majorité décarbonée. Lorsque l'on fait le bilan carbone, c'est la construction de la centrale qui pénalise le plus le taux de CO2/MWh produit puisqu'il est intégré sur la durée de vie de la centrale. Ce qui veut dire que la prolongation au delà de 40 ans de la centrale revient à proposer une électricité "gratuite en carbone". Dans l'état actuel du réchauffement climatique, le pays ne peut se passer de cette opportunité vitale pour notre avenir. En disant cela je ne veux pas dire que l’énergie éolien, solaire ou autre n'a pas d’intérêt, toutes les énergies sans CO2 sont à prendre en compte pour diminuer et à terme supprimer les énergies fossiles. Mais dans l'état actuel de nos connaissances techniques, ces énergies intermittentes ne peuvent remplacer la production de base du nucléaire. On voit bien que la fermeture de Fessenheim a entraîné en France une montée importante du taux de CO2 dans le MWh Français qui doit nous interpeller (démarrage de centrales à Charbon et importation de pays comme l'Allemagne avec un taux important de CO2).
Je suis donc pour la prolongation des centrales nucléaire du 900MW mais ensuite des autres paliers au delà de 40 ans et cela temps que l'autorité de sûreté Française évaluera l'état de sûreté des réacteurs conforme à nos exigences. Il faut donner à l'ASN les moyens de faire ce contrôle et si nécessaire augmenter ces moyens.

40 ans d'immobilisme. 40 ans de religion. 40 ans de mensonge. 40 ans de retard dans le renouvelable. 40 ans de blocage. 40 ans de production de déchets dont le plutonium. 40 ans de mauvaises idées et de pensée magique (en France, on n'a pas de pétrole mais on a des idées, mais que des mauvaises idées, c'est à dire faire du tout diesel cancérogène certain et tout uranium cancérogène certain et les deux à acheter à l'étranger). À quand l'accident nucléaire en France ? Peut-être admettrez vous votre erreur à ce moment là, et ce n'est même pas sûr ? De toutes façons, on s'en foutra complètement de toutes les conneries que vous avez et que vous aviez dans le crâne et on mettra les responsables en tôle et ce sera trop tard, bande de guignols, vous nous aurez tous niqués.

Avec le temps et l'usage , l'outil devient de plus en plus sûr et de plus en plus fiable car son usage amène le retour d'expérience qui permet et de connaître les pièces d'usure à changer et les améliorations à apporter.

C'est une règle générale : mettre à la casse un outil , même avec un recyclage de ses composants , est toujours coûteux et imparfait.

Il est bien préférable de réparer

Cette règle s'applique aussi bien pour les éoliennes que pour le nucléaire

Sauf à vouloir faire . . . quasiment de l'obsolescence programmée !

Ce n'est pas le renouvelable qui détruit l'industrie de la fission de l'uranium-235 c'est l'industrie de la fission de l'uranium-235 qui détruit le renouvelable donc notre issue de secours. Pour l'instant, nous sommes dans une merde profonde avec nos centrales nucléaires. Et ce ne sont pas les installations d'énergie renouvelable qui risquent de tout saloper en cas d'accident mais nos centrales nucléaires vieillissante. Et fissionner l'uranium-235 dans un monde chaotique perturbé et pollué par les activités humaines est la pire idée qui soit. Déjà, ce n'est pas le nucléaire qui a empêché le réchauffement climatique jusqu'à maintenant donc ce n'est pas lui qui le résoudra car il a toujours été inadapté et il l'est de plus en plus. Croire qu'il en serait capable est de la pensée magique. Ce n'est pas une réalité. C'est juste dans votre tête. C'est une croyance, fausse. Dans la réalité, dans les faits démontrés scientifiquement, c'est juste un boulet, une idéologie, un intégrisme, des déchets, de la pollution, du plutonium, des mensonges, de la gabegie d'argent public, une équation sans solution, une erreur d'apprenti-sorcier qui s'est fait déborder par sa machinerie qui se retourne contre lui en nous empoisonnant pendant 100000 ans et en risquant de nous péter à la tronche en salopant tout à plusieurs centaines de kilomètres à la ronde pendant des millénaires pour des raisons X ou Y alors qu'on l'avait prévenu dès le départ qu'il faisait une grosse connerie mais qu'il n'a jamais rien voulu entendre (appel des 400 physiciens opposés au programme nucléaire). L'erreur est utile pour apprendre, mais il ne faut jamais persévérer dans l'erreur car c'est diabolique (errare humanum est, perseverae diabolicum). Les scientifiques le savent très bien (quand on se trompe, il faut revenir en arrière, réfléchir et changer de chemin pour résoudre le problème et pas foncer bille en tête, dans la fuite en avant). Il suffit juste de redéfinir le progrès en changeant de paradigme en utilisant les énergies renouvelables et en économisant l'énergie. Le fissile et le fossile, c'est comme l'alcool et le tabac : des addictions mortifères qui mènent à notre perte. Un médecin vous dira que la seule façon de s'en sortir, c'est l'abstinence absolue. Et un médecin est un scientifique. La religion d'État de l'industrie de la fission de l'uranium-235 n'a rien à voir avec la science. C'est de l'intégrisme, de l'obscurantisme, de l'aveuglement. La science dit qu'on peut et qu'on doit s'y prendre autrement pour notre énergie et tous les autres Pays voisins l'ont bien compris, sauf nous, qui ne faisons que les mettre en danger pour des lubies d'illuminés qui croient à un dogme faux selon lequel l'industrie de la fission de l'uranium-235 serait bonne pour l'homme alors qu'il est parfaitement évident et prouvé que c'est archi-faux. Pour moi, l'intégriste, c'est tout à fait vous mjp et tous vos copains, qui êtes des croyants appartenant à la religion d'État nucléocrate, bien dressés à caresser l'industrie de la fission de l'uranium-235 dans le sens du poil. Moi, ce n'est pas ma tasse de thé Je suis un scientifique libre (Docteur en Physique) et je pense que je défends mieux que vous la science et l'avenir de mon pays car il faut être inconscient pour ne pas avoir peur d'une contamination radioactive généralisée de la France. Même l'ASN, très respectable, a peur de ça car c'est une réalité objective et scientifique qui n'a rien d'une croyance (le Rôle de l'ASN est d'exclure tout risque de rupture de la cuve et on ne peut pas scientifiquement parlant exclure ce risque, à cause des attentats, des inondations, des sécheresses, de l'erreur humaine, d'un stress mécanique et thermique soudain, aggravé par le vieillissement thermique intensif sous irradiation intensive pendant 40 ans). C'est juste de la science et pas de l'idéologie ni de l'écologie, même si saloper tout son pays avec de la contamination radioactive indestructible n'est pas écologique. Mais c'est avant tout un crime contre l'humanité et un grand manque de bon sens et de courage que de vouloir rester dans le déni en persistant dans l'erreur évidente, quelles qu'en soient les conséquences. C'est très inquiétant et contraire à la science qui est un consensus de recherche de vérité et pas une opinion cherchant à mentir.

Nous somme l’un des rares pays au monde à disposer d’un parc de centrales nucléaires capables de satisfaire 75% de nos besoins en électricité. Malheureusement beaucoup de français et en particulier nos décideurs politiques méconnaissent le fonctionnement d’une centrale nucléaire. Beaucoup n’ont pas compris que l’énergie produite par le
nucléaire est totalement décarbonnée. Ces moyens de production permettent une production d’électricité fiable et très compétitive. Toute la filière fait appel à des ressources françaises en matériel, en
main d’œuvre. La question de remplacer les outils de production décarbonnée qui font leur preuve tous les jours par d’autres modèles est donc posée. Quelles avantages, pour l’environnement et pour notre économie, sont attendus avec ces nouveaux modèles que sont les éoliennes
et le solaire. Pour ne pas tromper les lecteurs de cette consultation, il faut avoir l’honnêteté de rappeler que l’éolien et le solaire sont des énergies intermittentes c’est à dire soumises au bon vouloir de la
météo et de l’ensoleillement. Dans un pays se disant être la sixième puissance mondiale, il serait inconcevable de rompre la fourniture d’électricité des français et à toute l’économie parce que le vent est absent ou l’ensoleillement n’est pas au rendez-vous. L’intermittence de cette production nécessite de construire
l’équivalent en moyen de production. Puisque le nucléaire est ce que les écologistes souhaitent voir disparaître il ne reste plus que de faire appel à des moyens de production utilisant du gaz, du charbon, du pétrole. Alors sur ce simple critère de l’émission de CO2 , les éoliennes et le solaire présentent ils un avantage ? La réponse est non. Mais d’autres critères sont aussi à examiner. Sur l’ensemble d’une éolienne quel est le pourcentage d’éléments construits en France ? En
réalité très peu de l’ordre de 20%. Le montage des éoliennes est réalisé en majorité par de la main d’œuvre étrangère. Pour le solaire, la situation est pire car c’est à la Chine que revient la totalité du marché des panneaux solaires ... idem pour les batteries des voitures électriques. Par ailleurs la construction de fermes solaires
nécessite de grands espaces. Dans les Landes 650 hectares de forêts ont
été sacrifiés pour construire plusieurs fermes solaires. Chacun doit se rappeler combien les arbres sont nécessaires pour absorber les émissions de CO2 de la planète ! En France on préféré la solution de les couper et de faire fonctionner l’économie chinoise. Alors quand on lance un débat publique pour le maintien ou non du nucléaire, pour l’augmentation de la durée d’exploitation d’une centrale, il faut
aussi évoquer l’importance de la connaissance des tenants et aboutissants de l’ensemble du problème. Les réponses partisanes issues d’une idéologie intégriste en matière d’écologie représentent un grand danger qui pourraient laisser penser aux décideurs politiques qu’ils disposent à présent d’un avis éclairé de ce que souhaitent les français. Pour ma part, j’ai la certitude que ce genre de consultation
n’est pas adaptée pour décider de l’avenir de la France sur un sujet aussi complexe. Ils existent de nombreux experts français ayant une compétence internationale qui vous dirons mieux que moi la nécessité de
poursuivre l’exploitation de la totalité du parc nucléaire et également de construire d’autres centrales nucléaires. Pour eux,
l’éolien et le solaire ne présentent aucun intérêt en France. Les conséquences de la fermeture de la centrale de Fessenheim démontre que l’éolien est incapable de compenser la perte de la production de 2x900 Mwe. Le pire est que la France est obligée d’acheter de l’électricité à l’Allemagne qui est produite par des centrales à charbon et également obligé le redémarrage de deux centrales françaises également à charbon. L’arrêt de plusieurs sites allemands prévu 2021 et au-delà conduira très probablement à des coupures de courant en France. Le Covid-19 a particulièrement impacter l’économie française, affecté la santé et le moral des français mais ceci n’est rien au regard des conséquences d’une pénurie d’énergie électricité imputable à la destruction d’un parc qui produit une énergie totalement décarbonné par un ensemble de matériel entretenu, contrôlé régulièrement et faisant l’objet d’une surveillance rigoureuse par l’ASN et ses appuis techniques. Serions nous devenus fous pour casser un tel outil capable de fonctionner encore pendant plusieurs décennies.

Stop à la connerie du style "On n'a rien inventé de mieux que les applications civiles du nucléaire, tout particulièrement dans le domaine de la production d'énergie. Et de très loin". C'est juste de la religion d'illuminé. Comme si les déchets, le plutonium, Fukushima et Tchernobyl, c'était ce que l'homme a fait de mieux ! Non, ça ne fait que partie du pire (l'homme est capable du meilleur comme du pire). L'un des pires crimes contre l'écosystème et contre l'homme, lui-même sous-système de l'écosystème.
C'est le même type de problème qu'avec les hôpitaux, les écoles, les services publics, les retraites, les seuls biens de l'immense majorité. Il y a aussi l'environnement, la nature, nos prairies, nos fromages, nos paysages, notre eau, notre air, notre terre. Tout cela est mis en péril à cause de la religion d'État nucléocrate qui décide de tout sans demander l'avis de personne, en imposant tout au peuple, sans son consentement On vide les caisses de l'État à coups de milliards et de milliards en démolissant l'ensemble des services publics et en polluant à outrance pour finir par l'accident nucléaire et la contamination radioactive généralisée bien pire que le COVID car indestructible, qui finira de nous achever.
L'industrie de la fission de l'uranium-235 est un boulet qui nous plombe et qui coupe toutes les issues de secours et risque de tout saloper.
Au lieu de faire baisser le carbone, elle l'empêche de descendre puisqu'on est dans l'immobilisme et poussés à la consommation en bradant le kWh électrique à qui veut bien nous le prendre (le nucléaire ne fait pas baisser le CO2 en France, sinon, ça se saurait, c'est juste de la croyance car la France accumule son retard par rapport à ses objectifs car peu d'avancées ont été enregistrées et le respect de l'engagement pour 2050 est compromis à cause de notre immobilisme mortifère).On ne fait que récolter les déchets qui n'entassent chez nous pour 100000 ans.
On n'a même pas d'uranium et on ne peut même pas exploiter les sources d'énergie disponibles chez nous alors que tous les autres peuvent le faire et que c'est vraiment efficace pour changer de paradigme énergétique (un kWh plus cher pousse à l'économie d'énergie et la meilleure énergie est celle que l'on ne consomme pas).
Il faudrait que les moyens de production de cette énergie renouvelable intermittente comme non intermittente appartienne au peuple. Mais c'est tout le contraire qui se profile. On va refiler au peuple tout ce qui est mauvais, qui coûte et qui n'intéresse personne, les assureurs privés par exemple, c'est à dire le nucléaire (autrement dit la merde avec les déchets, le plutonium et les accidents pas assurés des cuves fissurées et des centrales inondables et vulnérables aux attentats) et on va privatiser tout ce qui est bon et qui rapporte (le gâteau), c'est à dire le renouvelable et tout le pognon va nous passer sous le nez et finir dans les paradis fiscaux. On va vendre toutes nos richesses naturelle (soleil, vent, lisier, excréments) aux étrangers (capitaux chinois) et aux banquiers étrangers privés (Rothschild), un peu comme nos retraites et pensions civiles et militaires vendues à BlackRock par Macron (ancien banquier de chez Rothschild). Et les banquier privés prennent de plus en plus de pouvoir avec tous les emprunts d'État et Européens qu'on est en train de faire à coup de milliards et de milliards qui sortent comme par magie (et même Merquel marche dans la combine de Macron, c'est peu dire).
Les éoliennes en mer sont déjà vendues par Alstom à General Electric, avant même qu'il y en ait une seule d'installée en mer et le groupe américain vient d'annoncer qu'il abandonnait deux des trois parcs éoliens prévus au large des côtes françaises pour lesquels il s'était engagé et quatre ans après le rachat des activités énergie d'Alstom, il s'apprête par ailleurs à supprimer des centaines de postes en France.
Bref, on a la politique énergétique la plus nulle d'Europe avec des coqs X-mine sur leur tas de fumier qui se croient les plus forts du monde avec leur religion d'État de merde. Et on risque de niquer tous les autre qui sont moins cons que nous en nous niquant nous même au passage.
Pas de quoi être fier !

Avec le réexamen de sureté des 40 ans et les mesures prises pour prévenir et limiter les accidents graves sur le réacteur et la piscine d’entreposage du combustible, les réacteurs français de 900 MW atteignent un niveau de sureté le plus élevé pour ce type de réacteurs, et pourront continuer à fonctionner à niveau de sureté équivalent à celui des réacteurs de 3ème génération. L’investissement ainsi réalisé pour rénover les équipements et renforcer la sureté sera largement rentabilisé sur les vingt prochaines années, durée de vie prévue pour 90% des réacteurs comparables aux Etats-Unis. En outre, le travail d’analyse de sureté et de conduite de chantier ainsi réalisé par EDF contribue à la formation des équipes et au développement des compétences du personnel d'ingénierie et d'exploitation.
La poursuite d’exploitation de cette source d’énergie décarbonée nationale permettra de suppléer l’intermittence des sources d’énergies éolienne et solaire, et la chaleur et l’électricité produites remplaceront les énergies carbonées pour les transports, le résidentiel-tertiaire, et l’industrie (ciment, acier). Ainsi, en faisant la soudure avec la mise en service d’un parc nucléaire de 3ème génération, le programme de rénovation des centrales nucléaires de 2ème génération contribuera à assurer 50% de l’énergie bas carbone consommée dans le pays, et à tenir les engagements de décarbonation pour 2050.

Je suis pour, parce qu'il me semble que l'on n'a rien inventé de mieux que les applications civiles du nucléaire, tout particulièrement dans le domaine de la production d'énergie. Et de très loin.
Je suis pour parce que ces réacteurs nucléaires ont été construits avec l'argent du contribuable et qu'il serait désastreux de brader ce qui fait encore aujourd'hui notre bien commun. Tellement commun d'ailleurs que les candidats à l'ARENH se disputent l'électricité d'origine nucléaire, tant que cela est possible.

Reste, c'est à priori l'objet de la consultation du public, dans quelles conditions peut se faire cette poursuite.

Dans son introduction , l'ASN écrit : "Les 32 réacteurs de 900 MWe d’EDF sont les plus anciens en fonctionnement en France. Leur quatrième réexamen périodique revêt une importance particulière puisqu’il avait été retenu à leur conception une hypothèse de 40 années de fonctionnement. La prolongation de leur fonctionnement au-delà de cette période nécessite une actualisation des études de conception ou des remplacements de matériels."
Cela est clair : si aucun texte n'interdit de poursuivre au delà de 40 ans, il faut que cela soit compatible avec la sécurité de tous.
C'est déjà compatible avec l'urgence climatique.

Pour un certain nombre de commentaires, la question n'est pas là. Une seule chose compte : se débarrasser le plus vite possible de 32 réacteurs nucléaires ! Plus fort qu'à Fessenheim !

Avec d'autres, il y a une vraie discussion. Les conditions dans lesquelles EDF va poursuivre ce qui, au départ, est une mission de service public, sont déterminantes. La sécurité des installations nucléaires pourrait être compromise si EDF n'a pas les moyens de remplir cette mission. En particulier si EDF rencontre Hercule.
C'est le même type de problème qu'avec les hôpitaux, les écoles, les services publics, les retraites, les seuls biens de l'immense majorité.

Alors oui, les réacteurs que l'ASN, avec EDF, estimera possible de maintenir en activité doivent poursuivre au delà de 40 ans !
Mais les conditions que pose l'ASN, en plus de celles définies par EDF, seront coûteuses. Le gouvernement a-t-il la volonté d'assumer cela ? On peut en douter, comme pour les hôpitaux, comme pour l'école, les services publics, la retraite...
C'est lui qu'il faut consulter en premier.

Gouverner pour l'immense majorité, qui n'a que son travail pour vivre, ce serait :

- prendre les mesures nécessaires pour préserver l'outil que sont les centrales nucléaires, tout comme les centrales hydroélectriques, qui nous assurent le prix du kWh le plus bas. Prévoir les investissements nécessaires pour cela.
- renoncer à découper EDF, avec la privatisation de ce qui est le plus rentable.
- sortir EDF du marché de l'électricité avec un retour au prix de revient fixé selon les coûts de production, c'est à dire sortir du "marché". L'électricité aujourd'hui, c'est comme l'air que l'on respire : indispensable à tous.
- arrêter de financer à perte éoliennes et photovoltaïque industriels, arrêter avec les soutiens que sont l'obligation d'achat, le complément de rémunération, le mécanisme de l'ARENH, qui sont déjà des bricolages "hors marché".
- relancer la recherche dans le domaine du nucléaire : sécurité, traitement des déchets.

La France est très petite et ultra-nucléarisée. Le moindre accident nucléaire (attentat et/ou accident et/ou conséquence du dérèglement climatique et/ou résultat d'une gestion déplorable et d'une faillite généralisée à tous les niveaux de responsabilité de l'État, d'EDF, d'AREVA, d'ORANO, de l'ASN et compagnie) contaminerait le pays tout entier et rendrait l'accès à La Hague impossible. La France ne s'en relèverait pas et le reste de l'Europe serait très sérieusement affecté. Tous les efforts consentis sur le renouvelable tant intermittent que non intermittent par nos voisins (pas nous car nous sommes les plus nuls d'Europe puisqu'il n'y en a que pour la fission de l'uranium-235) seraient réduits à néant. Ce serait une catastrophe irréparable, aussi bien du point de vue humain qu'économique. On ne devrait pas avoir le droit de courir un tel risque et de le faire courir à nos voisins. C'est complètement irresponsable. En plus, c'est complètement idiot car on ne peut que faire bien mieux, en faisant autrement, et ça nous soulagerait d'un poids énorme sur nos finances et sur notre conscience, à condition de reconnaître notre erreur. Nous imposer une telle épée de Damoclès au-dessus de la tête est criminel (un crime en bande organisée par l'État, de type mafieux commis par des crétins inqualifiables).

Bonjour,

La brochure de 12 pages mériterait d'aborder les conséquences en matière de "cycle de vie" de la décision qui est proposée. La gestion des déchets n'est pas abordée (quelle quantité supplémentaire de déchets sera générée ? que deviendront ces déchets ? le fait d'exploiter dix années de plus les centrales cela compliquera-t-il le démantèlement futur des centrales ?).

En lisant la brochure rapidement, j'ai eu le sentiment par moment que vous présentez l'extension d'exploitation comme un moyen de réaliser des travaux de mise en conformité liés à divers retours d'expérience. J'aurais eu tendance à penser que la réalisation de ces travaux est un préalable à la possibilité d'étendre la période d'exploitation (et non l'inverse).

Autre sentiment : les délais proposés tiennent compte de la disponibilité des professionnels qualifiés pour réaliser les travaux. Cela interroge, toute proportion gardée, je n'ai pas l'impression que le retrait de la circulation d'un véhicule qui ne satisfait pas aux critères d'un contrôle technique soit aussi "souple" pour les particuliers. Vous donnez l'impression que la main d'oeuvre qualifiée manque pour rapidement hausser le niveau de sécurité des installations. Cela interroge et ouvre la voie à deux options : former plus de main d'oeuvre ou réduire la taille du parc à maintenir.

Enfin, nonobstant l'indépendance, les compétences, le haut degré d'exigence et d'éthique de l'ASN, il n'en demeure pas moins que ces membres ont une activité et une rémunération liée à l'existence des centrales nucléaires. Le débat aurait pu être ouvert sur une autre plateforme (Sénat, Assemblée Nationale...) où l'ASN rendrait compte de ces observations quant à la demande d'un exploitant d'étendre la durée d'exploitation de ses installations.

Cordialement.

Bonjour,

La brochure de 12 pages mériterait d'aborder les conséquences en matière de "cycle de vie" de la décision qui est proposée. La gestion des déchets n'est pas abordée (quelle quantité supplémentaire de déchets sera générée ? que deviendront ces déchets ? le fait d'exploiter dix années de plus les centrales cela compliquera-t-il le démantèlement futur des centrales ?).

En lisant la brochure rapidement, j'ai eu le sentiment par moment que vous présentez l'extension d'exploitation comme un moyen de réaliser des travaux de mise en conformité liés à divers retours d'expérience. J'aurais eu tendance à penser que la réalisation de ces travaux est un préalable à la possibilité d'étendre la période d'exploitation (et non l'inverse).

Autre sentiment : les délais proposés tiennent compte de la disponibilité des professionnels qualifiés pour réaliser les travaux. Cela interroge, toute proportion gardée, je n'ai pas l'impression que le retrait de la circulation d'un véhicule qui ne satisfait pas aux critères d'un contrôle technique soit aussi "souple" pour les particuliers. Vous donnez l'impression que la main d'oeuvre qualifiée manque pour rapidement hausser le niveau de sécurité des installations. Cela interroge et ouvre la voie à deux options : former plus de main d'oeuvre ou réduire la taille du parc à maintenir.

Enfin, nonobstant l'indépendance, les compétences, le haut degré d'exigence et d'éthique de l'ASN, il n'en demeure pas moins que ces membres ont une activité et une rémunération liée à l'existence des centrales nucléaires. Le débat aurait pu être ouvert sur une autre plateforme (Sénat, Assemblée Nationale...) où l'ASN rendrait compte de ces observations quant à la demande d'un exploitant d'étendre la durée d'exploitation de ses installations.

Cordialement.