Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans

incompétence et entêtement Ils se bouchent les oreilles et ferment les yeux pour ne pas être dérangés dans leurs certitudes inébranlables = religion d'État pro-industrie de la fission de l'uranium-235.

Comme je suis optimiste et comme je ne désespère pas devant la stupidité de la propagande et quelques petites données de merde facilement vérifiables sur le site de l'Agence Internationale de l'énergie prouve qu'elle fait de la propagande, comme tout ce qui parle d'énergie en France où tout tourne autour de l'immobilisme pro-industrie de la fission de l'uranium-235 qu'on n' a pas chez nous et qui cause notre retard de 30 ans sur le renouvelable en France par rapport à l'Allemagne et qui inquiète tous nos voisins à cause de la contamination radioactive qui ne s'arrête pas aux frontières.

Les émissions de CO2/ha par kWh de production d'électricité : Allemagne: 3,7 France: 0,7 ce qui conduit pour l'ensemble de l'économie en CO2/PIB
France : 0,1 Allemagne : 0,2 -> Trop précis pour être vrai. La formule utilisée pour trouver ce résultat est par conséquent fausse. Alors des données ne servent à rien sauf à tromper les gens. Ne prend pas en compte l'amont et l'aval : extraction, transport du l'uranium (pollution au Niger) et les déchets, dont le plutonium, le démantèlement ni le futur avec les accidents nucléaires et la contamination (évacuation et pseudo-nettoyage émettant beaucoup de CO2 et ne servant strictement à rien). Et le PIB ne tient pas compte de la dégradation de la planète, nécessaire pour le faire augmenter (on consomme trois planètes terre par an pour faire augmenter le PIB afin de rembourser l'intérêt de nos emprunts auprès des banquiers privés qui investissent dans la pollution et la destruction de notre biosystème donc pour une vision à courte-vue et dépassée. Le PIB n'est qu'une grosse connerie de plus. A quoi bon un PIB en augmentation si la planète et niquée et qu'on ne peut plus vivre dessus ? La croissance n'est qu'une illusion, la réalité, c'est la croissance de la dette environnementale générant la destruction de notre écosystème nécessaire à la survie de notre civilisation.

Et les risques ? Chiffres donnés par Forbes (un charlatan) sur la base des travaux de l'UE (propagande) : nombre de décès par 1000 TWh produits : Charbon : 170000 Gaz : 4000 Nucléaire ( y compris Tchernobyl et Fukushima et la gestion des déchets, ah, tiens donc...) 90, Biomasse: 24000, Solaire: 440, Eolien: 150 hydroélectricité: 1400.
Là encore, ces chiffres ne tiennent pas compte du futur, donc du démantèlement, des déchets dangereux pendant 100000 ans et de l'accident nucléaire non assuré en France. On ne compte que ce qui arrange. Rien n'est réglé, ni à Fukushima, ni à Tchernobyl. C'est juste en attente de relargage de toutes les saloperies (à Fukushima, comme les cuves sont pleines, ils vont tout balancer dans la mer, et de toutes façons, il y a de la rouille et ça fuit et puis, la terre contaminée est dans des sacs en plastique en train de crever). On compte toujours ce qui arrange. On ne compte pas ce qui dérange. Les morts engendrés par les catastrophes nucléaires présentes et du futur, imprévisible par nature, on en fait quoi ?

Surface au sol pour 14 TWh/an (environ Fessenheim) Nucléaire : 4 km2, PV: 200 km2, Eolien 1200 km2, biomasse: 5000 km2. Ces surfaces correspondent à celles portant atteintes à la biodiversité par intervention humaine. Mais en cas d'accident, la moitié de la France sera rayée de la carte. En utilisant l'énergie qu'on a chez nous, même diluée et en faisant du circuit-court, c'est plus résilient, moins dangereux et meilleur pour nos finances et notre santé.

EDF incontrôlable, incompétente ; exact car en faillite et obligée de pédaler pour ne pas tomber, dans la fuite en avant systématique en mettant toujours la charrue avant les bœufs. Prix du kWh vendu aux particuliers : France 202 $/MWh Allemagne: 353 $/MWh (en 2017, Keyworld Statistics AIE), mais un prix bas, pour une drogue est un mauvais signal qui conduit au gaspillage et à la pollution car la meilleure énergie est celle qu'on ne consomme pas. Le prix est une arnaque, il ne représente rien. Il ne prend pas en compte le futur (les générations futures qui payent pour rembourser nos dettes). Il n'intègre pas les externalités négatives et le futur des déchets (100000 ans) et l'accident nucléaire non assuré à venir si on persévère dans l'erreur.

La drogue à pas cher ne mène à rien de bon. Fossile, fissile, c'es bonnet-blanc blanc-bonnet, tout comme l'alcool et le tabac. On augmente la dose, on ne voit plus le danger (on prolonge alors qu'on ferait mieux d'arrêter les frais) et on en crève. Dommage ! Surtout pour ceux qui sont drogués de force alors qu'ils n'ont le droit à la liberté et à la vie. Ce que vous ne pigez pas c'est qu'il n'y a que l'approche systémique qui permet de comprendre un système complexe. Il faut voir ça en terme de cercle vicieux et cercle vertueux. Fossile et fossile, c'es vicieux, à cause de la pollution. Renouvelable et sobriété, cet vertueux. Croire qu'une solution simple peut marcher et croire que cette solution simple est l'industrie de la fission de l'uranium-235 est une connerie sans nom.

Il faut juste réfléchir un peu avant d'agir et demander l'avis du peuple par référendum. La prolongation de l'immobilisme et des vieilles centrales à cuve fatiguée conduisant à un accident inéluctable et à l'augmentation du poids du fardeau de déchets dont le plutonium n'a jamais été, n'est pas et ne sera jamais un avenir désirable pour les français.

On ne leur a simplement jamais demandé leur avis.

Les vieilles recettes ne donneront pas mieux que le résultat d'aujourd'hui qui est nul (la honte pour la France avec ses deux mamelles uranium et diesel).

Merci les X-mine au pouvoir qui nous font boire de force ce soit-disant bon lait qui en fait est du poison. Vous vous foutez bien de notre gueule et de la gueule de nos voisins. Vous nous foutez bien la honte aussi. Vivement qu'on vous dégage et qu'on vous mette en taule. Le plus vite sera le mieux.

La prose d'Emmanuel et consort démontre l'inutilité de cette consultation: incompétence et entêtement! Ils se bouchent les oreilles et ferment les yeux pour ne pas être dérangés dans leurs certitudes inébranlables. Comme je suis optimistes et comme je ne désespère pas devant la stupidité je rappelle quelques données facilement vérifiables sur le site de l'Agence Internationale de l'énergie
Les émissions de CO2/ha par kWh de production d'électricité: Allemagne: 3,7 France: 0,7 ce qui conduit pour l'ensemble de l'économie en CO2/PIB
France : 0,1 Allemagne : 0,2
Et les risques? Chiffres donnés par Forbes sur la base des travaux de l'UE: nombre de décès par 1000 TWh produits: Charbon: 170000 Gaz:4000
Nucléaire ( y compris Tchernobyl et Fukushima et la gestion des déchets) 90, Biomasse: 24000, Solaire: 440, Eolien: 150 hydroélectricité: 1400
Surface au sol pour 14 TWh/an (environ Fessenheim) Nucléaire : 4 km2, PV: 200 km2, Eolien 1200 km2, biomasse: 5000 km2. Ces surfaces correspondent à celles portant atteintes à la biodiversité par intervention humaine.
EDF incontrôlable, incompétente comme vous dites? Prix du kWh vendu aux particuliers: France 202 $/MWh Allemagne: 353 $/MWh (en 2017, Keyworld Statistics AIE)
J'attends avec impatience les données d'Emmanuel et Cie

Oui à la poursuite du fonctionnement de ces réacteurs 900 MW au delà des 40 ans
Ces réacteurs fonctionnent déjà avec un haut niveau de sûreté comme en témoigne l'absence de problèmes majeurs depuis leur mises en service ainsi que les améliorations périodiques apportées aux parties sensibles de l'installation.
De plus les contrôles périodiques réalisés sur les gros composants (cuve, GV, etc..) confirment que leurs états sont aptes à un fonctionnement prolongés au- delà de 40 ans.
L'expérience internationale (Suisse, USA, etc.) sur des réacteurs PWR équivalents montre la faisabilité de cette prolongation de fonctionnement en toute sûreté.
L'ASN très exigeante vis à vis de l'exploitant est également un gage de sûreté.
Donc autoriser la prolongation de fonctionnement est la seule décision logique qui s'impose permettant une utilisation optimisée de l'outil de production trant du point de vue technique, économique, sécurité et environnemental (émission gaz à effet de serre)

En préalable, je tiens à rappeler le très haut niveau de sûreté que prouve l’expérience d’exploitation des réacteurs à eau pressurisée (REP) en France et dans le monde. Il y a dans le monde environ 280 réacteurs de ce type, dont 58 en France jusqu’à cet été (arrêt des deux réacteurs de Fessenheim). L’expérience accumulée par ces réacteurs est proche de 15 000 annéesxréacteur, et ce sans aucun accident ayant eu des conséquences significatives à l’extérieur des centrales. Cela revient à dire qu’un réacteur de ce type fonctionnant pendant 15 000 ans n’aurait eu aucun accident ayant des conséquences graves à l’extérieur de la centrale. Jamais une technologie mettant en jeu des énergies importantes n’avait été aussi sûre. Le bilan des industries chimiques et pétrochimiques est loin d’être aussi bon, comme celui de l’aéronautique par exemple.

Comme les écologistes, j’ai horreur du gaspillage. C’est pourquoi je considère indispensable d’exploiter les réacteurs REP français aussi longtemps que l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) les jugera sûrs. Pas plus qu’il ne faut gaspiller les invendus des supermarchés, il ne faut gaspiller nos réacteurs nucléaires. Ils ont été payés par les français, auxquels ils fournissent une électricité modulable à la demande, sûre, émettant très peu de CO2 et l’une des moins chères d‘Europe. De plus, ces réacteurs emploient un nombre considérable de personnes de tous niveaux. C’est pour le pays un avantage économique remarquable, une source d’indépendance, et un atout majeur dans la lutte contre le réchauffement climatique. Pourquoi détruire une des rares industries dont nous avons encore la maîtrise ? Pourquoi gaspiller des milliards, quand la dette du pays voisine les 120% du PIB et quand tant de personnes, en France et à l’étranger, rencontrent des difficultés économiques ?

Enfin, ayant œuvré dans le domaine des Facteurs Organisationnels et Humains (FOH), j’apprécie que l’ASN se soucie de la capacité des opérateurs et organisations, je cite « à faire face à la diversité des situations réelles d’exploitation » (prescription FOH-A, p 14 du projet de décision de l’ASN). Je ne suis pas en mesure de faire des remarques point par point sur les différentes prescriptions envisagées par l’ASN. Mais je veux souligner que, d’un point de vue FOH, la complexité réduit l’efficacité des organisations, augmente les risques d’erreur et réduit donc la sûreté. Il est essentiel que l’ASN mesure bien la complexité générée par ses nouvelles exigences et dans quelle mesure certaines d’entre elles ne vont pas réduire la sûreté plutôt que l’accroître. Autrement dit, il faut que l’ASN fasse une analyse d’impact de ses exigences d’un point de vue FOH. Cette remarque peut d’ailleurs s’appliquer bien au-delà de l’objet de la présente consultation, aux exigences de l’ASN en général. Ceci est d’autant plus important que le niveau de sûreté actuel des réacteurs REP français est très élevé, comme le montre le retour d’expérience que j’ai cité plus haut. D’ailleurs, EDF n’a cessé d’améliorer ses réacteurs pour intégrer l’expérience d’exploitation, et propose à nouveau, dans le cadre du réexamen de sûreté en objet, de procéder à de nouvelles et nombreuses modifications améliorant la sûreté.

En conclusion, 1) il faut suivre l’exemple des autres pays et poursuivre l’exploitation des réacteurs REP 900 MW aussi longtemps qu’ils conserveront l’excellent niveau de sûreté que démontre l’expérience d’exploitation ; 2) mais il faut que l’ASN limite les améliorations exigées d’EDF à l’essentiel, car nos centrales sont déjà très sûres et, au niveau déjà acquis, « faire simple, c’est faire sûr ».

continuer l'exploitation des vieilles centrales, c'est persévérer dans une voie dangereuse sans autre issue que l'accident nucléaire!
je suis

continuer l'exploitation des vieilles centrales c'est persévérer dans une voie dangereuse sans d'autre issue que l'accident nucléaire!
je suis également contre la construction de nouvelles centrales toujours trop dangereuses.
je suis pour la recherche afin de trouver comment se débarrasser vraiment des déchets radioactifs et non pas se contenter d'enfouir le problème.
je suis pour le soutien à la recherche d'autres énergies "vertes"
je suis pour l'augmentation des aides à l'économie d'énergie pour réduire notre consommation

Le citoyen ordinaire que je suis s’étonne d’être consulté par Autorité de Sûreté du Nucléaire sur un sujet aussi difficile, alors que l’Assemblée Nationale n’est pas consultée. D’ailleurs, depuis l’origine du programme électronucléaire dans les années ‘70, on a soigneusement évité de la consulter. Trop risqué.

Le citoyen ordinaire que je suis s’étonne de la forme de cette consultation : pas un référendum, pas un vote point par point sur différentes questions, pas un QCM, non, du texte libre sous forme de commentaires. Le citoyen ordinaire que je suis se demande comment va être mené le dépouillement et la synthèse de tous ces commentaires, et quelle décision va en être tirée. Le citoyen ordinaire que je suis se dit que tous ces commentaires seront un jour exploités par les historiens du 22e siècle et au-delà.

Le citoyen ordinaire que je suis a bien tenté de comprendre quelque chose au document de 25 pages « Projet de décision de l’ASN - Conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans », mais n’y est pas parvenu. Donc, je donnerai un avis « libre ».

Et mon avis est : on n’a pas le choix. On ne peut pas se permettre d’arrêter des réacteurs simplement parce qu’ils ont 40 ans s’ils peuvent encore fonctionner de manière sûre. Parce que si on le faisait, comme la relève n’est pas prête, ce sera le black-out.

D’ailleurs le Président de la République a tranché la question le 8 décembre 2020 :«  Notre avenir écologique et énergétique passe par le nucléaire ». Donc, même si officiellement, elle ne l’est pas, la décision est prise, il n’y a plus de débat : on construira de nouvelles centrales, des EPR, bien sûr. Reste à savoir en combien de temps : le temps de ré-apprendre à les construire (vu la perte de savoir-faire...), puis le temps de les construire, la question va être : les réacteurs de 900 MWe tiendront-ils le coup jusqu’à la mise en service des futurs EPR ?

Gageons que dans 10 ans, l’ASN consultera à nouveau les citoyens sur : « Conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 50 ans ».

On peut se réjouir que l'ASN se déclare en mesure d'envisager favorablement la poursuite du fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans en raison des engagements pris par EDF et des réponses apportées par EDF aux demandes de l'ASN.
L'indépendance de l'ASN, la compétence et l'expérience de ses équipes, appuyées par l'expertise de l'IRSN, en font un modèle d'autorité de sûreté en Europe et dans le monde, et on peut lui faire confiance pour autoriser la poursuite du fonctionnement de réacteurs dans le respect des principes de sûreté et de radioprotection, dont elle est la garante et sur lesquels elle n'a jamais transigé.
Un autre sujet, qui relève du politique et non de l'ASN, est celui de la pertinence de poursuivre le recours à la production d'électricité nucléaire dans notre pays. Beaucoup de commentaires sur ce fil confondent cette question de pertinence avec le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection qui est seul du ressort de l'ASN. Les avis exprimés à ce sujet ne doivent pas perturber les travaux menés par l'autorité de sûreté et son expert technique pour décider de la poursuite du fonctionnement de réacteurs.
Au demeurant, le sujet n'est pas nouveau et l'ASN comme l'IRSN peuvent bénéficier de l'expérience accumulée par la NRC américaine. Celle-ci a décidé au cours des 20 dernières années la poursuite à soixante ans du fonctionnement de 88 des 96 réacteurs en fonctionnement dans ce pays, et la poursuite à quatre-vingts ans du fonctionnement de 4 réacteurs (20 réacteurs sont en attente de l'autorisation à quatre-vingts ans).
Sachant que les réacteurs exploités par EDF sont issus d'une licence américaine et que leur conception et leur technologie sont donc comparables à celles des réacteurs américains, l'expérience de la NRC est de bon augure pour la poursuite du fonctionnement des réacteurs français, ce qui est par ailleurs une bonne nouvelle face à l'urgence climatique.

Il est impératif de cesser l'implantation d'énergies renouvelables polluantes qui ruinent le pays, massacrent la biodiversité et rendent les riverains malades. Dans notre région des Hauts de France nous comptons déjà plus de 2600 mats d'éoliennes dont 1000 pour notre seul département de la Somme (360 dans un rayon de 20 km, c'est la distance à laquelle on les voit).
Comment vivre en bonne santé alors que vous ne pouvez plus dormir ? que vous êtes soumis aux champs électromagnétiques de ces installations et de leurs câbles de transport, aux infrasons, aux vibrations au balisage nocturne? Pouvez-vous accepter de vivre cloitré dans l'obscurité à la campagne, que votre maison soit dépréciée de 30% et plus ?
J'habite à 30 km de Penly et le nucléaire jusqu'alors me laissait vivre. C'est la production d'énergie la plus propre qui respecte l'humain et l'environnement ici comme ailleurs. Notre vie de ruraux ne compte pas au regard de ceux qui savent qu'ils n'auront pas à supporter d'éoliennes derrière chez eux.
Prolongeons le nucléaire et faisons le évoluer vers des techniques plus productives, encore plus économiques et toujours propres.

Quels sont les arguments de ceux qui sont "contre"?

ils craignent le risque d'accident :
- ils oublient que les accidents passés ont eu beaucoup moins de conséquences sanitaires que le fonctionnement normal d'une centrale au charbon ayant fourni la même quantité électricité : voir l'analyse du Prix Nobel Burton Richter sur l'analyse de la centrale de Fukushima qui conclue (accident compris) à 25 fois moins d'années de vie perdues à Fukushima que ce qu'aurait induit une production équivalente d'électricité avec du charbon.
- ils oublient que l'explosion d'hydrogène à Fukushima ne pouvait avoir lieu en France car on dispose d'adsorbeurs passifs d'hydrogène sur tous nos sites.
- ils oublient que si les Japonais avaient disposé des filtres à sable qui existent en France, la pollution libérée aurait été divisée 100.
- ils oublient que, depuis Fukushima, il existe en France des équipes d'intervention rapide sur tout site permettant de refroidir un réacteur accidenté, parade déterminante qui évite la dispersion dans l'environnement de la radioactivité.

Ils disent que les déchets sont un problème insoluble : c'est faux.
- ils ne savent sans doute pas que les déchets de fission seront inoffensifs dans 300ans et qu'il est très facile de les stocker sur une telle période
- pour les déchets transuraniens à longue vie, ils ne savent pas que la nature nous a montré qu'ils ne s'éparpillent pas : c'est ce que l'on voit sur le site d'Oklo en Afrique où la nature a fait diverger des réacteurs natures il y a quelques milliards d'années. Les déchets transuraniens sont restés sur site. On peut faire facilement encore mieux que la nature.
- ils se focalisent sur la durée de vie des déchets en oubliant que certains déchets industriels ont des durées de vie infinie (plomb des batteries démantelées, dioxyne, ...) qui sont beaucoup moins bien gérés que les déchets nucléaires.

Ils disent que l'on n'a pas besoin du nucléaire car on a les renouvelables.
C'est oublier que les renouvelables électrogènes principales (éolien et solaire) sont intermittentes et que, tant que l'on ne sait pas (et pour longtemps) stocker des TWh d'électricité, la seule solution est de disposer de sources électriques pilotables non émettrices de gaz à effet de serre. La biomasse et l'hydraulique en sont mais elles seront trop peu abondantes. Le nucléaire doit contribuer, surtout dans les pays ayant peu de soleil l'hiver, car c'est la seule source pilotable abondante n'émettant pas de GES et limitant les besoins en ressources minérales.

Ils disent que le nucléaire est beaucoup plus chers que les renouvelables : c'est faux car il faut inclure dans le prix des renouvelables le coût de la gestion de leur intermittence.

Le nucléaire n'est pas un problème mais une chance pour l'humanité. Prolonger les réacteurs actuels dans la mesure où l'ASN contrôle leur entretien et leurs évolutions est absolument nécessaire dans l'attente de nouveaux réacteurs : EPR2 puis réacteurs de génération IV qui permettront d'utiliser comme combustible une partie de ce que certains appellent déchets : Pu et 238U qui sont déjà sur notre sol et permettont de nous fournir 5000 ans d'électricité.

Nombre d'installations industrielles ont des structures qui excèdent largement les 40 ans d'âge mais dont les équipements ont été modernisés ou mis à niveau et qui fonctionnent sans que ça pose problème à quiconque. On ne voit pas pourquoi il n'en serait pas de même pour cette activité. Le maintien d'un niveau de contrôle adapté et rigoureux doit permettre de contenir et maîtriser les risques.
Dans le même temps, afin de conserver les compétences des bureaux d'études et des constructeurs, il conviendrait d'envisager la construction de nouveaux réacteurs qui viendraient alors se substituer aux installations les plus anciennes, celles qui s'écarteraient le plus des normes actuelles. Un programme de remplacement étalé sur 2 ou 3 décennies pourrait ainsi être établi.

La question a se poser sur la prolongation des réacteurs est la question du bénéfice/risque comme pour toutes les sources d’énergie.
Aujourd’hui beaucoup de personnes prennent leur voiture plutôt que les transports en commun sans se poser cette question.
On veut promouvoir les véhicules voire chauffages électriques sans se poser la question des moyens de production de celle-ci, avec production ou non de gaz à effet de serre, l’empreinte carbone.
Donc en l’état actuel, seul le nucléaire est capable de produire en continu une grande quantité d’électricité décarbonée, je suis donc favorable à la prolongation des réacteurs au-delà de 40 ans et surtout à la programmation de leurs renouvèlements.
Je fais confiance à l’ASN et à son expert technique l’IRSN pour veiller à la sureté et sécurité des réacteurs pour protéger les travailleurs, les populations et l’environnement d’un incident ou accident ayant des conséquences gravissimes.
Une question cependant, concernant les FOH et conditions de travail, rien n’apparait dans le projet de décision sur les intervenants de la sous-traitance, il faudrait veiller aux conditions de travail, aux compétences, aux formations de ces salariés comme pour les exploitants d’EDF, en termes de maitrise de la sureté, de radioprotection et de la protection des travailleurs. La question de la rentabilité et de couts ne doit pas prédominer.
L’ASN doit avoir un rôle sur ce sujet important car un réacteur nucléaire ne fonctionne efficacement que si les exploitants maitrisent bien leurs installations, mais aussi si toute la chaine d’entretien et de maintenance (sous-traitance inclue) est maitrisée et efficiente.