Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans

Vous êtes peut être ingénieur ou je ne sais quoi mais les avis des ingénieurs en guillotine, ça ne sert à rien.
On dirait de la pub pour EDF ou ORANO, de la publicité mensongère.
On connaît le refrain par cœur puisque ça fait 40 ans qu'on nous bassine.
Si c'était si formidable que ça, ça se saurait.
Moi je suis scientifique physicien de formation, pas plus con que vous, contrairement à ce que vous dites et libre. Je n'ai aucun complexe. Je suis préoccupé par l'intérêt supérieur de mon pays et qui n'a pas peur d'une catastrophe nucléaire en France n'est qu'un irresponsable. L'atterrissage, l'accouchement, si vous préférez, se présente mal : impréparation, fuite en avant, aucune vision, aucune anticipation, aucune logique, faillite à tous les niveaux, lois de la physique du vieillissement des aciers sous contrainte thermique et d'irradiation non prises en compte, sécurité attentat non prise en compte et dénigrement systématique des énergies renouvelables (autre refrain lancinant du lobby pro-industrie de la fission de l'uranium-235).
En tant que scientifique, je ne suis pas contre l'erreur qui permet d'apprendre. Je suis contre la persistance dans l'erreur.
Et c'est ça que vous faites, sans cesse : persister dans l'erreur en mentant aux autres et en vous mentant à vous même pour refuser l'évidence.
L'industrie de la fission de l'uranium-235 a intérêt à se remettre en question pour éviter le pire, dans son propre intérêt (pour assurer sa reconversion dans les meilleures conditions de travail possibles c'est à dire hors contamination radioactive généralisée à la Hague ou ailleurs).
Quoique vous disiez ou que vous pensez ou pas (peu m'importe), nous n'avons plus le choix : le renouvelable (uniques sources d'énergie qu'on a chez nous et pas seulement intermittentes avec la biomasse, l'hydraulique, le chimique, POWER-TO-GAZ, GAZ-TO-POWER) et la sobriété sont nos seules et uniques planches de salut.
Il n'y a que les français ou plutôt le gouvernement français (mal conseillé) qui n'a pas encore compris ça et qui met en péril le reste de l'Europe.
Vous avouerez que c'est décevant. C'est ça mon message : il nous faut maintenant faire le bon choix, parce qu'après, ce sera trop tard et on n'a que trop tardé et quand on veut, on peut. C'est juste une question de volonté politique et d'intelligence collective. L'intelligence collective on l'a et on a aussi des technocrates X-mine au pouvoir qui sont des vrais cons (ils ne font pas de la science mais de la merde) et c'est contraire à l'intérêt supérieur de la France et à la démocratie.

Les centrales nucléaires dont il est question ici ont vu leurs travaux débuter entre 1965 et 1977 à une époque où l'on faisait peu de cas des enjeux environnementaux - pas plus à EDF qu'ailleurs - notamment réchauffement climatique , gaspillage des ressources , gaspillage des sols .

Sur tous ces points la reconduction apparaît indispensable.

NB Certains – c'est vrai - s'inquiétaient du devenir des déchets radioactifs à 100 000 ans

Les canicules à répétition en France – mieux que tous les rapports du GIEC – ont appris à relativiser les risques.

Le nucléaire reste, pour l'instant le seul moyen de produire une électricité en quantité suffisante, toujours disponible, à un coût très compétitif, dans des conditions de sécurité et de sûreté satisfaisantes, grâce aux nombreux contrôles dont elle est l'objet, qui en fait l'industrie la moins accidentogène, actuellement. Donc, bien entendu, il serait stupide se se passer de cet avantage décisif de notre pays dans le paysage énergétique. Et un grand OUI à la prolongation, assortie des contrôles te des aménagements envisagés pour renforcer encore la sécutité.

Emmanuel: je ne suis pas grand-chose et votre insistance devrait me flatter... Mais non. Elle ne me flatte pas. Vous ne savez pas comme elle ne me flatte pas. Etre qualifié par vous de menteur pourrait presque passer pour un compliment... mais ça fait 2 fois et, si je ne vous connais pas, je connais bien cette tendance qui consiste à "juger" (comme si vous en aviez le droit ?) les autres avec vos stéréomètres (allô France, ici Eole, les menteurs parlent aux menteurs).
Un petit bol de corium bien chaud, quelques tartines de faillites de préférence frauduleuses, assaisonées à une fission d'enfer et comme voilà bien servi "l'intérêt supérieur de la France".
Reconvertissez, en moins de 100000 ans, les îles-continents de déchets en compost, les flaques des pôles en bons glaciers honnêtes, les puits et bulles du permafrost en toundras verdoyantes. Ne revenez qu'avec des résultats, et, de grâce, arrêtez de maudire, médire, insulter et jacasser sans cesse sur ce que vous ne savez pas. Merci

L'ASN s'occupe de sûreté et ce n'est pas sûr ni sécure de prolonger des vieilles cuves micro-fissurées et fissurées (fragilisées dans le sens transition ductile/fragile par l'irradiation et la température), plus particulièrement dans le contexte qui est le nôtre (réchauffement et dérèglement climatique, terrorisme, instabilité politique et économique, faillite d'EDF, AREVA, ORANO et de l'État). Ce qui vous intéresse est l'intérêt supérieur de l'industrie de la fission de l'uranium-235. Ce qui m'intéresse, c'est l'intérêt supérieur de la France et la sécurité intérieure. L'intérêt supérieur de la France c'est de s'adapter et de se préparer au pire. La contamination généralisée de la France est contraire à l'intérêt de la France et à celui de l'industrie de la fission de l'uranium-235 qui doit se reconvertir dans le démantèlement et de s'occuper dignement des combustibles usés, ce qui est déjà une tâche gigantesque (quasi impossible par rapport au temps de 100000 ans beaucoup, beaucoup trop long par rapport à la vie d'un homme, mais bon). Une rupture de cuve est inenvisageable. La France ne s'en relèverait pas. Par contre, il faut envisager l'interdiction de toutes les sources d'énergies sales dont l'uranium, le pétrole, le charbon et le gaz naturel et s'y préparer très sérieusement avec ce dont on dispose, c'est à dire l'énergie renouvelable que nous avons chez nous et la sobriété. Nous n'avons pas le choix. Nous avons 30 ans de retard mais il n'est pas encore trop tard. Le déni, le mensonge et la propagande ne mènent jamais à rien et c'est contraire à la science, à la liberté et à l'intelligence (Errare humanum est, perseverae diabolicum. Science sans conscience n'est que ruine de l'âme).

Il faut reconnaître que cette consultation est un succès. A en croire le décompte fait, 496 contributions ont déjà été publiées en ce jour de Noel. La plupart concerne l'opportunité du projet de décision de l'Autorité de contrôle avec une indéniable mobilisation des petits soldats de l'atome. Beaucoup moins répondent à la question posée relative aux modalités du réexamen de sûreté. Or il y a de quoi s'étonner...

En effet la thèse présentée aujourd'hui par l'Autorité de contrôle est surprenante à plus d'un titre. On peut en effet s'étonner de l'écart entre la bienveillance de Montrouge avec le contrôle de ces installations dont la robustesse, la conformité et la disponibilité sont pour le moins perfectibles. Ainsi il me semble plutôt abusif de prétendre que les opérations envisagées par l'exploitant amèneront une augmentation significative de la sûreté. Tout au plus nous sommes en présence d'un rattrapage qui vient compenser un manque d'investissement d'un exploitant qui a laissé délibérément se dégrader la sûreté de ces installations à des fins purement comptables. Mais surtout personne ne peut dire si ces fameuses améliorations apporteront effectivement un surcroît de sureté. L'ASN se contente en effet de prescrire des mesures compensatoires au vieillissement sans établir les indicateurs qui permettrait d'apprécier si l'installation peut effectivement continuer à polluer au delà de 40 ans... durée de fonctionnement envisagée lors de la conception. On ne voit guère le saut qualitatif que l'on est en droit d'attendre alors que les réacteurs entrent dans une phase de fonctionnement inconnue.

Non sans forcer le trait on peut considérer que ces VD4 sont l'occasion de déployer le noyau dur que l'exploitant n'a pas mis en oeuvre à l'occasion des VD3. C'est nécessaire mais loin d'être suffisant. Garantir les alimentations des tranches est opportun mais faudrait-il encore que les éléments structurels de ces tranches tiennent le coup... alors que chacun sait que l'industrie française n'est plus en capacité de fournir des équipements sous pression de qualité, que les compétences ont fondu comme neige au soleil, que les injonctions d'ordre économique l'emporte sur la recherche de la sûreté.

Reste une ultime remarque qui porte tout autant sur le fond que sur la forme de la décision. Je ne vois nulle trace des éléments qui ressortent de la consultation proposée par le HCTISN et l'ANCCLI. Un débat intéressant a pourtant eu lieu dans ce cadre, expérience inédite de dialogue technique et environnementale. N'aurait-il pas été utile de présenter au public le bilan de cette consultation, de donner à voir les réponses réglementaires aux différents enjeux mis en évidence par cette procédure ?

Mais bon... tout cela doit être une perte de temps pour un exploitant qui n'a pas attendu la décision de l'Autorité de contrôle pour initier les premières VD4. Même si les travaux réalisés ne préjugent pas de la décision définitive de Montrouge, on est en droit de s'étonner de la manière dont est mis en œuvre la prolongation de l'exploitation des 900. Au Tricastin la VD4 a commencé sur la tranche 1 avant même que le bilan des VD3 sur le site soit établi... que l'avis définitif (VD3) sur la tranche 4 n'ait été publié.

Finalement se pose une ultime question... à quoi sert cette consultation alors que l'ASN a donné il y a déjà un an un accord de principe à la poursuite d'exploitation de 32 tranches ? Si un requis complémentaire venait à ressortir de la consultation en cours, l'exploitant l'accepterait-il... et sous quels délais ?

le gendarme du nucléaire aurait-il perdu son sifflet ? qu'il n'a d'autre choix que d'accompagner la résolution d'EDF à poursuivre envers et contre tout l'exploitation d'installation obsolètes et dégradées ? qu'il n'est plus que le prestataire de service d'une filière qui ne fait jamais que ce qu'elle accepte de faire et non pas ce qui est nécessaire (voir le bilan des VD3 1300) ?

Il est temps de siffler la fin de la récréation est de fonder la poursuite d'exploitation non pas sur des prescriptions complémentaires mais sur des indicateurs clairs sur la cuve, l'enceinte et les éléments qui ne peuvent être bricolés ou changés

Permettez, Voltaire, que je vous contredise; grâce à "lui" j'ai appris bien des choses sur moi-même que je ne savais pas encore, à mon âge !
Oh que ce serait grand de trouver ce vaccin, mais... Bon, encore une contrariété: je crois que cette discussion, la plupart du temps courtoise, permet des échanges de qualité qui finissent toujours par nous apprendre quelque chose. Et quoiqu'en vomissent certains ... "pessimistes", il me semble que cette consultation reste démocratique et respectueuse de chacun ... dans l'ensemble.

Christine, vous posez de très bonnes questions, rafraîchissantes de sincérité; pour l'instant, vous voyez bien que les réponses ne coulent pas de source... et pourtant ...
-Le nucléaire seul ne sauvera pas le climat: mais il a déjà fait montre de son efficacité et de son bas coût énergétiques; et ce n'est pas son utilisation qui a causé le dérèglement climatique planétaire.
-Les énergies renouvelables. Pour l'instant, il y a une intuition, peu de réalisations et un coût écologique que vous ne connaissez pas parce que ce n'est pas dans nos pays riches que tombent les conséquences directes; n'ayons pas la légèreté de croire que des nuisances moins visibles ne sont pas déjà à l'œuvre chez nous ...
-Il faut mettre sur l'absence de réglementation et les tricheries ou négligences les conséquences d'accidents gravissimes déclarés comme inéluctables par les experts autoproclamés, mais justement évitables dans les circonstances qu'entendent mettre en place L'ASN et les autorités.

Cet Emmanuel que je ne connais pas me flatte énormément ! Tout ce pavé pour 10 lignes -plus ou moins- dans lesquelle je croyais dire une vérité simple, quel honneur...
Je vais éviter la véhémence et les insultes; à l'âge auquel je suis parvenu j'ai connu épisodes et querelles qui ne m'intéressent pas plus maintenant qu'auparavant.
S'il y a un dumping, c'est celui des énergies fossiles qui ont fait le bouleversement climatique, et qui ne cessent de renouveler leurs coups de boutoir avec l'aide des anti -- dont j'ai vu monter la capacité de nuisance avec l'aide de l'Est inquiet de la montée en puissance d'un nucléaire accusé de camoufler ses potentiels militaires sous des applications civiles. Le galimatias dans toute sa pureté !
Je vais vous faire l'honneur de vous citer: "C'est vous le simpliste Spätzle, vous prêchez pour votre religion en mentant car elle est mauvaise et vous n'êtes pas libre : les prix de l'industrie de la fission de l'uranium-235 n'ont aucun sens car on ne compte pas les externalités négatives (payées par les générations futures). C'est du dumping énergétique (prix bas du kWh) qui entraîne le dumping environnemental, social et fiscal immoraux car conduisant à la destruction de l'écosystème donc de l'homme. Il faut redéfinir le progrès."
Voyez-vous, Emmanuel, cette longue tirade c'est de l'éolien tout cru: du vent quand il veut bien, peu le reste du temps.
Je n'ai pas de religion et je ne mens pas quand je dis ce que je sais: ce n'est pas ma faute si vous ne comprenez pas que ma liberté vaut bien les gros mots dans lesquels vous essayez de "bunkeriser" (ce sont vos termes, je crois...) votre dépendance aux lendemains qui vont chanter...

Bonjour,
Près de 40 ans après la mise en exploitation des réacteurs de 900 MWe, est-il normal de se poser autant de questions au sujet de la fiabilité de la fonction recirculation ? Comment se fait-il qu'il y ait autant de prescriptions à ce sujet ? N'y a-t-il pas lieu d'être inquiet dans l'état actuel des réacteurs ?
J'ai cru comprendre que la mise en place du Noyau Dur faisait suite aux enseignements issus de l'accident de Fukushima. Or, par exemple dans le cas de la tranche 1 de Tricastin, ce Noyau Dur devra être déployé en...2026, soit 15 ans après cet accident ! N'est-ce pas excessivement tardif ?
Par ailleurs, quel est le caractère véritablement contraignant des délais prescrits pour ces modifications ? Sachant que dans le cas du déploiement des Diesels d'Ultime Secours, presque aucun de ces matériels n'avait mis en service dans le délai initialement prescrit par l'ASN. Et que l'ASN avait donc prolongé le délai permettant leur déploiement. Cela ne va-t-il pas se reproduire pour les prescriptions objets de la consultation ?

Après lecture du document présentant les modalités envisagées concernant la poursuite du fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au delà de 40 ans, je voudrais apporter mon soutien à cette poursuite.
Il me semble que les mesures prises vont dans le sens d'une amélioration de la sécurité de ces réacteurs. Bien sûr, continuer à utiliser ces réacteurs impose des mesures strictes de suivi de leur état, en particulier concernant le vieillissement du matériau de la cuve. Cela semble être prévu dans les mesures annoncées par EDF.
De manière plus générale, avec les enjeux actuels liés au réchauffement climatique, il me semble très important de pouvoir maintenir en service ces réacteurs (tant que la sécurité peut être garantie), qui produisent une énergie très peu carbonée.

Après lecture du document présentant les modalités envisagées concernant la poursuite du fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au delà de 40 ans, je voudrais apporter mon soutien à cette poursuite.
Il me semble que les mesures prises vont dans le sens d'une amélioration de la sécurité de ces réacteurs. Bien sûr, continuer à utiliser ces réacteurs impose des mesures strictes de suivi de leur état, en particulier concernant le vieillissement du matériau de la cuve. Cela semble être prévu dans les mesures annoncées par EDF.
De manière plus générale, avec les enjeux actuels liés au réchauffement climatique, il me semble très important de pouvoir maintenir en service ces réacteurs (tant que la sécurité peut être garantie), qui produisent une énergie très peu carbonée.

La formulation d'une décision globale pour l'ensemble des réacteurs concernés et le renvoi vers les enquêtes publiques propres à chaque réacteur constituent une étape supplémentaire dans la validation de la poursuite de leur fonctionnement sans pouvoir revenir sur cette décision y compris au cas par cas. Ce séquençage des autorisations, mais aussi la formulation par l'ASN de prescriptions trop génériques ainsi que des échéances de prescriptions très lointaines par rapport aux premières enquêtes publiques, placent EDF dans une situation propice à la négociation d'engagements à minima pour valider le prolongement du fonctionnement de chaque réacteur.
Ainsi ce processus ne permet pas aujourd'hui de garantir aux citoyens que des moyens et des réponses satisfaisants seront engagés par EDF, ni de pouvoir revenir sur une décision de prolongation du fonctionnement pour un réacteur dont l'application des prescriptions serait problématique sur un plan technique et/ou économique. Ces garanties restent théoriques.
En effet, les prescriptions formulées par l'ASN expriment -sur certains points - des intentions et des objectifs, assez peu détaillés et peu traduits en obligation de moyens pour EDF, qui demain feront l'objet de discussion au détriment de la sécurité des installations ; de surcroit ces discussions échapperont au regard du citoyen.
A minima, la décision de l'ASN doit donc être renforcée :
- certaines prescriptions doivent être assorties d'obligation de moyens et de précisions : ajouter délai maximal des calendriers de modification formulés par EDF => [IV CONF-C], [I et II AGR-G], [Etude A], [Etude B], [II Etude D], [II PISC B], [III AG-D], [FOH-B] et [II INC-B] ; définir le "haut niveau de confiance" [CONF-D] ; identifier une échéance de présentation des évaluations qui soit antérieure à l'échéance des modifications éventuelles, sur le modèle de [AGR-D] => [AGR-B], [II et III AGR-E] ; mentionner les événements sismiques récents (11/11/2019) => [III AGR-F] ; préciser "réduire significativement" => [CR-B] ; compléter les références mentionnées ou renseigner les références au regard des positions exprimées par l'IRSN au sujet des méthodologies d'évaluation de la tenue face aux séismes (n°2020-00053, positions 53 à 55) => [I AGR-F], [I Etude D], [II PISC B], [II AG-C] ; compléter les prescriptions par la reprise des positions de l'IRSN (n°2020-00053, positions 46 à 48) relatives aux dispositions de protection des eaux souterraines, ainsi que celles relatives à l'analyse des risques liés à l'environnement industriel et voies de communication (positions n°60 et 61) => [CR-A et B] ; préciser la nature des incidences cumulées à étudier à l'échelle du Rhône et de la Loire, au travers du rappel du contenu réglementaire des études d'impact et de la mention explicite de certaines des incidences telles que l'impact des rejets thermiques sur la température des fleuves, l'impact de ces températures sur les milieux aquatiques, l'accumulation de radionucléides dans les sédiments ... => [III INC-B] ; compléter la prescription par la constitution d'un comité scientifique de nature à pouvoir rassembler l'expertise pluridisciplinaire requise (INRAE, Agence de l'Eau, Université, IRSN ...), en vue de valider le programme d'études, les méthodes et les résultats => [III INC-B]; ajouter que ce comité scientifique valide l'état de la connaissance actuelle mobilisable et les compléments à y apporter, dans le cadre des mises à jour des études d'impact => [I INC-B]
- les dispositions de suivi d'avancement des prescriptions à l'article 3 doivent être complétées : précéder le bilan des actions réalisées dans l'année par un tableau de bord de synthèse et de détails de mise en œuvre des prescriptions dont la forme est à arrêter (taux de prescriptions réalisées à échéance, prescriptions non réalisées à échéances, taux de prescriptions engagées, ... au global, par thèmes, par site) ; introduire dans cet article, conformément à la recommandation n°2 de l'avis n°12 de l'HCTISN, des dispositions visant à assurer la continuité de l'information du public : la présentation de l'avancement de la mise en œuvre des prescriptions doit pouvoir être accessible aisément par le public et quasi sans délai (dans le trimestre qui suit la fin d'année).
A titre d'illustration de ce dernier point, j'aimerais savoir si EDF à donner suite à la position n° 13 de l'IRSN (avis n°2020-00053), souhaitant que soit transmis aux autorités les résultats de l’expérimentation menée sur le réacteur n°3 du Tricastin sur la réduction de flux neutronique sur la virole de cœur par insertion de grappes en hafnium dans le cœur, ainsi que les analyses finalisées du risque de rupture brutale des cuves.