Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans

La Centrale du Blayais n’a pas d’avenir !
Le 27 décembre 1999, la tempête Martin ravageait le sud de la France et la Centrale du Blayais, inondée, frôlait un incident tel que celui qui se produisit 11 ans plus tard à Fukushima. Indéniablement, cette centrale est dangereuse !
Justement, jusqu’au 22 janvier prochain, l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) propose sur son site internet la « consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MW au delà de 40 ans ». Pour le groupe des élus Génération.s-EELV de la Gironde, concernant la Centrale du Blayais, la réponse est évidente : elle doit fermer le plus vite possible !
La sécurité n’est pas le seul argument. En effet, son impact environnemental est loin d’être négligeable : imperméabilisation des sols en zone humide, réchauffement des eaux de l’Estuaire, prélèvement permanent sur les eaux de l’Isle par la conduite d’eau du Blayais, etc … De plus, même si EDF manque de transparence sur le sujet, le vieillissement de la Centrale du Blayais a un coût financier de moins en moins acceptable. Enfin, sa fermeture programmée aurait des conséquences économiques positives pour notre territoire et son emploi: essor des énergies renouvelables et de la filière « démantèlement ».
En conclusion, avant qu’une prochaine tempête provoque une catastrophe nucléaire en Gironde, nous invitons donc tou-te-s les girondin-e-s à se prononcer contre le prolongement du fonctionnement de la Centrale du Blaye au-delà de ses 40 ans :

Merci Emmanuel; je préfère comme ça.
Je cite la conclusion du rapport donné en lien hypertexte:
"Les défauts sous revêtement détectés en nombre limité sur quelques cuves sont bien identifiés et leur absence de nocivité a fait l'objet d'analyses mécaniques de justification détaillées. Ils sont surveillés périodiquement en service et aucune évolution de ces défauts n'a été constatée. En tout état de cause, l’IRSN tirera les enseignements de l’événement détecté en Belgique et proposera à l’ASN les dispositions qui pourraient s’avérer nécessaires pour les réacteurs du parc français, par exemple en termes de contrôle volumique des viroles de cuve. Ce retour d’expérience portera également sur les différences de méthodes de fabrication et de contrôles entre les différents pays."

Pendant le fonctionnement d’une centrale nucléaire, le matériau de l’ enceinte sous pression du réacteur et le matériau des autres composants internes du réacteur sont exposés au rayonnement neutronique, ce qui entraîne une fragilisation localisée de l’acier et des soudures dans la zone du cœur du réacteur. La fragilisation par irradiation peut entraîner une perte de ténacité à la rupture. Le principal mode de rupture est la rupture fragile (clivage transgranulaire). En cas de rupture fragile, aucune déformation plastique apparente ne se produit avant la rupture. Les fissures se propagent rapidement. Étant donné que la cuve sous pression du réacteur est considérée comme irremplaçable, la fragilisation par irradiation neutronique des aciers des cuves sous pression est une question clé dans l’évaluation à long terme de l’intégrité structurale (exclusion du risque de rupture de la cuve).
Les dommages dus aux rayonnements sont produits lorsque des neutrons déplacent des atomes (en particulier dans les aciers à des températures de fonctionnement de 260 à 300°C), ce qui entraîne des cascades de déplacement qui produisent un grand nombre de défauts, à la fois des lacunes et des interstitiels.

Qui a vu ces fissures ? Qui les a vues s'agrandir, lézarder les parois, permettre les fuites ? QUI ? Allez-y, montrez-nous vos photos, vos explications, nous les attendons. Des explications, pas du baratin.
Pas des "infos" que nous connaissons déjà sur la sismicité de l'île Honshû, nous ne sommes pas ici sur le dos du cachalot; pas des "exclusivités" sur Tchernobyl, sur les empilements d'incompétences et de négligences reconnues criminelles par les dirigeants de l'époque eux-mêmes; pas, enfin, sur TMI, qui était évitable et aurait dû être évitée. Toutes ces informations sont partagées et accessibles sans qu'il soit besoin de violer des secrets.
Des fissures vous en avez dans vos bouteilles neuves et anciennes de butane / propane; pas de fuites, pas d'explosions, pas de développement des fissures. Ne jetez pas vos bouteilles. Ne jetez pas vos cuves non plus; la technique de soudure est plus évoluée, plus performante et les fissures sont beaucoup plus petites, elles n'évoluent pas non plus.
Ne vous laissez pas influencer par les fêlés du bocal qui veulent vous faire peur pour leurs petits intérêts privés.

Bonjour,
Je trouve en tant que citoyen que continuer avec des réacteurs nucléaires ancien ou même neufs, serait une garantie de l'accident. A l'heure actuelle, EDF n'est visiblement plus capable de maitriser ses installations, tant sur le plan de la connaissance de ses propres installations que sur le plan delà maitrise des risques humains.
Entrez sur un site nucléaire comme le tricastin, et une fiche vous rappellant les sanctions pour non respect des règles vous sera remise. Vous aurez aussi passé au minimum, pour entrer hors zone contrôlée, 2 formations en lignes. cela dit, tous ces efforts n’empêchent nullement les erreurs récurrentes des agents ni celles des prestataires. Plus qu'une série de papiers permettant a chacun de dire "c'est pas moi", une réelle analyse des risques et une connaissance approfondie des installations est nécessaire. A l'heure actuelle les connaissances sont perdues ou en train de se perdre, et les risques ne sont plus maitrisés que sur un point de vue juridique et non effectif. A quoi sert il de prouver la responsabilité d'un tel ou d'une tel si le réacteur fuit? Sans aller aussi loin, les différentes réalisations récentes d'EDF, comme les diésels ultimes secours (post Fukushima) ne sont ni livrés a temps ni exempts de défauts, et pas des moindres! on parle de défaut de résistance sismique (a lire sur le site de l'ASN) alors même qu'il sont sensés se prémunir de cela. Quand aux déboires de la construction des EPR, c'est édifiant. Quand EDF dit dans la presse qu'ils ont besoin de la fabrication de 6 réacteurs EPR pour "retrouver leur savoir faire", je suis absolument atterré que des préoccupations immédiates d’énergie nucléaire nous fasse prendre une telle décision. je m’oppose donc a ce projet et demande d'accélérer sur le renouvelable et non le nucléaire afin de palier aux besoins énergétiques de demain.

Ami de l'énergie nucléaire, ennemi de l'énergie nucléaire, c'est bien vous qui le dites et c'est idiot (ça n'a aucun sens) comme être ami du marteau et ennemi du marteau. J'espère que vous avez bien intégré. Et utiliser une technique aussi dangereuse pour faire griller des saucisses au barbecue électrique, c'est disproportionné donc risible (comme le marteau pour écraser une mouche). Cette métaphore est comique (ironique) mais c'est de l'humour noir par rapport à un Fukushima en France (car il n'y aurait pas de quoi être fier et pas de quoi rire et en même temps, il serait trop tard pour pleurer puisque d'innombrables lanceurs d'alerte se seront égosillés pour rien dans une démocratie en faillite).
Donc, je le répète, encore et encore : on doit faire autrement que prolonger les vieilles cuves qui ne vont pas rajeunir car ce serait contraire aux lois de la physique (second principe de la thermodynamique : l'entropie d'un système augmente lors d'une transformation non réversible - réelle donc) et à cause des attentats, du réchauffement climatique et de l'intermittence de la production électrique des centrales nucléaires cet été par exemple et tous les étés à venir et risques d'inondation l'hiver (comme dans les alpes maritimes début octobre). L'accouchement du grand carénage (sans bunkérisation contre les crash d'avion) à marche forcée (Macron a fait passer le 50% de 2025 à 2035) à grands coups de milliards d'argent public magique qu'on n'a pas (et qu'on emprunte à tour de bras aux banquiers privés) se présente bien mal (EPR mort-né, EDF, ORANO en faillite, HERCULE, attentats, survols de centrales). Il y a beaucoup mieux à faire que ça, à savoir préparer notre avenir en investissant massivement dans le renouvelable (le renouvelable aux français), le circuit court, la sobriété énergétique.
En espérant que tous les lanceurs d'alerte soient entendus avant qu'il ne soit trop tard.
Si tel était le cas, ce serait le plus beau cadeau de Noël que l'on pourrait faire à la France : Emmanuel !

"C'est comme le marteau. Comme une lame. Comme de la corde. C'est très utile pour faire plein de choses avec. Comme la science pour régler un problème (insoluble par nature): il faudrait 100000 ans" pour apprendre à Emmanuel à ne plus taper sur les mouches avec son marteau, mais "100000 ans, c'est une valeur statistique" donc Emmanuel n'est pas rééducable donc Emmanuel aura toujours plein de trous dans ses murs ... Et plein de marteaux emplumés qui volettent et gazouillent dans les branches du salon ... je peux continuer sans m'arrêter !

je ne suis pas favorable à la prolongation des vieux réacteurs. Outre le danger lié au fonctionnement des réacteurs et l'énorme problème du stockage des déchets, le fonctionnement des réacteurs nécessite l'utilisation de l'eau des fleuves en très grande quantité. Or avec les périodes de sècheresse de plus en plus fréquentes et donc la mise à l'arrêt forcée des réacteurs, l'énergie nucléaire devient une énergie plus intermittente que les énergies renouvelables. Son coût (si l'on prend bien tout en compte, construction toujours sous évaluée au départ, révisions, réparations, stockage des déchets etc...et le risque d'un accident majeur type Fukushima) ne cesse d'augmenter alors que le coût des renouvelables ne cesse de baisser. Sans compter à terme pas si lointain du manque de combustible qui arrivera. La production par le nucléaire ne cesse de diminuer dans le monde mais la France s'enferre de plus en plus. Il est urgent de regarder les choses en face.

C'est comme le marteau. Ennemi du marteau, ami du marteau, ça ne veut rien dire. Le marteau est un outil. Un marteau sert à planter des clous. Maintenant, si vous prenez votre marteau pour taper sur la tête de votre voisin, c'est criminel et ce n'est pas de la faute du marteau.
C'est comme prendre un marteau pour écraser une mouche : on fait des trous dans le mur, on risque de se blesser et on a peu de chances de tuer la mouche avec.
On peut prendre aussi l'exemple d'une lame. Une lame, ça sert à couper de la nourriture pour se nourrir ou tailler des flèches pour chasser ou fabriquer divers objets plus ou moins indispensables au quotidien. Maintenant, si c'est la lame de la guillotine, pour couper des têtes, c'est un mauvais usage de la lame. Et ce n'est pas de la faute de la guillotine, c'est à cause de la peine de mort. La peine de mort, même instutitionnalisée demeure un crime : un crime pour un crime est un cercle vicieux. On peut dire la même chose de la corde. C'est très utile pour faire plein de choses avec. Maintenant l'utiliser pour pendre les gens, c'est un crime et ce n'est toujours pas de la faute de la corde mais du mauvais usage qu'on en fait. C'est comme la science : ce n'est pas de sa faute si on l'utilise à mauvais escient et ça ne remet pas en question sa valeur intrinsèque (c'est de la faute de l'homme).
Les organismes institutionnels que vous citez comme au temps de la peine de mort travaillent dans une optique de perpétuation de la peine de mort (c'est leur raison de vivre). Or, puisque la peine de mort est un crime, il a bien fallu qu'on en sorte un jour. Dans ce cas les institutions d'État s'adaptent immédiatement et sans broncher (elles fonctionnent avec des fonctionnaires). Les guillotines sont mises au musée (il faut en garder mémoire, mémoire de ce qu'il ne faut plus faire car errare humanum est perseverae diabolicum). Prenons l'exemple de l'ANDRA. Son but est de faire CIGEO, pas pour régler un problème (insoluble par nature) mais pour poursuivre l'industrie de la fission de l'uranium-235 en faisant croire que le "problème" est réglé. C'est du chiqué car ça veut fermer dans 100 ans alors qu'il faudrait 100000 ans de surveillance (1/1000ème du temps nécessaire) et ça ne s'occupe pas du plutonium. C'est juste une ruse de guerre. Un cheval de Troie pour tromper l'ennemi, c'est à dire la population qui paye pour de faire empoisonner en grillant des saucisses au barbecue électrique.
Il suffit juste d'arrêter de prendre les gens pour des cons et de redéfinir le progrès avant qu'il ne soit trop tard. Cette redéfinition, tout comme l'abolition de la peine de mort est inéluctable. C'est ça qu'il faut bien comprendre.

Sous contrôle de l’ASN indépendante et de son expertise.
La technologie nucléaire a de l’avenir et du sens devant les enjeux énergétiques de demain, de consommation électrique grandissante en toute sûreté de production, et compte tenu de la contrainte climatique implacable qui impose de réduire les émissions de CO2 et nécessite donc en France d’agir rapidement sur les transports et la consommation des bâtiments.
EPR2, SMR, RNR GEN4 etc. sont de cet avenir, Russie, Chine, Inde, USA ne rateront pas le rendez-vous. Des réacteurs seront exploités au delà de 40, 60 voire 80 ans.
La France a des atouts en ce sens, certainement pas en liquidant des investissements, une culture et des savoir-faire qui ont fait et font preuve dans ce domaine.

Les ennemis déclarés de l'énergie nucléaire voudraient bien transformer les hésitations en refus pur et simple.
Les "non-ennemis" de l'énergie nucléaire -dont je fais partie- voudraient bien aider les hésitants à se faire une idée dédramatisée de la "chose".
Il faut quand même savoir qu'on ne se fait pas en France fabricant et marchand d'électricité nucléaire aussi facilement que par exemple marchand de trottinettes en bois... (je n'ai pas dit que c'était facile, merci.)
Tous les métiers de la sphère sont étroitement contrôlés et surveillés, et pas seulement par les divisions lourdement armées des militants anti-... patrouillant sur les greens des Centrales:
• ASN, bien sûr
• ANDRA (Agence Nationale pour la gestion des Déchets RadioActifs)
• CEA (Commissariat à l’Énergie Atomique)
• IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire)
Ces organismes peulpés de bipèdes parlant fréquemment un Français compréhensible, fournissent des réponses souvent bien adaptées aux questionnements d'un public très large. De très nombreuses publications sont accessibles directement par Internet...
Afin d'échapper au danger des docteurs Folamour et autres malades, il existe en outre de nombreuses autorités avec pouvoirs étendus
• Ministère en charge de l’énergie
• Ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer
• Le Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sûreté (HCTISN)
• L’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques.
Tous ces organismes mettent à la disposition sur Internet de publications généralement accessibles à tous.

L'empreinte carbone ne peut se compter qu'en intégrant l'ensemble des dépenses carbone liées à l'industrie de la fission de l'uranium-235 du passé, du présent est du futur et le futur de cette industrie s'inscrit dans une durée inhumaine, c'est à dire 100000 ans, ce qui la discrédite d'office. Même la science ne permet pas de prédire l'avenir (à part en termes de probabilités, oui, le risque et le danger de contamination radioactive généralisée est grandissant), alors, que dire de l'économie qui comme les hommes politiques ne voit pas plus loin que le bout de son nez en ne comptant que ce qui l'arrange et comme ça l'arrange ? Ce qui arrangerait les français c'est de faire le bon choix énergétique pour la France avant qu'il ne soit trop tard.
Et puis les petits génies atomiques du lobby de l'industrie de la fission de l'uranium-235, vous n'êtes que des petits apprentis sorciers qui n'avez pas le monopole du nucléaire. Vous n'êtes que des représentants de commerce (d'un commerce mafieux d'État) payés pour faire de la publicité mensongère.

Pour décider si on prolonge ou pas des réacteurs au-delà de 40 ans (durée de vie minimum garantie lors de leur construction) il faut considérer 4 sujets majeurs :
1 – Les risques
L’entité compétente en la matière est l’ASN, la conclusion de son projet de rapport d’instruction [1] (p. 206), reprise dans ces fiches d’information [2] (p. 2) est :
« À l’issue de la phase générique du réexamen, l’ASN considère que l’ensemble des dispositions prévues par EDF et celles qu’elle prescrit ouvrent la perspective d’une poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe pour les 10 ans suivant leur 4e réexamen périodique. »
Une fois ces améliorations de sûreté effectuées les réacteurs en question seront encore plus sûrs qu’aujourd’hui.
2 – L’empreinte carbone
L’empreinte carbone du nucléaire en France a été évaluée à 5.3 g CO2/kWh en 2014 [3], et les chiffres d’EDF R&D les plus récents (2020) donnent 4 g CO2/kWh [4]. L’empreinte carbone de la prolongation de réacteurs nucléaires est inférieure puisqu’il n’y a pas besoin de construire le réacteur. À titre de comparaison la production d’1 kWh d’électricité [5] [6] a une empreinte de l’ordre de 800-1000 g CO2 avec du charbon, 400-500 g CO2 avec du gaz, 10-15 g CO2 avec de l’éolien, et 40-50 g CO2 avec du photovoltaïque.
3 – Les coûts
D’après le dernier rapport de l’IEA et du NEA sur la projection des coûts de production d’électricité, la production d’électricité par prolongation de réacteurs nucléaires est la moins chère qui soit (~30€/MWh) [7].
4 – Les déchets
La problématique des déchets radioactifs est un problème de long terme sans commune mesure (très faible) comparé aux enjeux (à moyen et long terme) du changement climatique.
Quelques ordres de grandeur à connaître sur les déchets radioactifs en France (fin 2018) [8] :
Le nucléaire civil n’est responsable que de 60% de la production de déchets radioactifs (27% recherche, 9% défense, 3% industrie, 1% médical).
Les déchets problématiques sont ceux de haute activité (3 900 m3) et ceux de moyenne activité à vie longue (43 000 m3).
1000 m3 c’est un cube de 10m de côté (3 étages), ça représente 6 cl par français.

Après analyse de tous ces éléments je pense que prolonger tous les réacteurs qui peuvent l’être est la meilleure chose à faire.
[1] https://www.asn.fr/index.php/content/download/173204/1783817/version/1/file/4e%20R%C3%A9examen%20p%C3%A9riodique%20des%20900MWe%20-%20projet%20de%20Rapport%20d%27instruction.pdf
[2) https://www.asn.fr/index.php/content/download/173217/1783909/version/1/file/4e%20rexamen%20p%C3%A9riodique%20des%20900MWe%20-%20fiches%20d%27information.pdf
[3] https://doi.org/10.1016/j.energy.2014.02.069
[4] https://www.edf.fr/sites/default/files/contrib/groupe-edf/engagements/rapports-et-indicateurs/c02/edfgroup2020_methode_elaboration_ges.pdf
[5] https://www.bilans-ges.ademe.fr/fr/basecarbone/donnees-consulter/choix-categorie/categorie/69
[6] https://www.ipcc.ch/report/ar5/wg3/ annexe 3 p. 1335
[7] https://www.oecd-nea.org/jcms/pl_51110/projected-costs-of-generating-electricity-2020-edition pp. 16, 46, 58, 59
[8] https://inventaire.andra.fr/sites/default/files/documents/pdf/fr/andra-maj_essentiels_2020-web.pdf