Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans

Le parc nucléaire français est désormais devenu un boulet économique et environnementale, dont le piètre niveau de sureté et de sécurité fait peur aux voisins, et dont le maintien en l'état obère toute initiative d'efficacité énergétique et de développement des renouvelables.

Pour ne pas laisser ce fardeau aux générations futures, il est temps, maintenant, d'en organiser la fin de vie dans les meilleures conditions de sureté et de sécurité, et d'en anticiper le démantèlement tant que l'Etat et EDF en ont encore les moyens, c'est à dire au plus vite.

Entretemps, l'ASN remonte - et c'est tout à son honneur - des incidents réguliers, et ses avis ne sont suivi que de très peu d'effets par l'exploitant. Ceci doit changer.

C'est pourquoi nous demandons:
- la mise en place, sur chaque site, de conseils de surveillance citoyens (avec 40 citoyens tirés au sort, 10 représentants associatifs et 10 élus tirés au sort parmi les volontaires) ayant accès aux données d'exploitation,
- une transparence absolue sur chacun des sites, avec des incidents déclarés en temps réel, et la possibilité de décisions coercitives de l'ASN en cas de manquements de l'exploitant, ainsi qu'une mise en débat impérative des activités de maintenance, chaque année, et la possibilité pour les conseils de surveillance citoyens d'imposer des activités de maintenance ou une accélération du démantèlement en cas de manquement constaté de l'opérateur,
- la réalisation et la mise en place, dans les délais, coûts et budgets, de plans de démantèlement présentés, approuvés et budgétés avant toute décision de renouvellement.

Nous espérons que ces mesures de bon sens et de transparence républicaine permettront d'envisager sereinement les quelques années restant d'exploitation d'un parc nucléaire vieillissant, et sécuriseront son bon démantèlement sans que ne survienne de catastrophe majeure. Nous appelons également l'ASN à la plus grande vigilance sur les montants et la matérialité du provisionnement effectué pour les travaux de mise en sureté ou en sécurité, la maintenance et le bon démantèlement.

Enfin, certaines centrales, en particulier le Blayais et le Tricastin, semblent ne plus réunir aujourd'hui les conditions permettant ne serait-ce qu'une poursuite d'activité, et nécessitent un démantèlement au plus vite.

La France a fait un effort incroyable, il y a 40 ans pour mettre en service le plus grand parc nucléaire au monde (en proportion), dans un délai très court. Si on décide de mettre hors service toutes ces installations après la même durée de vie (pour autant que les conditions de sûreté soient réunies), le délai pour les remplacer sera très court. Compte tenu des risques juridiques (recours) et techniques (retards, voir EPR) pour l'installation de nouvelles capacités (quelle que soit la technologie choisie), considérer que le seul critère pour mettre à l'arrêt des réacteurs est la sécurité des installations risque d'amputer de manière importante les capacités de production, et de mettre à mal la capacité du réseau à faire face à la demande. Il serait plus prudent d'avoir une vision globale de la question et d'étaler au maximum la fermeture des réacteurs et de piloter leurs arrêts à la présence de capacité de remplacement, plutôt que de décider administrativement de dates de fermeture, et d'espérer que des capacités de production auront été installées entre temps.

Les améliorations de sûreté post-Fukushima et autres améliorations de sûreté, ainsi que les contrôles supplémentaires objet de cette consultation sont inédites par leur ampleur. Elles intègrent le retour d’expérience de l’accident de Fukushima à un niveau qu’aucun autre pays n’a réalisé ni n'a sans doute envisagé dans le monde.
Mais les choses vont plus loin encore puisque ces améliorations de sûreté vont rapprocher de très près les réacteurs 900 MW français des exigences appliquées aux réacteurs de 3ème génération, ce qui constitue un saut qualitatif considérable.
En particulier, même en cas d’accident grave avec fusion du cœur, les améliorations programmées permettront de confiner les éléments radioactifs à l’intérieur de l’enceinte de confinement, grâce d’une part aux dispositions limitant les risques de percement des radiers par le corium, selon des dispositions inspirées de celles de l’EPR et d’autre part aux nouveaux moyens d’évacuation de la puissance résiduelle interne à l’enceinte utilisables en ultime secours, permettant d’éviter l’ouverture du système d’éventage-filtration de l’enceinte. Ces deux dispositions combinées ayant pour objectif d’atteindre « zéro rejet dans l’environnement » même dans l’hypothèse de l’accident le plus grave conduisant à la fusion du cœur, à l’instar de ce qui est prévu dans la conception d’origine de l’EPR.
C’est donc une avancée tout à fait majeure qui modifie complètement les perspectives d’avoir à évacuer les populations locales en cas d’accident, conséquence qui s’est avérée la plus critique et psychologiquement et socialement la plus perturbante pour ces populations, suite à l’accident de Fukushima.
Face à des améliorations de cette ampleur pour la sécurité des populations, la prolongation de la durée d’exploitation de ces réacteurs doit d’évidence être envisagée bien au-delà de la prochaine décennie, sous réserve bien sûr de l’accord de l’ASN tenant compte au cas par cas de l’état de chaque réacteur. Mais il apparait que les composants qui ne peuvent être remplacés, cuves des réacteurs et enceintes de confinement, se comportent dans le temps beaucoup mieux qu’espéré. Pour les cuves, cela est dû à la grande qualité initiale de leurs aciers et aux dispositions prises au fil du temps pour diminuer leur exposition aux bombardements neutroniques, grâce notamment à des gestions de combustibles adaptées et autres dispositions.
Cela ne doit pas nous étonner : aux Etats-Unis, les mêmes évolutions favorables ont été observées sur des réacteurs en tout point similaires aux nôtres (issus de la même licence initiale) qui ont permis aux exploitants d’obtenir de la part de l’autorité de sûreté nucléaire américaine, la NRC, des extensions de licence d’exploitation jusqu’à 60 ans pour la plupart d’entre eux : ainsi, sur 96 réacteurs encore en fonctionnement dans ce pays, pour la plupart plus anciens que les nôtres, 88 d’entre eux dont 65 identiques aux nôtres ont obtenu cette autorisation. Et 4 réacteurs, toujours de même technologie, ont même obtenu une extension de fonctionnement jusqu’à 80 ans, une vingtaine d’autres faisant l’objet de demandes en cours d’instruction par la NRC. C’est donc dire que cette technologie est particulièrement robuste.
Il va de soi que des perspectives d’extension d’exploitation comparables en France devront se faire sous le contrôle décennal de l’ASN, dont la rigueur et la vigilance ne peuvent être mis en doute, mais de telles extensions sont d’ores et déjà techniquement envisageables sur des bases robustes réalistes. Or, de telles possibilités d’extension constituent un avantage stratégique majeur pour la France dans le contexte climatique actuel et futur, qui va nécessiter l’usage de tous les moyens de production d’électricité à très faibles émissions de CO2, dont le nucléaire est de loin le plus efficace car le moins émissif, développable à grande échelle, non intermittent et parfaitement pilotable pour s’adapter à la consommation.
Les évolutions de sûreté prévues au travers de la présente consultation, qui amèneront le niveau de sûreté des réacteurs 900 MW français très près de celui des réacteurs de 3ème génération, fait tomber un obstacle de plus à leur prolongation, pour autant que leur état technique continue à permettre leur exploitation, ce qui sera vérifié tous les 10 ans.
Reste que la réalisation de ce programme d’améliorations, avec le niveau de qualité requis et sans dégrader l’état de sûreté des installations, constitue par son ampleur inédite un défi industriel très important pour l’exploitant EDF et pour l’ensemble du tissu industriel français du secteur nucléaire. Il implique des dispositions organisationnelles spécifiques, incluant des formations associées des divers intervenants et opérateurs des centrales.
Mais une opération aussi complexe étant par nature susceptible de subir des aléas de réalisation, elle ne peut être conçue sans une raisonnable souplesse dans la tenue des délais des objectifs programmés, terme d’ajustement de l’atteinte de la qualité requise de réalisation et d’exploitation.

Je suis très favorable à la poursuite du fonctionnement des centrales nucléaires au delà de 40 ans car nous avons un besoin impératif d'une électricité décarbonée en base pour atteindre les objectifs de la France et de l'Europe de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour respecter l'Accord de Paris sur le climat.
Je cite cet extrait de la synthèse de la note de la Fondation Concorde de décembre 2020 intitulée "Une feuille de route pour une écologie de progrès" : La Fondation Concorde cite parmi "les quatre grands objectifs de notre feuille de route" :
"4 - Ne plus considérer notre électricité nucléaire décarbonée comme un ennemi à abattre mais comme une ressource, un levier pour décarboner les transports, le chauffage des locaux, la production via des usines électriques. Une économie décarbonée ne peut être qu'électrique. Le monde a besoin de toutes les formes d'énergies décarbonées, y compris du nucléaire, pour réussir la transition climatique."

Ils nous parlent d'une marée sérieuse, oui, et du manque de transparence d'EDF comme d'un séisme de niveau 8 ou 9 avec un vrai tsunami, les mordus du démantèlement source d'emplois, du tout-écolo source d'emplois, du virez-moi tout ça (source d'emplois aussi, sans doute ?) "on s'occupe du reste".
Le dossier de suivi de l'ASN cite des "manquements" corrigés depuis. On va nous dire que c'est copains et cochons, mais pas de quoi fermer une centrale qui génère 1300 emplois directs et 600 induits, et qui produit (je peux quand même citer aussi EDF, non ?) " une électricité sûre, compétitive et sans émission de CO2."

La Physique ne ment pas mais ne lui faites pas dire ce qu'elle ne dit pas en mentant.
Nous devons garder nos centrales vidées de leurs combustibles et de leur radioactivité pour en faire des parcs de loisir et des centrales solaires pour garder mémoire de ce qu'il ne faut plus faire. Tout doit être mis en œuvre pour éviter un Fukushima en France, dans l'intérêt supérieur de la France car elle ne s'en relèverait pas. La physique peut nous y aider (c'est un outil, pas une religion qu'il faut toujours savoir utiliser à bon escient). L'intelligence est la faculté d'adaptation. Il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis. Errare humanum est, perseverae diabolicum.

Le site internet que vous citez est de la propagande (de l'intégrisme radical pour une religion d'État mortifère) qui prend les gens pour des cons.
1) Non, l'industrie de la fission de l'uranium-235 est une industrie sale qui n'a rien à voir avec l'écologie car on ne peut pas sortir du cercle vicieux avec des énergies sales et bradées, des stock, donc épuisables dont on ne dispose pas sur notre territoire. Donc non aux conneries d'illuminés. Non à la pensée magique. Ce n'est pas avec ça qu'on règlera nos problèmes. Bien au contraire (ce n'est pas en s'enferrant dans le cercle vicieux qu'on en sortira car il faut faire l'inverse).
2) Le risque de rupture de la cuve ne peut être exclu, plus particulièrement sur des vieilles cuves (sans parler de la malfaçon de la cuve de l'EPR Flamanville avec un acier trop carboné) : grand chaud, canicules, grand froid, inondations, aléa, délais des travaux et malfaçons en chaîne, comme à l'EPR Flamanville, variation de régime liée à l'intermittence forcée de la production à cause du dérèglement climatique, de l'évolution de la production électrique par les renouvelables, pannes, micro-séismes et séismes naturels ou pas naturels provoquant stress mécaniques et thermiques sur l'acier fragilisé des cuves... L'ASN doit exclure tout risque de rupture de la cuve car c'est son rôle.
3) Il est nécessaire de renégocier, de caractériser et de redéfinir les risques (la sûreté) en changeant la terminologie et la taxonomie car le monde a changé et la société aussi (on ne peut plus mentir au peuple avec des termes éculés comme déchets, pronucléaire, antinucléaire, cycle du combustible, recyclage et écologie dans l'industrie de la fission de l'uranium-235 car c'est de la publicité mensongère et il faut interdire la publicité mensongère puisque prendre les gens pour des imbéciles est contraire à l'intérêt supérieur de la France et de l'Europe et c'est un cercle vicieux. la seule façon de sortir du cercle vicieux est de dire la vérité, rien que la vérité et toute la vérité aux français)
4) Il faut proposer au peuple français un référendum pour ou contre l'industrie de la fission de l'uranium-235 pour vendre de l'électricité.
5) Il faut traiter le problème de l'insuffisance de l'ASN qui ne s'occupe que de sûreté alors que c'est une question annexe par rapport à la sécurité.
6) L'incompatibilité entre renouvelable et centrales nucléaires doit être prise en compte puisque l'avenir est au renouvelable (énergies de flux, disponibles sur notre territoire) et pas à l'industrie de la fission de l'uranium-235 (énergie de stock, épuisable, dont on ne dispose pas sur notre territoire). Le renouvelable impose une décentralisation de la production, un échange multiforme d'énergie (mécanique, chimique, électrique, thermique), de l'autoproduction. La production d'énergie (sous toutes ses formes, y-compris thermique avec les combustibles usés) doit être adaptée à la demande et ça doit s'arrêter de produire de l'énergie électrique ou thermique lorsqu'on n'en n'a plus besoin sinon, c'est du gaspillage et de la pollution inutile, contraires à la sobriété énergétique (la meilleure énergie est celle que l'on n'utilise pas et la meilleure matière radioactive est celle que l'on n'extrait pas du sol). C'est donc incompatible avec l'industrie de la fission de l'uranium-235 qui produit un socle constant de production d'énergie électrique, du combustible usé qui chauffe pour rien et de la contamination de matériaux en permanence que l'on accumule et dont on ne s'occupe pas (on ne sait pas le faire, c'est trop cher et on n'a pas l'argent) et qu'on lègue aux générations futures.
7) Il faut revoir le cadre institutionnel des régimes de régulation des risques pour que l'industrie de la fission de l'uranium-235 en soit une simple composante (que l'on devra arrêter et faire évoluer vers le démantèlement et la sécurisation maximale des combustibles usés) et pas l'inverse (ce n'est pas à l'industrie de la fission de l'uranium-235 d'être aux commandes des organismes régulateurs par l'intermédiaire des technocrates-nucléocrates X-mine au pouvoir) en intégrant la sécurité nationale avant la sûreté (à cause des attentats islamistes radicaux qui se multiplient) ainsi que la veille climatique et sismique.
8) Il faut revoir le cadre juridique de l'industrie de la fission de l'uranium-235 pour interdire la pollution sur 100000 ans léguée au générations futures car c'est immoral et criminel. Même chose pour le dérèglement anthropique du cycle du carbone (à cause des conséquences à long terme, immorales et criminelles par nature). Le risque Fukushima en France n'est pas assuré alors que c'est interdit de rouler sans assurance en voiture. Cela équivaut à deux poids deux mesures et c'est illogique, d'autant plus que Fukushima en France est inenvisageable car la France ne s'en relèverait pas.
9) L'intégrisme intérieur est encore pire que l'intégrisme extérieur car on s'en méfie moins (on s'attend moins à recevoir un couteau dans le dos venant d'un membre de notre famille plutôt que d'un étranger à notre famille). La sécurité intérieure et extérieure de notre pays (renseignements, armée,...) doit en tenir compte en prenant les mesures qui s'imposent.

Quand j'ai créé ma société de productions de films en 1981, le 2 premiers films que j'ai produits et réalisés traitaient de l'habitat solaire.
Je suis à fond pour le développement des énergies renouvelables, en particulier hydrauliques et éoliennes, mais alors que la consommation d'énergie ne cesse d'augmenter, il est évident qu'il faut également développer le nucléaire si on freiner le réchauffement de la planète.
Tout à fait d'accord avec le commentaire de JDV du 3/12/2020, que je recopie ici pour favoriser sa diffusion:

La Physique ne ment pas : nous devons garder nos centrales !

L'atome suscite de nombreuses peurs entretenues le plus souvent par des personnes ne connaissant rien ni à la physique des phénomènes ni aux technologies mises en oeuvre. Pourtant en 70 ans d'utilisation dans le monde le nucléaire n'a conduit qu'à trois accidents majeurs. Tchernobyl et Three Miles Island résultent d'une succession d'erreurs d'exploitation qui ne seraient plus possible aujourd'hui et Fukushima est la conséquence fâcheuse d'un phénomène naturel mais n'a fait heureusement aucune victime.
Les déchets ? Ils ne sont pas très importants en volume compte tenu de l'énergie bon marché créée par le nucléaire. Ces déchets sont gérables, et seront même probablement retraitables lorsque les filières de sur génération auront enfin été reprises.
Le nucléaire est une énergie sûre (le nucléaire a tué infiniment moins de gens dans le monde que les barrages ou la pollution créé par les centrales à charbon). C'est une énergie totalement décarbonée.
Qu'avons nous en face ? Des ENR dont la filière globale consomme énormément de ressources et ne sont donc pas vraiment décarbonées. Mais surtout : les ENR ne sont pas pilotables. Plusieurs études sérieuses ont montré que le socle nucléaire NE PEUT PAS être remplacé par un mix éolien et solaire.
Ceci est encore plus vrai si on veut entrer dans la civilisation de l'électricité et de l'hydrogène et avoir des villes avec zéro pollution. Le nucléaire est un atout pour la France, une bénédiction laissée par nos anciens.
Sans nucléaire qui rechargera nos voitures, fera tourner notre électroménager et permettra à nos pompes à chaleur de nous chauffer lors des nuits anticycloniques comme nous en connaissons très souvent en hiver et au coeur de l'été ?
Dans 100 ans l'équation sera peut être différente et d'autres sources d'énergie auront probablement été trouvées. D'ici là, l'urgence c'est de lutter contre le réchauffement climatique : je suis un grand écologiste depuis la première heure, mais je suis aussi un scientifique. A l'heure d'aujourd'hui on n' a pas le droit de se dire écologiste si on est antinucléaire, c'est une hérésie ou alors de la pure idéologie !

Quand j'ai créé ma société de productions de films en 1981, le 2 premiers films que j'ai produits et réalisés traitaient de l'habitat solaire.
Je suis à fond pour le développement des énergies renouvelables, en particulier hydrauliques et éoliennes, mais alors que la consommation d'énergie ne cesse d'augmenter, il est évident qu'il faut également développer le nucléaire si on freiner le réchauffement de la planète.
Tout à fait d'accord avec le commentaire de JDV du 3/12/2020, que je recopie ici pour favoriser sa diffusion:

La Physique ne ment pas : nous devons garder nos centrales !

L'atome suscite de nombreuses peurs entretenues le plus souvent par des personnes ne connaissant rien ni à la physique des phénomènes ni aux technologies mises en oeuvre. Pourtant en 70 ans d'utilisation dans le monde le nucléaire n'a conduit qu'à trois accidents majeurs. Tchernobyl et Three Miles Island résultent d'une succession d'erreurs d'exploitation qui ne seraient plus possible aujourd'hui et Fukushima est la conséquence fâcheuse d'un phénomène naturel mais n'a fait heureusement aucune victime.
Les déchets ? Ils ne sont pas très importants en volume compte tenu de l'énergie bon marché créée par le nucléaire. Ces déchets sont gérables, et seront même probablement retraitables lorsque les filières de sur génération auront enfin été reprises.
Le nucléaire est une énergie sûre (le nucléaire a tué infiniment moins de gens dans le monde que les barrages ou la pollution créé par les centrales à charbon). C'est une énergie totalement décarbonée.
Qu'avons nous en face ? Des ENR dont la filière globale consomme énormément de ressources et ne sont donc pas vraiment décarbonées. Mais surtout : les ENR ne sont pas pilotables. Plusieurs études sérieuses ont montré que le socle nucléaire NE PEUT PAS être remplacé par un mix éolien et solaire.
Ceci est encore plus vrai si on veut entrer dans la civilisation de l'électricité et de l'hydrogène et avoir des villes avec zéro pollution. Le nucléaire est un atout pour la France, une bénédiction laissée par nos anciens.
Sans nucléaire qui rechargera nos voitures, fera tourner notre électroménager et permettra à nos pompes à chaleur de nous chauffer lors des nuits anticycloniques comme nous en connaissons très souvent en hiver et au coeur de l'été ?
Dans 100 ans l'équation sera peut être différente et d'autres sources d'énergie auront probablement été trouvées. D'ici là, l'urgence c'est de lutter contre le réchauffement climatique : je suis un grand écologiste depuis la première heure, mais je suis aussi un scientifique. A l'heure d'aujourd'hui on n' a pas le droit de se dire écologiste si on est antinucléaire, c'est une hérésie ou alors de la pure idéologie !

Quand j'ai créé ma société de productions de films en 1981, le 2 premiers films que j'ai produits et réalisés traitaient de l'habitat solaire.
Je suis à fond pour le développement des énergies renouvelables, en particulier hydrauliques et éoliennes, mais alors que la consommation d'énergie ne cesse d'augmenter, il est évident qu'il faut également développer le nucléaire si on freiner le réchauffement de la planète.
Tout à fait d'accord avec le commentaire de JDV du 3/12/2020, que je recopie ici pour favoriser sa diffusion:

La Physique ne ment pas : nous devons garder nos centrales !

L'atome suscite de nombreuses peurs entretenues le plus souvent par des personnes ne connaissant rien ni à la physique des phénomènes ni aux technologies mises en oeuvre. Pourtant en 70 ans d'utilisation dans le monde le nucléaire n'a conduit qu'à trois accidents majeurs. Tchernobyl et Three Miles Island résultent d'une succession d'erreurs d'exploitation qui ne seraient plus possible aujourd'hui et Fukushima est la conséquence fâcheuse d'un phénomène naturel mais n'a fait heureusement aucune victime.
Les déchets ? Ils ne sont pas très importants en volume compte tenu de l'énergie bon marché créée par le nucléaire. Ces déchets sont gérables, et seront même probablement retraitables lorsque les filières de sur génération auront enfin été reprises.
Le nucléaire est une énergie sûre (le nucléaire a tué infiniment moins de gens dans le monde que les barrages ou la pollution créé par les centrales à charbon). C'est une énergie totalement décarbonée.
Qu'avons nous en face ? Des ENR dont la filière globale consomme énormément de ressources et ne sont donc pas vraiment décarbonées. Mais surtout : les ENR ne sont pas pilotables. Plusieurs études sérieuses ont montré que le socle nucléaire NE PEUT PAS être remplacé par un mix éolien et solaire.
Ceci est encore plus vrai si on veut entrer dans la civilisation de l'électricité et de l'hydrogène et avoir des villes avec zéro pollution. Le nucléaire est un atout pour la France, une bénédiction laissée par nos anciens.
Sans nucléaire qui rechargera nos voitures, fera tourner notre électroménager et permettra à nos pompes à chaleur de nous chauffer lors des nuits anticycloniques comme nous en connaissons très souvent en hiver et au coeur de l'été ?
Dans 100 ans l'équation sera peut être différente et d'autres sources d'énergie auront probablement été trouvées. D'ici là, l'urgence c'est de lutter contre le réchauffement climatique : je suis un grand écologiste depuis la première heure, mais je suis aussi un scientifique. A l'heure d'aujourd'hui on n' a pas le droit de se dire écologiste si on est antinucléaire, c'est une hérésie ou alors de la pure idéologie !

Quand j'ai créé ma société de productions de films en 1981, le 2 premiers films que j'ai produits et réalisés traitaient de l'habitat solaire.
Je suis à fond pour le développement des énergies renouvelables, en particulier hydrauliques et éoliennes, mais alors que la consommation d'énergie ne cesse d'augmenter, il est évident qu'il faut également développer le nucléaire si on freiner le réchauffement de la planète.
Tout à fait d'accord avec le commentaire de JDV du 3/12/2020, que je recopie ici pour favoriser sa diffusion:

La Physique ne ment pas : nous devons garder nos centrales !

L'atome suscite de nombreuses peurs entretenues le plus souvent par des personnes ne connaissant rien ni à la physique des phénomènes ni aux technologies mises en oeuvre. Pourtant en 70 ans d'utilisation dans le monde le nucléaire n'a conduit qu'à trois accidents majeurs. Tchernobyl et Three Miles Island résultent d'une succession d'erreurs d'exploitation qui ne seraient plus possible aujourd'hui et Fukushima est la conséquence fâcheuse d'un phénomène naturel mais n'a fait heureusement aucune victime.
Les déchets ? Ils ne sont pas très importants en volume compte tenu de l'énergie bon marché créée par le nucléaire. Ces déchets sont gérables, et seront même probablement retraitables lorsque les filières de sur génération auront enfin été reprises.
Le nucléaire est une énergie sûre (le nucléaire a tué infiniment moins de gens dans le monde que les barrages ou la pollution créé par les centrales à charbon). C'est une énergie totalement décarbonée.
Qu'avons nous en face ? Des ENR dont la filière globale consomme énormément de ressources et ne sont donc pas vraiment décarbonées. Mais surtout : les ENR ne sont pas pilotables. Plusieurs études sérieuses ont montré que le socle nucléaire NE PEUT PAS être remplacé par un mix éolien et solaire.
Ceci est encore plus vrai si on veut entrer dans la civilisation de l'électricité et de l'hydrogène et avoir des villes avec zéro pollution. Le nucléaire est un atout pour la France, une bénédiction laissée par nos anciens.
Sans nucléaire qui rechargera nos voitures, fera tourner notre électroménager et permettra à nos pompes à chaleur de nous chauffer lors des nuits anticycloniques comme nous en connaissons très souvent en hiver et au coeur de l'été ?
Dans 100 ans l'équation sera peut être différente et d'autres sources d'énergie auront probablement été trouvées. D'ici là, l'urgence c'est de lutter contre le réchauffement climatique : je suis un grand écologiste depuis la première heure, mais je suis aussi un scientifique. A l'heure d'aujourd'hui on n' a pas le droit de se dire écologiste si on est antinucléaire, c'est une hérésie ou alors de la pure idéologie !

Je suis totalement pour la poursuite de l'exploitation en toute sûreté des réacteurs REP 900MWe sous contrôle de l’ASN indépendante et de son expertise.
La technologie nucléaire a de l’avenir et du sens devant les enjeux énergétiques de demain, de consommation électrique grandissante et compte tenu de la contrainte climatique implacable qui impose de réduire les émissions de CO2 et nécessite donc en France d’agir rapidement sur les transports et la consommation des bâtiments.
EPR2, SMR, RNR GEN4 etc. sont de cet avenir, Russie, Chine, Inde, USA ne rateront pas le rendez-vous. Des réacteurs seront exploités au-delà de 40, 60 voire 80 ans.
La France a des atouts en ce sens, certainement pas en liquidant des investissements, une culture et des savoir-faire qui ont fait et font preuve dans ce domaine.
Qu'on le veuille ou pas il y aura une industrie nucléaire en Europe et je préfère que ce soit des réacteurs exploités en France par EDF forte de son expérience de plus de 60 ans en tant qu'exploitant.

La Centrale du Blayais n’a pas d’avenir !
Le 27 décembre 1999, la tempête Martin ravageait le sud de la France et la Centrale du Blayais, inondée, frôlait un incident tel que celui qui se produisit 11 ans plus tard à Fukushima. Indéniablement, cette centrale est dangereuse !
A la question de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MW au delà de 40 ans », concernant la Centrale du Blayais, et toutes les centrales en zone environnementale dangereuse (zone inondable, zone sismique et autres), la réponse est évidente : elle doit fermer le plus vite possible !
La sécurité n’est pas le seul argument. En effet, son impact environnemental est loin d’être négligeable : imperméabilisant ion des sols en zone humide, réchauffementdes eaux de l’Estuaire, prélèvement permanent sur les eaux de l’Isle par la conduite d’eau du Blayais, etc … De plus, même si EDF manque de transparencesur le sujet, le vieillissement de la Centrale du Blayais a un coût financier de moins en moins acceptable. Enfin, sa fermeture programmée aurait des conséquences économiques positives pour notre territoire et son emploi: essor des énergies renouvelables et de la filière « démantèlement ».
En conclusion, avant qu’une prochaine tempête provoque une catastrophe nucléaire en Gironde, fermons la Centrale du Blayais.
Il en va de notre sécurité, de notre environnement, de nos finances et de notre économie !