Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans

En effet ,ce projet d'EDF , validé par l'ASN (Autorité nationale indépendante ) ,garantit la sûreté des installations de production d'électricité non carbonée .
Avec la production hydraulique et celle provenant notamment des éoliennes et du photovoltaïque , cette électricité propre est indispensable pour satisfaire les besoins de consommation permanents des français sans rejet de CO2 pendant les prochaines décennies .En effet ,le vent ou le soleil étant absents 70 à 80 % du temps en France ,nous avons besoin de ces réacteurs pour produire de l'électricité non carbonée :sinon ,il faudrait brûler du gaz ou du pétrole ou du charbon et ainsi rejeter du CO2 qui polluerait notre planète .
Au delà ,l'utilisation de ces réacteurs pour produire de l'électricité nous donne un avantage économique considérable car les installations de production sont déjà payées ,donc le prix de l'électricité est très faible ,ce qui est fondamental pour les ménages français et les entreprises .
Il convient de noter que cette poursuite de fonctionnement des réacteurs a déjà été expérimentée avec succès en matière de sûreté ,d'économie ,...dans d'autres pays du monde .

L’ASN a ouvert une consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe d’EDF au-delà de leur quatrième réexamen périodique. L’ASN considère que l’ensemble des dispositions prévues par EDF et celles qu’elle prescrit ouvrent la perspective d’une poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe pour les dix ans suivant leur quatrième réexamen périodique. Le réexamen périodique sera ensuite décliné sur chaque réacteur de 900 MWe jusqu’en 2031.

Les difficultés montrées ces dernières années par EDF à tenir les délais d’études et de travaux, voire à se conformer aux prescriptions, comme celles montrées par l’ASN à faire respecter ces différents engagements par l’exploitant font craindre un risque élevé de dérive dans le temps de la mise en œuvre des améliorations de la sûreté prévues dans le cadre du 4ème réexamen périodique des réacteurs 900 MWe. Ce risque, qui n’est pas anodin compte tenu du glissement qu’observe déjà ce processus par rapport à l’âge des réacteurs, est renforcé par les préoccupations sur les capacités techniques et financières d’EDF à faire face à ce chantier (Notons que l’ASN évalue à un montant proche de 8 milliards d’Euro le montant des travaux à engager, alors même que la situation financière d’EDF est précaire et aurait tout intérêt à « réduire la voilure » de ses ambitions à des proportions plus raisonnables).
Ce constat conduit déjà à envisager une dérogation très contestable pour repousser de quatre années une partie des travaux prévus théoriquement à l’échéance du réexamen.

Le problème des cuves
L’Avis de l’IRSN n° 2019-00221 a pour objet « Poursuite de l’exploitation des réacteurs de 900 MW jusqu’à VD4+10 ans. Instruction du dossier cuves – viroles du cœur ».
Bien que « l’expertise de l’IRSN en 2018 et en 2019 ait conduit à plusieurs engagements pris par EDF dont les « résultats ne sont pas encore disponibles », et le ton reste optimiste, notamment pour Tricastin 1 et Bugey 2, mais demande dans son avis du 31/3/2020 « qu’EDF transmette les résultats de l’expérimentation menée sur le réacteur 4 du Tricastin… et transmette les analyses finalisées de rupture brutale des cuves ».
En tout état de cause, on est loin d’une démonstration pour ces deux réacteurs.
Pour les autres réacteurs de 900 MW, les études à venir sont susceptibles de remettre en cause la démonstration actuelle d’absence de risque de rupture brutale des cuves concernées.

La rupture du radier
Un accident grave peut se produire dans une centrale nucléaire type 900 MW du fait de la perte de refroidissement des éléments combustibles qui entraîne la dégradation des gaines du combustible, puis la fusion de celui-ci. Parmi les conséquences possibles de la fusion du cœur se trouve le percement du fond de la cuve du réacteur par le « corium » (le cœur contenant le combustible irradié). À l’issue de son expertise, l’IRSN estime que les dispositions prévues par EDF pour favoriser un étalement du corium à sec dans le puits de cuve puis sa stabilisation sous eau, constituent des améliorations de sûreté permettant de réduire significativement le risque de percement du radier. L’IRSN recommande, pour les bâtiments des réacteurs de 900 MWe ayant un radier constitué de béton très siliceux, un épaississement du radier à l’aide d’un béton silico-calcaire ». Est aussi proposé de mettre en oeuvre « un dispositif de refroidissement du mélange de combustible et de métal fondu, et ainsi de réduire le risque de percement du radier de l’enceinte de confinement et de contamination des sols », contrairement au dispositif mis en œuvre dans l’EPR, qui est conçu de façon à ce que le percement du radier par le corium se déversant sur le radier du réacteur ne puisse en aucune façon le percer.

D‘autres questions concernant la sureté nucléaire
Comportement aux séismes ? Des redimensionnements de séisme majoré de sécurité (SMS) ont-ils été pris en compte pour l'ensemble ou certains des 32 réacteurs 900 MW ?
Le 11/11/2019 la vallée du Rhône a été affectée par un séisme de magnitude 5,4 à l'épicentre situé au niveau de la ville du Teil, alors que les centrales voisines (Tricastin et Cruas) ont été dimensionnées pour un SMS de 5,2 (soit un séisme maximal historiquement vraisemblable de 4,7 + 0,5 = 5,2). La survenue de ce séisme d'amplitude inattendue porterait le nouveau SMS à prendre en compte à 5,4 + 0,5 = 5,9.
Des SMS ont-ils été pris en compte pour l'ensemble ou certains des 32 réacteurs 900 MW ?  
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Groupes électrogènes de secours ?
Existe-t-il des aléas quant au démarrage de ces groupes diesels en situation d'urgence?
Sont-ils en nombre suffisants pour chaque réacteur et dimensionnés pour faire face :
- d'une part aux nouveaux équipements de secours exigés par l'ASN pour se rapprocher des conceptions de sureté de l'EPR ?
- d'autre part aux conditions de fonctionnement en cas de "grand chaud" (canicule) dù au réchauffement climatique

L'IRSN considère notamment que des essais à pleine puissance des groupes de chacun des réacteurs du Bugey seront nécessaires à l'été 2020

Quelles sont les spécificités de ceux-ci, qui justifient de les citer à part ?
Leur état de vieillissement et de maintenance permet-il d'en garantir le bon fonctionnement?
Les groupes de secours risquent-ils une défaillance en attendant ces opérations de remplacement ?

A cet égard, on ne saurait oublier l’épisode significatif de la mise en service des groupes électrogènes à moteur diesel d’ultime secours (DUS). L’ASN avait imposé à EDF, dans ses décisions du 26 juin 2012, la mise en place d’un moyen d’alimentation électrique supplémentaire permettant notamment d’alimenter en cas de perte des autres sources électriques externes et internes, les systèmes et composants appartenant au « noyau dur », et cela avant le 31 décembre 2018. En février 2019, alors que seuls les deux DUS de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux étaient opérationnels, l’ASN, à la demande d’EDF arguant de difficultés des opérations de construction, a accepté un rééchelonnement de l’installation des autres DUS qui s’étend jusqu’au 31 décembre 2020, assorti de prescriptions relatives au contrôle de la conformité des sources électriques existantes. Il sera nécessaire de faire le point de cette affaire en fin 2020. Cela a-t-il été fait ?

On peut ainsi juger de la complexité et l’effort énorme d’organisation technologique, de quantité de travail et d’investissement que représente « l’opération VD4-900 ».
De plus la dégradation de la capacité d’EDF à réaliser et à faire réaliser et contrôler ces travaux complexes a été révélée par les déboires de la construction de l’EPR de Flamanville qui n’est toujours pas achevée. Qu’en sera-t-il sur les 32 chantiers des tranches 900 MW ?

S’ajoutent à ces considérations la question du coût de ces opérations pour EDF dont la situation financière est précaire et qui aurait tout intérêt à « réduire la voilure » de ses ambitions à des proportions plus raisonnables.

On voit que les incertitudes sont nombreuses. En ces temps d’épreuve qui rouvrent l’éventail des perspectives en matière de consommation, de besoins, et de moyens énergétiques, ne serait-il pas de l’intérêt de tous de desserrer la contrainte en arrêtant à l’échéance des quarante ans le nombre de réacteurs de 900 MW dont les arrêts sont prévus ou envisagés dans la programmation pluriannuelle de l’énergie ?

Ce commentaire a été réalisé à l’aide de documents issus des publications de Global Chance.
Les textes en italique reprennent des avis de l’IRSN.

Rappel: les 40 ans de fonctionnement ne sont qu'une HYPOTHESE de conception qui avait été retenue pour certains équipements, hypothèse qui avait pour objectif à l'époque, de montrer à EDF et à l'ASN que ces équipement pouvaient fonctionner en toute sûreté pendant au moins cette période. Cette démonstration ayant été faite avec des conservatismes et des marges importantes, la démonstration de la tenue de ces équipements au delà de cette valeur, ne devrait pas poser de problèmes de sûreté. Les améliorations majeures et très importantes qui vont être réalisées sur les centrales 900MWe apporteront un niveau de sûreté pour des tranches existantes, UNIQUES au monde, le rapprochement avec le niveau de l'EPR sera ainsi atteint.
Ces modifications très importantes me semblent amener à créer un niveau supplémentaire dans la défense en profondeur. En effet on suppose une défaillance du niveau 4, la gestion des Accidents graves..
Faut il aller jusque là, n'en fait on pas trop et n'empile t'on pas des précautions sur des précautions, etc ? Ne risque t'on pas de créer des problèmes de procédures de plus en plus compliquées et des soucis dans la maintenance de tous ces systèmes, créant ainsi des problèmes potentiels...

Si vous consultez, grosso modo vous pouvez poursuivre deux buts: soit vous voulez vous créer un alibi, soit vous voudriez qu'on éclaire votre lanterne de l'extérieur.Si beaucoup de Français vous disent qu'il faut sortir du nucléaire, car c'est une industrie polluante pour la biosphère, y compris les humains, au même titre que les fossiles, simplement d'une autre façon ( déchets, rejets "autorisés " et accidentels, accidents, catastrophes... ), que ferez-vous avec votre consultation ? Vous continuerez à nous enfoncer tous dans les mêmes impasses nucléaires, pompant les citoyens et citoyennes pour maintenir en vie la moitié d'Hercule.
Si j'étais le lobby nucléaire, j'inventerais un " gendarme " de la branche... pour amuser la galerie...et se coucher devant EDF, c'est-à-dire l'Etat Nucléaire.
Alors consultation ? !!! Du bidon. Signé : Jean-Jacques Rettig

C'est une religion d'État, un État dans l'État.
Une mauvaise religion bâtie sur un mauvais dogme (l'industrie de la fission de l'uranium-235 n'est pas bonne, à long terme comme à plus court terme, mais très mauvaise pour la France, les Français et nos voisins Européens, plus particulièrement aujourd'hui et encore plus particulièrement demain). Uranium et diesel sont les deux mamelles de la France. Mauvaise pioche. Ce n'est pas comme ça qu'on va gagner la partie et si on persiste dans l'erreur avec ces deux tocards on est sûrs de perdre (enrobés de goudron et de plumes, avec l'équivalent d'un Fukushima en France après un attentat, un crash, une inondation, la sécheresse, un stress mécanique et thermique conduisant à la rupture d'une vieille cuve fragilisée par l'âge, l'irradiation, la température, les lois de la physique, qui ne ment pas, donc).
Errare humanum est perseverae diabolicum.

Titre 1 - Argumentum ad personam
Monter sur ses grands chevaux quand l'on n'a de cesse de répéter que les cibles sont des cons criminels... Il se trouve que certaines de vos "cibles" ne sont pas que des pseudos, et qu'elles pourraient s'offusquer de vos transgressions.
Quant à vos leçons, nous avons l'habitude de bien entendre votre évangile, et naturellement nous sommes terrifiés de votre ton menaçant. Vous diffamez déjà, savez-vous ?
Titre 2 - Ce qui est démontré scientifiquement c'est que le sale n'est pas propre.
Excellent exemple d'une démonstration où le scientifique n'a vraiment rien à faire ...
Titre 3 - Et comment fabriquer du plutonium ?
Là, je n'achète pas du tout malgré la référence à ce pauvre Stiglitz qui n'a jamais prétendu au Nobel de Physique nucléaire ...

Avec l’affaire du sang contaminé qui leur a permis de prendre conscience, qu’au-delà de la sanction par le vote de leurs électeurs, ils doivent aussi parfois assumer leurs responsabilités devant les tribunaux, ainsi qu’avec l’inscription du principe de précaution dans la constitution, nos gouvernants sont devenus extrêmement prudents dans leurs décisions. Pour se couvrir, ils ont institué les débats et les consultations du public, ce qui a aussi permis de satisfaire une demande des français d’être mieux associés aux décisions.
En suivant de près plusieurs consultations et en y participant, j’ai eu la confirmation que ces débats, souvent très techniques, servent surtout d'alibi pour justifier une politique. J’ai pu récemment le constater avec la convention citoyenne sur le climat ou le débat sur la programmation annuelle de l’énergie qui finalement n’ont pas débouché sur de réelles inflexions de la politique du gouvernement sur les sujets traités.
Dans le cas particulier de la PPE, j’ai également pu constater que le rapport, censé refléter la teneur des débats, met surtout en valeur les interventions favorables aux orientations définies précédemment par le candidat aux présidentielles. Ce rapport minimise, voire passe sous silence les interventions des opposants, y compris lorsqu’elles viennent des plus hautes instances comme l’Académie des sciences ou la Cour des comptes, en reconnaissant qu’elles sont argumentées mais en décrétant qu'il s'agit d'une minorité qui s'est particulièrement mobilisée pour l'occasion.
Ce constat de carence de ces consultations n’a cependant rien d’étonnant car, du fait de la complexité des sujets traités, leur traitement ne peut pas être confié à de simples citoyens et reposer uniquement sur une somme de mesurettes issues de leur imagination, relevant souvent du cliché et parfois teintées de parti-pris idéologique. La lutte contre le réchauffement climatique ou la détermination d’une politique énergétique doivent être traitées de manière globale avec suffisamment de recul et de compétences scientifiques et techniques.
C’est aussi le cas du présent débat sur la prolongation de l’exploitation des centrales nucléaires REP 900 MW au-delà de la 4ème visite décennale, débat complexe car très technique où l’idéologie peut vite l’emporter sur la raison.
C’est pourquoi, je ne souhaite pas participer à cette consultation citoyenne et fais confiance dans la capacité de l’Autorité de sûreté nucléaire, qui a les compétences les plus pointues et peut de surcroît réunir les avis les plus éclairés des spécialistes les plus compétents, pour prendre, avec le recul nécessaire et sans se laisser influencer par les nombreux lobbys qui œuvrent dans ce domaine, les meilleures décisions possibles conciliant à la fois sûreté des tranches nucléaires concernées et optimisation de l’économie du système électrique dans l’intérêt des français.

Avec la fission de l'uranium-235 (par capture d'un neutron par un noyau d'uranium-238), bien sûr.
C'est pour cela que le faire à l'échelle industrielle avec l'industrie de la fission de l'uranium-235 pour vendre de l'électricité, c'est tout sauf une bonne idée. On peut même appeler ça une grosse connerie. C'est complètement irresponsable et la pire externalité négative du nucléaire est la prolifération (Joseph Stiglitz). La France n'a donc pas à être fière de son commerce de merde.

La fission de l'uranium-235 pour vendre de l'électricité, c'est sale dangereux et idiot car c'est le pire moyen pour faire bouillir de l'eau et faire bouillir de l'eau est le pire moyen pour faire de l'électricité (on transforme quasiment 100% de l'énergie nucléaire Enuc en chaleur Q avec un rendement nul car Eélec/Q=0 sur 100000 ans).
Fukushima en France, ce serait trop dégueulasse.
Le plutonium et les combustibles usés qui s'entassent c'est trop dégueulasse.
100000 an d'emmerdement pour faire griller des saucisses c'est trop dégueulasse.
La meilleure radioactivité est celle que l'on ne sort pas d'où elle est.
La meilleure énergie est celle que l'on ne consomme pas.
La meilleure source d'énergie est celle dont on dispose chez nous (pas d'uranium en France).
Une source d'énergie de flux est toujours meilleure qu'une source d'énergie de stock.
Les sources d'énergie renouvelables qui se régénèrent en moins de temps que la vie d'un homme sont bien meilleures que les sources fossiles et fissiles qui mettent plusieurs millions d'années et plusieurs milliards d'années à se former.
Le source d'énergie qui s'arrête de nous donner de l'énergie quand on n'en n'a plus besoin sans nous empoisonner et meilleure qu'un combustible usé qui continue à chauffer et à nous empoisonner, quand bien même on n'en a plus besoin.
La pire connerie du monde est de fabriquer des tonnes et des tonnes de plutonium-239 (Pluton est le dieu des enfers, il a une toxicité radiologique et chimique très supérieure à celle de l'uranium) qui n'existe pas à l'état naturel (l'homme joue à l'apprenti-sorcier en créant un monstre qui rappelle le monstre de Frankenstein).
Les Allemands l'ont bien compris.
Angela Merkel est physicienne de formation, ça aide.
Les physiciens l'ont bien compris (appel des 400 : Groupement de scientifiques pour l’information sur l’énergie nucléaire - GSIEN).
Il n'y a que les sectaires comme Spätzle et tous ses copains illuminés pour dire le contraire et pour se torcher avec la physique.
Il est grand temps d'arrêter les frais et les conneries avant qu'il ne soit trop tard car errare humanum est perseverae diabolicum.

« Si l’on s’aperçoit que l’adversaire est supérieur et que l’on ne va pas gagner, il faut tenir des propos désobligeants, blessants et grossiers. Être désobligeant, cela consiste à quitter l’objet de la querelle (puisqu’on a perdu la partie) pour passer à l’adversaire, et à l’attaquer d’une manière ou d’une autre dans ce qu’il est : on pourrait appeler cela argumentum ad personam pour faire la différence avec l’argumentum ad hominem. Ce dernier s’écarte de l’objet purement objectif pour s’attacher à ce que l’adversaire en a dit ou concédé. Mais quand on passe aux attaques personnelles, on délaisse complètement l’objet et on dirige ses attaques sur la personne de l’adversaire. On devient donc vexant, méchant, blessant, grossier. C’est un appel des facultés de l’esprit à celles du corps ou à l’animalité. Cette règle est très appréciée car chacun est capable de l’appliquer, et elle est donc souvent utilisée. La question se pose maintenant de savoir quelle parade peut être utilisée par l’adversaire. Car s’il procède de la même façon, on débouche sur une bagarre, un duel ou un procès en diffamation. »

A condition que l'ASN et autres autorités concernées soient convaincues que la poursuite de l'exploitation des centrales au delà de 40 ans ne présente pas de risques excessifs, que l'exploitant respecte scrupuleusement les conditions posées par l'ASN et enfin que l'on procède à des contrôles réguliers de l'état des centrales, je suis d'avis que la prolongation de l'exploitation des centrales au delà de 40 ans est très souhaitable. L'interruption de leur exploitation à 40 ans engendrerait des difficultés majeures notamment une pénurie d'electricité gravement préjudiciable aux français et à l'économie française car le développement des energies renouvelables ne sera probablement pas assez rapide pour compenser l'interruption des "vieilles" centrales. Comment concilier une demande très probablement en hausse ( du fait notamment de l'abandon des hydrocarbures et du développement des véhicules électriques) et une offre en baisse? En outre, la production d'électricité à partir d'énergies renouvelables présente pour l'instant, en l' absence de techniques de stockage efficaces , un inconvénient majeur: elle fluctue en fonction d'évènements naturels non maitrisés et non en fonction de la demande .
Il faut aussi prendre en considération le fait que l'électricité d'origine nucléaire est une des plus "propres" en matière d'émission de CO 2 . Son maintien aidera à atteindre les objectifs en matière de contôle du réchauffement climatique.
Pour toutes ces raisons, je suis en faveur de la poursuite du fonctionnement de ces centrales au delà de ans aux conditions posées ci dessus.