Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans

Je cite:
• On prétend que l'énergie nucléaire est chère ? Nuançons. L'électricité nucléaire est bon marché comme vient de le montrer une étude de l'OCDE sur 243 centrales dans 24 pays. Ce qui est cher est l'investissement qui a besoin de temps longs pour être récupéré. Or que se passe-t-il depuis que l'UE impose à ses États membres la production d'énergies renouvelables ? La rentabilité de toutes les centrales est remise en question, car on est contraint de donner priorité de transmission à l'électricité la plus chère. L'UE a cassé le marché intérieur qu'elle s'est évertuée à créer depuis 30 ans. Si les politiques ne perturbaient pas le fonctionnement du marché, on n'en serait pas là. Le nucléaire serait resté avec l'hydroélectricité une source d'énergie abondante et bon marché.
• Arrêtons aussi de faire peur, car cette technologie est bien maitrisée. L'accident de Tchernobyl résultait du soviétisme et celui de Fukushima d'un tsunami qui a provoqué une explosion d'hydrogène et non pas atomique. Les lobbyistes de la stratégie hydrogène feraient bien d'apprendre les dangers de l'hydrogène avant de promettre un autre nouveau Graal. L'autre peur est ce qu'on appelle erronément déchets, car ils sont une source d'énergie.

Comme jeanluc:
• A la lecture du projet de document produit par l'ASN, je réponds oui à la prolongation de l'exploitation des centrales concernées.
• Je regrette égalemente que la décision de fermeture des 2 tranches de Fessenheim ne repose que sur la seule décision politique sans prise en compte de l'avis de l'ASN.
• A ce que dit jeanluc: "La gestion des déchets nucléaires est souvent citée pour justifier l'arrêt du nucléaire au prétexte que qu'il n'y aurait pas de solution pour les stocker.", Je voudrais ajouter que la filière des Surgénérateurs qui avait fini par donner des résultats probants en production ET en traitement des déchets a été peu courageusement abandonnée face à des pressions politiques aussi peu fondées que celles que cite Jeanluc.

A la lecture du projet de document produit par l'ASN, je réponds oui à la prolongation de l'exploitation des centrales concernées.
Etant obligé, faute de compétences dans le domaine de la production nucléaire, de faire confiance à l'ASN pour les éléments techniques décrits, ma position s'appuie néanmoins sur d'autres éléments objectifs cités ci-après :
- la sûreté nucléaire s'appuie sur un partage d'expériences continu avec d'autres exploitants en Europe et dans le monde sur des matériels " identiques",
- les aspects humains sont largement pris en compte par l'exploitant : formation, démarche qualité, retours d'expérience .... et la parole du personnel est libre ; les syndicats et leurs représentants élus démocratiquement n'ont jamais eu vocation à taire les problèmes,
- la notion d'âge limite du matériel de production revendiquée par les opposants à la poursuite de leur exploitation pourrait laisser supposer que tous les éléments de la centrale ont un âge de 40 ans , ce qui est naturellement faux et je fais confiance à l'ASN pour identifier ce qui doit être amélioré ou remplacé ; c'est la même adaptation technique continue qui permet aujourd'hui par exemple l'exploitation dans les meilleures conditions des sites chimiques de Donges et Saint Auban ( mis en service respectivement en 1932 et 1916).
Je regrette au passage que la décision de fermeture des 2 tranches de Fessenheim ne repose que sur la seule décision politique sans prise en compte de l'avis de l'ASN.
En complément, les arguments avancés par les personnes opposés à la poursuite de l'exploitation font plus souvent référence à d'autres problèmes liés au nucléaire "en général" que sur le risque réel à prolonger l'exploitation des tranches visées par l'ASN.
Le risque d'accident : il existe toujours quelle que soit l'activité humaine développée. Il faut noter que les "accidents "graves intervenus dans l'histoire du nucléaire ont pour origine :
- des erreurs humaines pour Three Miles Island et Tchernobyl ( source IRSN)
- un tremblement de terre suivi d'un tsunami pour Fukushima
et pas de problèmes liés à la conception ou les matériels exploités, même si les conséquences de Tchernobyl sont liées essentiellement à l'absence d'enceinte de confinement contrairement aux centrales françaises.

Les conséquences liées à la radioactivité : même s'il ne faut pas minimiser les effets de la radioactivité, ces derniers sont souvent caricaturés. Chimiste de formation, j'ai eu l'opportunité en 1977 d'effectuer mon service national sur le site du CEA à Fontenay aux roses où j'ai eu l'occasion de travailler en zone radioactive contrôlée pendant 13 mois. Mon activité m'a amené à recevoir des doses "conséquentes" mais toujours inférieures aux limites de l'époque qui n'ont jamais eu d'effet délétère notamment sur mes 3 enfants nés quelques années après. Il en était de même pour les agents permanents avec qui je travaillais.

En plus de distinguer les effets de l'irradiation (rayonnement comme une radiographie) de la contamination ( contact ou ingestion ), la radioactivité est un phénomène qui est bien connu sur le plan médical , qui se mesure facilement et dont les effets sont souvent limités pour autant qu'on respecte les doses et les durées d'exposition.
Déjà en 1977 , les conditions de travail en milieu radioactif étaient sévèrement contrôlées et j'imagine qu'elles le sont plus encore aujourd'hui.

Certes le nombre de morts liés à l'accident de Tchernobyl en 1986 a été élevé compte tenu du nombre de " liquidateurs" que les dirigeants soviétiques ont consciemment envoyés sur le site. En revanche, mes recherches sur internet me laisse penser que sur les 50 000 personnes ayant travaillé sur le site de Fukushima depuis le tsunami, une seule personne soit décédée des suites d'un cancer du poumon et moins d'une dizaine de travailleurs fait l'objet d'une recherche de maladie. A ce jour, 7000 personnes travaillent au quotidien sur la centrale sans conséquence sur leur santé.
En ce qui concerne la population autour de la centrale, aucun décès n’est à déplorer. Y a-t-il une recrudescence des cancers de la thyroïde? Une enquête a été lancée dès 2011, visant une population de 360 000 résidents âgés de 0 à 18 ans. Selon les derniers résultats publiés par les autorités en avril 2019, le nombre de cancers suspectés est de 212. ( source IRSN)

Par précaution beaucoup d'habitants ont été déplacés et il ne faut en minimiser les conséquences sociales et économiques. En revanche j'ai découvert dans un film allemand diffusé sur Arte ( documenté et assez objectif) que la zone de Tchernobyl avait été réinvestie par une faune sauvage en bonne santé qui se reproduit sans problème ( mesures à l'appui) . L'éloignement de l'homme a favorisé ce retour de la nature.

Par honnêteté scientifique, il me semble aussi normal de rétablir des vérités "auditables" plutôt que de brandir des "caricatures" des effets supposés de la radioactivité pour justifier l'arrêt du nucléaire.

La gestion des déchets nucléaires est souvent citée pour justifier l'arrêt du nucléaire au prétexte que qu'il n'y aurait pas de solution pour les stocker.
La moins mauvaise des solutions est l'enfouissement contrôlé des déchets en couche profonde. Cette méthode est réversible et permettrait par exemple de "retraiter" ces déchets si la science progressait dans ce domaine . La Suède avec la Finlande et l'Allemagne l'ont d'ailleurs déjà mis en oeuvre depuis de nombreuses années.
Si l'enfouissement est géré correctement comme il est envisagé, ces déchets ne seront jamais dangereux ni pour les populations ni pour l'environnement.
Pourtant cette méthode est contestée en France (Bure) sans que d'autres solutions ( sauf l'arrêt du nucléaire ) ne soit proposée.
Cette intransigeance vis à vis du nucléaire pourrait être justifiée si elle s'appliquait aussi aux centrales thermiques ( beaucoup plus nombreuses que les centrales nucléaires) qui continuent à être mises en service dans le monde et en particulier en Allemagne.

Elles rejettent tous les jours du CO² entraînant le réchauffement climatique et des particules fines entraînant tous les jours des maladies pour les enfants et des décès prématurés des personnes les plus "fragiles": on pourra noter que Ella Kissi Debrah, décédée à 9 ans en 2013, a été reconnue comme première victime officielle de la pollution de l’air au royaume uni en décembre dernier.
Pourtant, personne ne s'inquiète du "stockage" non contrôlé et quasi irréversible du CO² dans l'atmosphère.

En conclusion , il ne faut pas confondre la question de la prolongation des centrales objets de la consultation ( où des réponses objectives et techniques sont apportées même s'il faut faire confiance à des experts), avec celle de l'intérêt du nucléaire vs d'autres formes d'énergie où malheureusement beaucoup d'arguments "non scientifiques" sont développés par des "non experts".

parmi les arguments qui sont en faveur de cette décision:
- Le maintien de la capacité nucléaire de la France est une nécessité pour limiter ses émissions de CO2.
- Les EPR éventuellement prévus ne seront pas opérationnels avant plus d’une dizaine d’années. Il est indispensable de prolonger les centrales existantes tant que les nouvelles ne sont pas en service.
- Pour les réacteurs qui satisfont les conditions de sûreté ils doivent être maintenus en fonctionnement. Etant amortis et leurs coûts de fermeture étant provisionnés, ils produisent à un coût raisonnable du MWh dont bénéficient les entreprises et les particuliers.
- Les Etats Unis prévoient pour certains 900 MWe une extension à 80 ans. Il n’y aurait rien de surprenant à ce que la vie des centrales nucléaires françaises aille au-delà de 40 ans.
- le retour d'exploitation de ces centrales est positifs , heureusement pas d'incidents majeurs a déplorer depuis leur mise en service, ce qui est un signe de la robustesse de leur conception
- l'ASN est une autorité indépendante et compétente et nous pouvons avoir confiance dans sa capacité et son intégrité à évaluer les risques et les conditions nécessaires pour prolonger la durée de vie de ces réacteurs.

Assurer la maintenance des centrales dans des conditions de sécurité satisfaisantes nécessite de connaître très précisément le fonctionnement complexe de ces installations, ce qui n'est possible que quand on les a soi-même construites.
Les ingénieurs qui ont conçu les centrales actuelles sont maintenant à la retraite ou vont l'être dans les prochaines années.
La perte de compétences qui en résulte représente un risque bien trop important.

L'électricité nucléaire n'est pas du tout peu chère comme nous avons connu (simplement en terme de prix de vente au client n'intègrant pas les coûts externes à moyen, long et très long terme). Par exemple, le tarif négocié pour l’EPR en construction en Angleterre est de plus de 100 euros (92 livres sterling) par mégawattheure (MWh), soit plus que le double du prix auquel se négocie actuellement l’électricité en Europe. A l’inverse, les énergies renouvelables ont connu des progrès marqués, bien plus rapides qu’anticipé : les coûts moyens du solaire photovoltaïque ont été divisés par 10 depuis 2009, ceux de l’éolien par 3,5.
Le lobby nucléaire met toujours et systématiquement la charrue avant les bœufs. On prolonge pour avoir le droit ne pas en sortir alors qu'il faut en sortir pour avoir le droit de prolonger (ou pas si on met tout le paquet dans le renouvelable intermittent et non intermittent). Tant qu'on ne sort pas du nucléaire, tout l'argent à investir dans le renouvelable sera vampirisé et rien de nos problèmes actuels (faillite d'EDF, AREVA, ORANO, réchauffement climatique, importation d'uranium qui s'épuise, fabrication de plutonium à tire-larigot et de combustibles usés dont on ne sait que faire et risque grave de contamination radioactive généralisée de la France. Exactement comme aujourd'hui, nous échouons et nous échouerons lamentablement demain dans le renouvelable alors que c'est le bon cheval, sur lequel il faut miser (et nous misons tout sur un tocard). C'est de l'aveuglement (aucune vision) et de la bêtise. Une persistance coûte que coûte dans l'erreur purement idéologique et purement dogmatique, voulue par l'État, contre l'intérêt et la sécurité du peuple Français et Européen et avec l'argent du peuple Français.

Le nucléaire est le mode de production qui protège le plus de notre environnement.. Les centrales nucléaires font l'objet d'un contrôle sans concession de l'autorité indépendante. Si l'on devait se passer de cette énergie par quoi la remplacerait on?
Des lobbyings anti-nucléaires dénoncent la production d'énergie d'origine nucléaire sans aucun argument recevable quand on regarde la synthèse des données besoins d'électricité (à tout moment) / moyens de production / impact environnemental.
Donc sans aucun doute l'énergie nucléaire est l'énergie du futur.

Afin de rester synthétique, quelques faits à garder à l'esprit:
- le réseau électrique français est porté par l'énergie nucléaire depuis les années 80 et sa stabilité en dépend puisque qu'il faut une source constante ce que ne permettent pas de garantir les énergies dites "renouvelables" (solaire, éolien notamment). Contrairement à ce que veulent faire croire des écologistes extrémistes mal intentionnés, les seules alternatives techniquement viables pour le remplacer sont le gaz et le charbon, autrement dit des catastrophes écologiques ;
- il n'y a jamais eu d'incident majeur avec des centrales en exploitation en France, ce qui est à la fois dû au professionnalisme de l'exploitant et à la surveillance appuyée de l'ASN;
- le nucléaire permet de produire une électricité décarbonée à bas coût;
- contrairement à ce qu'on veut nous faire croire, le nucléaire produit peu de déchets en termes de volume. Leur gestion peut certes poser des questions aujourd'hui puisqu'ils sont destinés à être enfouis mais rien ne dit que nous ne pourrons pas les désactiver quasiment intégralement à court terme avec les nouveaux procédés qui sont en train d'être mis au point (traitement au laser par exemple);
- un certain nombre de tranches américaines de la même technologie que nos 900 MWe ont d'ores et déjà fait l'objet d'une prolongation de durée de vie à 80 ans et sont en passe d'être prolongées à 100 ans! Pourquoi arrêter les nôtres avant alors qu'elles sont complètement amorties et qu'elles sont au niveau de sureté attendu? Il ne faut pas oublier que nos tranches sont régulièrement mises à niveau pour s'adapter aux nouveaux standards de sureté.
- Certains hurlent au scandale en disant qu'elles étaient initialement conçues pour 32 ans et que c'est inconscient de les prolonger. Il ne faut pas oublier que les moyens de dimensionnement de l'époque ainsi que nos connaissances n'étaient pas au niveau de ce dont nous disposons aujourd'hui. Nous avons beaucoup appris, nos bases de données ont été enrichies (caractéristiques mécaniques et résistance des matériaux) et le REX international est pris en compte. Tous les composants peuvent être remplacés à l'exception de la cuve qui fait l'objet d'un suivi spécifique notamment vis-à-vis de son vieillissement;
- la filière nucléaire française est responsable et probablement la meilleure au monde;
- la conscience collective a été polluée pendant des années par des organisations malhonnêtes qui ont fini par convaincre la population que le nucléaire était une mauvaise chose. En parallèle, un manque d'éducation flagrant est venu renforcer ce sentiment de peur liée à la méconnaissance: il est malheureusement aujourd'hui aussi mal vu à l'école d'expliquer ce qu'est le nucléaire que de parler des caricatures de Charlie Hebdo. Ajoutez à cela une hypocrisie maladive de nos politiciens depuis de nombreuses années qui ont peur de perdre des voix en supportant la filière et vous obtenez des décisions incompréhensibles tels que l'arrêt de superphoenix ou du projet ASTRID: ces réacteurs avaient pourtant des intérêts certains (recycler le combustible, développer la future génération de réacteur que les Indiens ont fini par finaliser sans nous, ou encore la production d'isotopes médicaux pour les traitements des cancers que nous sommes désormais contraints d'importer systématiquement).

Alors oui, pour toutes ces raisons (même si la liste n'est pas exhaustive), il faut absolument prolonger ces tranches! Mais il faut également engager le remplacement de celles-ci en parallèle par de nouveaux réacteurs car les délais de construction sont longs. N'oublions que le gouvernement pousse très fort la population vers la mobilité électrique, le chauffage électrique etc. En ne prolongeant pas ces tranches, la production d'électricité sera donc trop faible à court terme pour répondre au besoin et la solution de facilité sera le charbon ou le gaz pour palier rapidement au problème d'approvisionnement ce qui va à l'encontre de nos objectifs de diminution des gaz à effet de serre! Et ne parlons pas de l'augmentation des prix de l'électricité qui en découlera. Petit exemple: au Japon, après l'arrêt des réacteurs post Fukushima, des dizaines des milliers de personnes sont mortes de froid en plein hiver car ils ne pouvaient plus se payer l'électricité suite à l'augmentation exorbitante de son tarif! Enfin, la non prolongation de ces tranches entrainerait probablement la mort de la filière en France, avec les conséquences de destruction d'emplois et de compétences qu'on imagine.

Pour travailler depuis 13 ans dans l’énergie (6 ans dans le solaire, puis 6 ans dans le nucléaire) et connaissant la complexité de ces industries, j’ai du mal à comprendre comment des avis peuvent être éclairés sur un tel sujet sans avoir tous les éléments et compétences techniques pour en saisir les subtilités.
Pour autant, puisque tous les avis comptent, voici le mien :
- Je suis favorable au principe de prolonger la durée de vie des centrales, dans la mesure où il s’agit d’une énergie décarbonnée, non intermittente, aux compétences et au tissu industriel non délocalisables,
- Je suis favorable au projet de décision proposé par l’ASN, dans la mesure où il fixe des prescriptions techniques pour garantir l’exploitation des réacteurs dans le respect des exigences de sureté.

Que l'on soit pour ou contre le nucléaire, il est indéniable que cette énergie permet de lutter efficacement contre le réchauffement climatique et les émissions de CO2. Il est aberrant de voir certains pays, au nom du dogmatisme, prêcher la sortie du nucléaire, alors qu'ils s'empressent de revenir au tout charbon ou au gaz naturel, ces énergies qui ont largement contribué au réchauffement climatique et à la pollution de notre planète depuis les révolutions industrielles. Il est également aberrant au nom de ce dogmatisme, de condamner des centrales qui aujourd'hui peuvent encore produire de l'électricité pendant des décennies et se priver d'un moyen de production rentable à moindre coût. Prolonger la durée de vie de nos centrales nucléaires en respectant les exigences de sûreté constitue un enjeu économique majeur à la fois par rapport à l'indépendance énergétique de notre pays, aux investissements financiers et aux enjeux qui se dressent à l'avenir : remplacer la voiture à essence par la voiture électrique et permettre la poursuite du développement industriel de notre pays . Ce n'est pas un hasard si la Chine, n°1 dans la fabrications des voitures électriques, s'est lancée dans un vaste programme nucléaire. Ce n'est pas non plus un hasard si aux EU ou en Angleterre , on songe à prolonger la durée de vie des centrales nucléaires au delà de 50 ans , parfois jusqu'à 80 ans. L'énergie nucléaire a durée de vie limitée dans le temps, liée à la matière première , l'uranium et le plutonium. Elle peut permettre d'assurer la transition vers la fusion thermo nucléaire dont la démonstration industrielle reste encore à prouver. Se priver de cette énergie alors que les besoins mondiaux sont colossaux équivaudrait à vouloir courir un 100 m en se privant d'une de ses jambes : c'est absurde et irrationnel.