Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans
08/01/2021 11:01
Correctf : (coût global)/(rendement global) tend vers plus l'infini
Et (rendement global)/(coût global) tend vers zéro.
Le rapport avantage/inconvénient est extrêmement défavorable au nucléaire civil.
Il n'y a que le nucléaire civil capable de faire un Fukushima en France.
Risquer Fukushima en France est complètement irresponsable et complètement con.
Ne pas s'intéresser au développement de nos énergies renouvelables est complètement con.
Le coût de l'inaction est incommensurable.
On a le droit de se tromper mais persévérer dans une telle erreur qui risque de rayer notre pays de la carte, d'empoisonner nos voisins et qui empoisonne déjà sur 100000 ans est purement et simplement criminel. Un tel crime doit être évité à tout prix dans l'intérêt supérieur de l'humanité. Il doit, dores et déjà être interdit par la loi (mondiale et européenne car on se doute bien que la loi française subit un conflit d'intérêt avec la religion d'état qui écrit les lois ou les modifie par arrêté ministériels - par le ministère de l'économie contre le ministre de l'environnement - en ce qui concerne les lois de l'environnement par exemple pour arranger EDF).
Les dés sont pipés.
08/01/2021 10:01
Désolé les cruches, mais je ne suis pas convaincu par vos arguments irresponsables
Ce qu'a subi le Japon, la France ne s'en relèverait pas, ni nos voisins. Le Japon est très très très loin d'être sorti d'affaire mais simplement à l'entrée du très très très long tunnel très très très obscur. Le Japon est une île, avec des fosses très très profondes que l'on n'a pas pour y foutre toute la merde qui contamineret tout en longueur, beaucoup plus riche que nous qui sommes pauvres financièrement et intellectuellement avec des politiciens littéraires, non scientifiques et mal conseillés par un lobby champion du monde de la connerie logé au cœur de l'État. Cela nous affaiblit énormément et cela affaiblit notre démocratie et notre république qui est plutôt une oligarchie d' ringards et déconnants. Surtout, ça n'enlève rien à l'absurdité fondamentale spécifique à l'industrie de la fission de l'uranium-235 : rendement global nul (Eelec/Q=0), coût global tendant vers plus l'infini, rapport rendement sut coût global tendant vers plus l'infini, empoisonnement radiologique et chimique sur 100000 ans inhérent à l'interaction forte (gluons, 1MeV/nucléon) spécifique de l'énergie sous la forme énergie nucléaire, problème gigantesque par rapport à toutes les autres formes d'énergie non rencontré dans l'énergie sous forme d'énergie rayonnante visible (entre 1,5 et 3 eV par photon), chimique ou énergie mécanique. Quant au CO2, vous ne voulez pas entendre raison, le nucléaire n'y changera rien. C'est le seul argument qui vous reste pour justifier l'injustifiable en essayant de faire oublier toutes vos conneries en faisant diversion. Nous ne sommes pas dupes. Ce n'est qu'une manœuvre (une ruse de guerre) du lobby nucléocrate (Jean Jouzel travaille au CEA). Comme tout le reste comme Bure, cheval de Troie pour poursuivre le nucléaire sans référendum en faisant croire qu'on aurait réglé un problème insoluble par nature. Comme la prolongation avant le référendum parce qu'on n'a rien anticipé en nous mettent devant le fait accompli pour poursuivre coûte que coûte et quelles que soient les conséquences, même si d'autres solutions meilleures existent que l'on s'interdit d'utiliser parce que les apparachicks ne veulent pas.
08/01/2021 10:01
conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs 900 MWe au delà de 40 ans.
La durée de vie de nos réacteurs fixée il y a plus de 40 ans sans aucun retour d'expérience n'est pas à mon sens un critère d'arrêt. Il faut être riche, très riche , pour se priver d'une source de fabrication d'énergie qui fonctionne. Pour arrêter une installation il faut commencer par savoir par quoi nous allons pouvoir la remplacer en terme de sécurité, de sureté, d'émissions de gaz à effet de serre, de sureté d'approvisionnement de la matière première et du cout de l'ensemble. Les énergies dites renouvelables dont nous disposons aujourd'hui ne remplissent pas ces critères, ou pas complètement, que penser de l'énergie éolienne qui ne peut rien fournir, ou si peu, en cas d'anticyclone hivernal tel que nous le connaissons aujourd'hui, idem pour l'énergie solaire. Le soleil ne brille pas et le vent ne souffle pas dans nos vallées en ce moment.
Nous disposons d'une Autorité de Sureté qui travaille sur le sujet, qui inspecte et à laquelle nous pouvons faire confiance......malheureusement elle pose des questions à une population non avertie et chahutée dans des débats politico-politiques. Arrêtons ce sentimentalisme malsain, et bien entretenu par des médias qui ne cherchent que l'audimat, et redescendons les pieds sur terre.
OUI à la poursuite d'exploitation de nos réacteurs 900 au delà de 40 ans dans le stricte respect des prescriptions de l'ASN.
Est il besoin de rappeler que 2 réacteurs viennent d'être arrêtés sur simple décision politique, RTE se demande ce matin comment faire pour approvisionner tout le monde.....il y a peut être une solution: acheter de l'électricité issues de centrales au charbon à nos voisins et amis Allemands.
L'énergie nucléaire, dans sa phase exploitation, n'est pas émettrice de CO2, elle nous permet aujourd'hui d'avancer vers un monde plus sain. Profitons en tout en continuant à travailler vers d'autres solutions mais ne mettons pas la charrue avant les bœufs.
08/01/2021 10:01
Pour une exploitation des réacteurs au delà de 40 ans en toute sûreté
Aujourd'hui vendredi 8 janvier, nous nous retrouvons confrontés à un réseau électrique en souffrance. Plusieurs origines à cette situation, notre mode de vie d'aujourd'hui (tout ou presque fonctionne à l'électrique), l'absence de vent, les baisses de températures et la fermeture de Fessenheim. Car il faut le dire ce manque de production décarbonée et pilotable nous manque cet hiver et nous manquera les hivers prochains.
Nous sommes face à une crise climatique sans précédent et nous avons fait le choix en France d'arrêter nos centrales au fioul et charbon pour préserver notre planète. Nous avons besoin de l'énergie nucléaire, cette énergie décarbonée et pilotable. La France doit garder cette indépendance énergétique qui est notre héritage industriel de l'après-guerre. Les réacteurs de 900 MWe sont exploités depuis leur démarrage en toute sûreté. De plus des maintenances et améliorations (prise en compte du retour d'expérience) sont réalisées périodiquement, avec comme objectif de garantir la sûreté des installations.
Je suis pour une exploitation des réacteurs au delà de 40 ans.
08/01/2021 09:01
le 08/01/2021 à 02:50 par Thorvald - bravo, très belle réponse
Mais votre démostration s'adresse à des personnes qui comprennent et veulent comprendre, alors que votre interlocuteur ne sait que copier / coller "Errare humanum est, persevera[?]e diabolicum".
Pour le reste de ses arguments voyez "Am stram gram Pic et pic et colégram Bourre et bourre et ratatam Am stram gram"...
08/01/2021 02:01
Emmanuel, vous surestimez le côté obscur de l'industrie de la fission de l'uranium-235
Et ce faisant vous me faites dire bien des choses que je n'ai pas dites.
1) Vous écrivez : "vous nous proposez de continuer comme avant, c'est à dire que vous nous imposez l'inaction climatique".
Privilégier le mode de production d'énergie ayant l'impact carbone le plus faible sans être soumis aux aléas de la météo ce n'est pas de l'inaction, c'est faire preuve de responsabilité climatique. Dois-je comprendre que, parce que vous avez une dent envers le nucléaire (sans doute par dogmatisme), vous préférez des énergies qui produisent plus de CO2 ?
2) Vous écrivez : "on risque Fukushima en France pour griller des saucisses".
Pour griller des saucisses, oui, mais pas seulement. Accessoirement aussi pour faire fonctionner nos hôpitaux, nos écoles, des choses assez essentielles en somme. Quand au risque, une sûreté et des contrôles rigoureux permettent de le maîtriser. Et je suis tout à fait pour une législation plus drastique.
"ce n'est pas la peine d'en avoir des grosses de 3 tonnes pour aller au boulot"
Là je suis bien d'accord avec vous, mais on s'éloigne un peu du sujet.
3) Vous écrivez : "Retour à la bougie si on sort du nucléaire = menace mensongère pour ne rien changer."
Relisez-moi, je n'ai ABSOLUMENT PAS dis cela. J'ai simplement évoqué quelques conséquences d'un effondrement du réseau électrique. L'électricité est tellement omniprésente dans nos vies qu'il est sans doute bon de rappeler ce que son absence peut engendrer. A aucun moment je n'associe cela à une sortie du nucléaire. Et en passant, la méga-panne de New-York en 2003 a coûté autour de 6 milliards de dollars, juste pour une seule journée de black-out. Il vaut mieux être prévoyant pour éviter qu'une telle chose ne se produise chez nous, non ?
"C'est vrai que les Français sont nuls en renouvelable"
Non, je ne crois pas. En 2017, 16,3% de l'énergie consommée était renouvelable.
"Et comme on exporte, on peut importer."
Oui, oui. Et en cas de remplacement complet du nucléaire par de l'éolien/solaire, à la 1ère nuit sans vent je me demande quel pays sera capable de produire suffisamment d'excédents pour couvrir la quasi-totalité de nos besoins.
"Et on peut aussi stocker".
A part dans les barrages, non.
4) Vous écrivez : "rien ne pourrait être pire qu'un Fukushima en France".
Ben si, 2 Fukushima. Pardon, je deviens taquin ^^
5) Vous écrivez : "Fukushima en France = black-out total et définitif".
Non, ça n'a absolument pas été le cas au Japon. Pourquoi le serait-ce en France ?
6) Vous écrivez : "Le coup du CO2 économisé, c'est du pipeau."
Pourtant face à l'urgence climatique, c'est ce qui compte le plus, non ?
7) Vous écrivez : "Mère nature qui ne souffle pas le vent comme vous voulez vous emmerde."
On en vient aux insultes quand on est aux abois, à court d'argument valable. Et c'est un fait que Mère Nature est parfois capricieuse.
8) Vous écrivez : "L'Australie est connue pour ses incendies".
Oui. Quel rapport avec ses réserves d'uranium ?
9) Vous écrivez : "Vous minimisez les combustibles usés."
Je ne crois pas minimiser leur volume en parlant de quelques milliers de mètres cubes. Ni leur dangerosité en parlant de stockage en grande profondeur.
10) Vous écrivez : "ce serait génial parce que mère nature le faisait. Premièrement, ce n'est pas parce qu'elle a fait des conneries qu'on est obligés de l'imiter".
Mais qui êtes vous pour porter un tel jugement sur la nature ? Dieu peut-être ?
11) Vous écrivez : "Une centrale nucléaire marche en tout ou rien."
Ah bon ? Il faudra absolument que vous expliquiez votre point de vue aux centrales nucléaires qui font du suivi de charge en modifiant leur production de 10, 20, 30%, voire plus, parfois plusieurs fois par jour.
12) Je maintiens de mon côté ma conclusion. Il faut conserver le nucléaire, et donc permettre la poursuite du fonctionnement de nos centrales au-delà de 40 ans. Face à l'urgence climatique, et compte tenu des besoins de nos sociétés, il faut faire preuve de pragmatisme et de sang-froid. L'émotion n'a pas sa place.
Et puisque vous semblez goûter les aphorismes, en voici un : "Se préparer au pire, espérer le meilleur, prendre ce qui vient".
07/01/2021 23:01
Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse.
La religion d'État, l'idéologie, les émotions, les calculs politiciens ne doivent prendre la place de la raison et de l'intérêt général au sein de nos institutions et de notre société en nous prenant notre argent sans notre accord (sans référendum). Fukushima en France c'est trop grave. Il est grand temps d'arrêter les conneries. Errare humanum est, perseverae diabolicum.
07/01/2021 22:01
L'age n'est pas un critère objectif - la sureté, l'environnement oui
Notre société dois retrouver le chemin de la raison et sa capacité à prendre des décisions rationnelle.
Arrêter une centrales pour une question d'age n'a pas de sens si celle-ci est fonctionnelle, sûr et utile.
Le nucléaire souffre aujourd'hui d'un déficit d'image malgré ses différents avantages, nos institutions ne doivent pas céder l'opinion populaire trop souvent ignorante, et faire des choix objectifs dans l'intérêt général.
Selon moi, les bonnes raisons d'arrêter définitivement une centrale nucléaire serait un problème structurel et insoluble :
- de sureté
- d'impact environnemental
- de rentabilité (à un coût de la tonne de carbone proportionnel au coût de ses conséquences)
et c'est tout.
L'idéologie, les émotions, les calculs politiciens ne doivent prendre la place de la raison et de l'intérêt général au sein de nos institutions.
07/01/2021 22:01
Pour une prolongation dans le cas d'une sureté acceptable
La société Française doit résoudre un dilemme dont elle n'a globalement pas conscience :
- Nous devons lutter contre le réchauffement climatique et ses conséquences en décarbonant son économie suffisamment rapidement pour respecter les accords de paris
- et par là même gérer les conséquences sociales de la décrue énergétique qui découle de cet objectif. Ces ressources étant directement corrélées à notre niveau de vie, une décrue brutale et non maitrisée aura des conséquences économiques et sociales brutales et explosives.
Face à ce défis, la fatalité des nouvelles ENR ne peut remplacer l'énergie nucléaire, et encore moins décarboner efficacement l'économie Française, sans être appuyer par des énergies fossiles de secours (backup). Les solutions de stockage n'étant pas matures et fonctionnelles et/ou physiquement limités, cela mènerait mécaniquement à augmenter nos émission globales à l'heure où nous devrions les baisser.
Nous avons besoin du nucléaire pour gérer au mieux les défis qui nous attendent, mettre au rebus des moyens de productions d'électricité fonctionnels, décarbonés, abordables, pilotable et sans conséquence sanitaire connues, est dénégation des difficultés qui nous attendent et une grave erreur de jugement.
La sureté et la pertinence environnemental objective et non idéologique, doit être les seuls raisons valables pour arrêter nos centrales, nous n'avons pas le luxe de jeter et de rebâtir des pans entier de nos système énergétique si ce n'est pas nécessaire.
Par ailleurs, ce sujet étant éminemment technique, émotionnel et truffée de fausses informations accessible au public, on peut s'interroger sur la pertinence d'une telle consultation publique.
Notre système politique a besoin de plus de démocratie, mais celle-ci ne peut fonctionner sans une information de qualité et un niveau de compréhension minimal personnes appelées à influencer ou prendre les décisions (en ici l’occurrence les citoyens).
Sans cela, aucun choix lucide et juste ne peut être pris.
07/01/2021 22:01
La France ne peut se payer le luxe de fermer des centrales jugées sûres
Notre pays dépend à plus de 70% des énergies fossiles dans le mix énergétique. Les objectifs de la PPE de passer le nucléaire à 50% du mix électrique est un non sens économique et climatique et n’est issu que d’un accord électoral de circonstance dans l’émotion post fukushima.
Engager une réduction des émissions co2 est urgent.
Aussi, si les conditions d’exploitation d’une centrale nucléaire sont jugées sûres pour une ou deux décennies supplémentaires, nous ne devons pas nous en passer.
Dnautres centrales du même type existent dans d’autres pays, ce qui doit permettre de se projeter et d’anticiper l’avenir avec de nouvelles décisions d’investissement.
La France découvre ce mois de janvier, que l’hiver est froid, que les éoliennes ne tournent pas en période de froid anticyclonique ...
Soyons donc sérieux en ayant confiance dans l’ASN pour juger de la sûreté et surtout donnons nous les moyens de décarboner notre économie, de faciliter la re localisation d’industrie et de réduire nos émissions co2.
Les centrales 900Mw sont de bons outils pour fabriquer de l’hydrogène bas carbone, ne l’oublions pas.
07/01/2021 22:01
Thorvald, vous minimisez le côté obscur de l'industrie de la fission de l'uranium-235
1) Le réchauffement climatique nous impose de changer de paradigme, il nous impose d'agir et vous, vous nous proposez de continuer comme avant, c'est à dire que vous nous imposez l'inaction climatique et c'est ce que nous faisons donc si ça vous satisfait, ça ne satisfait pas les scientifiques. Et ce n'est pas le nucléaire, trop lourd, trop cher, trop complexe, trop long à mettre en place et très minoritaire (sauf en France qui est une exception) que ça changera quelque chose.
2) Si la consommation d'électricité ne baisse pas à cause du chauffage électrique c'est con car on pollue 100000 ans et on risque Fukushima en France pour griller des saucisses (énergie noble dégradée à 100% en énergie non noble). Et pour les voitures électriques, ce n'est pas la peine d'en avoir des grosses de 3 tonnes pour aller au boulot, des petites de 400 kg suffisent et on peut les alimenter avec des panneaux solaires sur son lieu de travail (lycée, collège, usine, entreprise) ou en vélo.
3) Retour à la bougie si on sort du nucléaire = menace mensongère pour ne rien changer. Vous confondez cause et conséquence. C'est vrai que les Français sont nuls en renouvelable (et en démantèlement). Donc on aurait du mal parce qu'on n'a rien anticipé, rien construit en ce sens pour des raisons politiques qui sont de poursuivre coûte que coûte dans le nucléaire. Et c'est une fausse croyance et de la politique car le renouvelable est beaucoup plus souple, plus simple et plus rapide à mettre en œuvre et beaucoup moins dangereux et si on se retrousse les manches on peut y arriver (avec nos voisins, en synergie et pas en se tirant dans les pattes). Et comme on exporte, on peut importer. Et on peut aussi stocker, à condition de s'en donner les moyens mais rien n'est mis en œuvre pour ça pour servir une religion d'État.
4) Aucun moyen de production n'est parfait mais rien ne pourrait être pire qu'un Fukushima en France et pour le reste, on ne sait pas car on n'a pas. On n'a rien de bien donc on ne peut pas savoir que c'est bien. Le pire étant de rester comme maintenant sachant que le coût de l'inaction est incommensurable. Si le nucléaire, ça marchait, on le saurait. EDF, ORANO, AREVA ne seraient pas en faillite et les caisses de l'État seraient moins vides et on pourrait augmenter le renouvelable. On est coincés dans l'immobilisme. On croise les doigts et on serrant les fesses en attendant de ne pas avoir de problème grave avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête.
5) Choix judicieux = se débrouiller au mieux pour sortir au plus vite du nucléaire avant d'être échec et mat (Fukushima en France = black-out total et définitif).
6) Le coup du CO2 économisé, c'est du pipeau. On ne compte que ce qui arrange et on ne compte pas ce qui n'arrange pas. Le sale entraîne le sale, et le dumping entraîne le dumping dans une spirale infernale, ne l'oublions pas. La seule façon de sortir du cercle vicieux est l'abstinence du sale et la sobriété (et les sources d'énergie de flux pour ne pas épuiser les sources de stock et en laisser aux autres).
7) Mère nature qui ne souffle pas le vent comme vous voulez vous emmerde. N'empêche qu'elle a bien bossé en nous fabriquant à partir de l'énergie solaire (photosynthèse). Affaire rondement menée. Nous, à côté, on est des minables. Respectons-là et prenons modèle sur elle. Arrêtons notre prédation sur les ressources dont on se gave sans rien laisser aux autres, à part notre vomis (on mange tout notre gâteau d'anniversaire et quand nos invités arrivent, on leur vomit dessus comme des gros dégueulasses qu'on est). L'autocritique est salvatrice. C'est ça qui nous manque.
8) L'Australie est connue pour ses incendies et le Canada pour sa nature à préserver. L'uranium est une denrée rare et l'uranium-235 est une denrée rare dans la denrée rare (0,7%). Autant dire qu'il faut aller remuer des tonnes et des tonnes de terre et polluer les nappes phréatiques chez les autres en bousillant leurs forêts. Sans compter le voyage à coup milliards de litres de fioul lourd détaxé pour transporter tout ça chez nous. On peut forcément mieux faire.
9) Vous minimisez les combustibles usés. Pourtant c'est un sacré emmerdement qui n'a pas lieu d'être avec une technique normale (quand un vêtement est usé, on peut le recycler et faire autre chose avec sans qu'il nous empoisonne). Là le combustible usé contient encore plein d'énergie mais on ne peut pas l'utiliser et il contient en plus du plutonium qui n'existe pas sur terre et qu'il serait préférable de ne pas fabriquer. Non seulement on fait chier tout le monde en sortant ce putain d'uranum-235 de la terre mais en plus on fait chier tout le monde pendant 100000 ans après trois ans d'utilisation pour griller des saucisses avec ce putain de plutonium-239 monstrueux qui n'existe même pas sur terre. Faut pas déconner ! Le meux à faire, c'est de ne sortir ce putain d'uranium-235 de la terre, ne pas faire cette putain de fission de l'uranium-235 pour ne pas fabriquer ce putain de plutonium-239 en quantité industrielle pour griller nos saucisses (au feu de bois c'est meilleur).
10) Oklo, c'est de l'enculage de mouche pour faire croire que l'industrie de la fission de l'uranium-235 ce serait génial parce que mère nature le faisait. Premièrement, ce n'est pas parce qu'elle a fait des conneries qu'on est obligés de l'imiter (ce n'est pas génial pour ce coup là). Deuxièmement, c'est un truc rarissime autant dans le temps que dans l'espace et de très faible puissance, incomparable avec ce que produit l'industrie de la fission de l'uranium-235. Pratiquement indétectable, le « phénomène Oklo » a été découvert en 1972 par le laboratoire de l'usine d’enrichissement d'uranium de Pierrelatte, en France. Des analyses de routine sur un échantillon d’hexafluorure d’uranium (UF6) provenant de la mine d'Oklo mirent en évidence un déficit léger mais anormal en uranium-235. La proportion normale de 235U est de 0,7202 %, alors que les échantillons ne présentaient que 0,7171 %. L’occurrence d'un tel phénomène implique un concours exceptionnel de circonstances dont l'action de mécanismes de contrôle de ces réactions qui ne sont pas élucidés. Le site d'Oklo étant un milieu très ancien, ouvert en perpétuelle modification, il ne peut constituer un modèle ni une référence de site de stockage des déchets radioactifs. Le Gabon était une colonie française lorsque les premières analyses du sous-sol ont été effectuées par le CEA à partir de la base MABA à Franceville, plus précisément par son bras industriel qui devint plus tard la Cogema, conduisant en 1956 à la découverte de gisements d'uranium dans cette région. On était dans la Françafrique et on y est toujours. On exploite les Africains et on les laisse crever dans la merde qu'on fait chez eux en les contaminant. On ferait mieux le leur donner des panneaux solaires et des usines de traitement d'eau potable. Rien n'a changé depuis ce temps là. Méfions nous quand même de Daech car la rancune attise la haine et on a de belles cibles.
11) Une centrale nucléaire marche en tout ou rien. Elle n'est pas pilotable. C'est l'hydraulique donc le renouvelable qui est pilotable (il suffit d'ouvrir la vanne pour avoir de l'électricité et de la fermer pour ne plus en avoir). Et quand le combustible est usé, ça vaut dire qu'on ne peut plus avoir d'élecrticité. Par contre, on ne peut pas fermer le robinet d'énergie car ça chauffe à mort et longtemps et on ne peut rien faire avec cette énergie qui est donc gaspillée et en plus, les produits de fission, c'est du poison radiologique et chimique à toxicité aigüe sur 100000 ans et en quantité industrielle. En gros ça continue de nous emmerder sérieusement et beaucoup trop longtemps pour rien, à part nous faire chier nous et nos enfants et les enfants de nos enfants qui n'ont rien demandé à personne. Tout ça pour griller nos saucisses. Non seulement c'est impilotable, mais en plus ça chauffe trop fort (jusqu'à faire fondre l'acier de la cuve en cas de problème) et on ne peut pas couper le chauffage quand on n'en a plus besoin. C'est juste une machine infernale et incontrôlable de merde super dangereuse pour faire bouillir de l'eau et griller des saucisses et rien d'autre.
12) En conclusion : avantage au renouvelable prépondérant dans le mix français grâce à une sortie de l'industrie de la fission de l'uranium-235 avant Fukushima en France car tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse !
07/01/2021 18:01
Favorable au fonctionnement des réacteurs au-delà de 40 ans
En matière de production électrique, il est bon de se rappeler que :
1) Le réchauffement climatique nous impose un type de production à faible impact CO2.
2) La consommation d'électricité en France ne va certainement pas baisser (incitation à utiliser plus de véhicules électriques, à se chauffer plus à l'électrique, etc ...).
3) A tout moment, la consommation d'électricité du pays doit être équilibrée par sa production d'électricité. Si on consomme plus que l'on ne produit, c'est l'effondrement du réseau, c'est le black-out. Adieu frigos et congélateurs. Adieu télévisions et convecteurs. Retour à la cheminée et aux bougies.
4) Aucun moyen de production d'électricité n'est parfait. Chacun a ses avantages et ses défauts.
Donc sachant cela, il faut choisir. Et choisir judicieusement.
Exit donc charbon, pétrole et gaz pour des raisons évidentes. L'implantation de barrages hydroélectriques est quasi à saturation. Restent donc le solaire, l'éolien et le nucléaire.
Au niveau mondial, le GIEC donne un léger avantage à l'éolien en termes d'impact C02. Cependant, au niveau français, et selon l'ADEME, c'est le nucléaire qui émet à peu près 2 fois moins de carbone que l'éolien (j’arrondis). Pourquoi ? Parce que l'enrichissement du combustible destiné à nos centrales nucléaires nécessite énormément d'électricité. Et comme celle-ci est issue de la part très importante du nucléaire dans notre mix énergétique, et comme le nucléaire déjà est bas carbone, on se retrouve avec un nucléaire français qui émet moins de CO2 que l'éolien.
Avantage donc au nucléaire.
Mais surtout : avantage à un nucléaire prépondérant dans le mix français !
Car oui, même si l'éolien et le solaire sont eux aussi intéressants, leur présence en trop grande part impose de conserver des centrales thermiques. Parce que Mère Nature se fiche bien de nos besoins et n'en fait qu'à sa tête. Donc pour compenser une chute subite du vent quand il fait nuit, il faut des centrales thermiques pour prendre immédiatement le relais. Sinon --> black out. Les centrales nucléaires sont pilotables, mais pas à ce point.
Il nous faut donc un nucléaire fortement majoritaire.
Oui, mais il a aussi ses défauts :
- pas de gisements d'uranium sur le sol national.
- la production de déchets de forte activité à vie longue.
- un parc jugé vieillissant.
Certes, je ne crois pas que nous ayons encore des mines d'uranium en activité en France (ou alors ça doit être marginal). Mais nous ne dépendons pas non plus, comme j'ai pu le lire ici dans un commentaire, de pays comme le Niger ou le Mali. En tête des pays possédant les plus grandes réserves, on trouve quand même l'Australie et le Canada. Et ce ne sont pas des pays connus pour leur instabilité.
Ensuite, concernant les déchets : ce qui est réellement dangereux représente finalement un très faible volume (quelques milliers de mètres cubes). Pour lesquels une solution existe : l'enfouissement en couche géologique profonde à Bure. Je ne peux pas m'empêcher d'en profiter pour faire un petit pied de nez aux opposants à l'enfouissement. Il y a un endroit au Gabon qui s'appelle Oklo, et dans les années 70 on y a découvert dans le sous-sol qu'un réacteur nucléaire naturel y avait fonctionné il y a 2 milliards d'années. C'est à dire des réactions en chaînes auto-entretenues, comme dans le cœur des réacteurs. Et les milliers de tonnes de produits de fission qui ont été engendrés, parfaitement identiques à nos déchets, n'ont migré que de quelques centimètres. En 2 milliards d'années.
Et pour finir : le parc actuel qui est jugé vieillissant. On entend souvent que les centrales ont été conçues pour tenir 40 ans. Il me semble que c'est en fait 40 ans minimum. Nuance. A part la cuve des réacteurs, tout est remplaçable. Donc à condition de garder les cuves très sérieusement à l’œil, pourquoi ne pas les prolonger ?
Nous avons besoin du nucléaire, c'est un fait. Le renouvellement du parc actuel patauge (EPR de Flamanville). D'autres projets ont été arrêtés : Superphénix (cadeau de Jospin à Voynet pour garder son alliance avec les Verts), ASTRID, ... Nous n'avons pas d'autre choix sensé que de prolonger le fonctionnement de nos centrales.
Mais il faut que l'ASN impose une rigueur exemplaire dans la sûreté. Et qu'EDF fasse preuve d'encore plus de transparence.
07/01/2021 17:01
Non à la prolongation
Non à la prolongation aveugle. Développons les énergies renouvelables. Ne parions pas tout sur le nucléaire. Mais sauvegardons à tout prix notre autonomie énergétique. Plus de sobriété, moins de consommation.
07/01/2021 15:01
l'ASN doit se prononcer contre le prolongation du fonctionnement des réacteurs de 900MW au delà de 40ans
J'ai retrouvé des documents d'information d'edf sur les centrales nucléaires du début des années 90 et sur ces documents pédagogiques pour l'enseignement des sciences physiques le début du démantèlement des réacteurs de 900 MW était annoncé pour 2015! Ces réacteurs ont donc été construit pour une durée inférieure à 40ans!
Pour la simple raison que l'acier des cuves (non remplaçable) soumis au bombardement neutronique perd en partie ses qualités mécaniques et que, en cas de choc thermique il peut se rompre. Poursuivre le fonctionnement de ces réacteurs c'est prendre le risque d'accidents majeurs aux conséquences économiques et humaines catastrophiques. L'ASN ferait preuve de responsabilité et de bon sens en refusant ces prolongations au delà de 40 ans
07/01/2021 15:01
fratton : énergie grise oui, c'est exact mais le problème, c'est que rien n'a été anticipé et qu'on est mis devant le fait accompli (par exemple créer les panneaux solaires avec de l'excédent d'électricité nucléaire avant d'atteindre leur âge limite de 40 ans). Ça aurait été intelligent ça. Une fois que la date limite est passée, c'est trop tard.
Rien n'a été anticipé. Pourquoi ?
Pour des raisons de conflits d'intérêt.
Pour l'intérêt du lobby nucléocrate (EDF) qui est un état dans l'état et qui gouverne (l'ASN et le reste).
On met tout cul par dessus tête. On met la charrue avant les bœufs. On fait de la fuite en avant systématique pour poursuivre l'industrie de la fission de l'uranium-235 coûte que coûte (gabegie de l'argent public, pollution à long terme, risque d'accident non assuré, pas d'uranium) sans aucune vision à long terme, sans accepter la moindre critique, sans aucune remise en question. Comme on n'a rien (0 éolienne off-shore, 0 panneaux solaires sur les collèges et lycées anciens, 0 centrale biogaz), on nous force à tirer sur la ficelle jusqu'à ce qu'elle se casse. Et si elle casse, rien n'a été anticipé, rien n'a été prévu (pas d'assurance, pas d'argent dans les caisses). Ce sera la démerde. Tu fermes ta gueule et tu dégages.
Quand au référendum sur la sortie de l'industrie de la fission de l'uranium-235 qui devrait être un préalable à toute action du type prolongation, stockage sécurisé des combustibles usés et du plutonium, mise en route des chantiers de démantèlement (c'est toujours mieux de couper l'eau avant de réparer une fuite d'eau ou l'arrivée de gaz en cas d'incendie).
Mais non, il n'en n'a jamais été question et il n'en est aucunement question pour le lobby nucléocrate car il n'y a qu'une seule chose qui l'intéresse, c'est survivre coûte que coûte, avec notre argent et sans nous demander notre avis, de peur qu'on ne soit pas d'accord.
C'est pour cela que ça ne marche pas (situation de blocage). Aucune vision à long terme. Aucune logique. Aucune construction européenne intéressante en ce qui concerne l'énergie présente et future en Europe. On se tire dans les pattes, les Allemands tirant dans un sens et les Français, dans le sens opposé. Le lobby nucléocrate est persuadé qu'il tire dans le bon sens et que les Allemands tirent dans le mauvais. En réalité scientifique (ce n'est pas une opinion, ni un dogme), ce sont les Allemands qui tirent dans le bon sens et les Français dans le mauvais.
- Flux, mieux que stock (inépuisable mieux qu'épuisable) ;
- Source d'énergie présente chez nous (renouvelable) mieux que source d'énergie qu'on n'a pas chez nous ;
- Pas d'empoisonnement radiologique et chimique aigu sur 100000 ans mieux qu'empoisonnement radiologique et chimique sur 100000 ans ;
- Pas de Fukushima en France mieux que Fukushima en France ;
- Sortir de l'industrie de la fission de l'uranium-235 avant Fukushima en France mieux que sortir de l'industrie de la fission de l'uranium-235 après un accident type Fukushima en France ;
- Ne pas trop tirer sur la ficelle mieux que trop tirer sur la ficelle car elle risque moins de casser (si on prolonge trop longtemps des vieilles cuves fatiguées par l'irradiation neutronique et les gradients de température, surtout en cas de stress thermique dû à l'arrêt et au redémarrage plus fréquents à cause du dérèglement climatique, de la montée des eaux) ;
- Ne pas avoir de cible facile pour un terroriste qui pourrait contaminer tout le pays est mieux que d'avoir une cible facile (une énorme centrale nucléaire est une cible plus facile que des panneaux solaires, éoliennes, centre de production de biogaz, usine marée motrice, piles à combustibles qui sont diluées sur tout le territoire et c'est plus résilient) ;
- Avoir son énergie chez soi, en circuit court est mieux que de l'avoir à l'étranger, en circuit long ;
- Économiser l'énergie est mieux que gaspiller l'énergie ;
- Avoir 40% de renouvelable est mieux que d'en avoir 0% ;
- Avoir 60% de renouvelable est mieux que d'en avoir 40% ;
Mauvaise pioche ! Dommage ! Surtout qu'on ne pioche pas nous même (ce sont des personnes autorisées à piocher, les technocrates, qui piochent à notre place - où est l'égalité républicaine ?) et on n'a pas le droit de repiocher une meilleure carte si celle qu'on a est mauvaise et, incontestablement, par rapport à d'autres cartes, celles qu'on a sont mauvaises (gazole et uranium). C'est dégueulasse parce que c'est notre jeu de carte et notre argent et notre honneur et notre fierté, par rapport à nos voisins qui nous est confisqué alors que nous sommes tous des citoyens Français libres, égaux et frères (liberté, égalité, fraternité est notre devise, il faut la mettre en pratique sur l'énergie car l'énergie, c'est le nerf de la guerre). L'urgence absolue est un référendum citoyen sur la sortie de l'industrie de la fission de l'uranium-235 pour connaître la direction à suivre car il faut savoir où on va avant d'y aller. Pour l'instant on ne sait pas où on va, on est dans l'immobilisme puisque rien n'a été fait et on sent que ça ne sent pas bon (on sait bien qu'à force de trop tirer sur la ficelle, elle va casser et on sait bien que quand elle va casser, on sera très mal et ce sera trop tard, le mal sera devenu irréparable et on sera échec et mat puisque rien n'aura été anticipé).
Sommaire de la consultation
- Introduction
- Modalités de la consultation
- Documents à consulter
- Les contributions des internautes
- Que permet le module de participation du public ?
- Quelles sont ses fonctionnalités ?
- Pourquoi créer un compte sur le site de l'ASN ?
- Confidentialité
Date de la dernière mise à jour : 25/02/2021