Consultation du public sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de 40 ans

Maintenant il faut distinguer consensus et opinion et ensuite opinion qui cherche à dire la vérité et opinion qui cherche à mentir et à tromper les autres (propagande). Quelqu'un qui ment, au nom de la science, instrumentalise la science pour servir ses intérêts. Ce n'est pas de la science mais une instrumentalisation de la science et c'est indigne d'un scientifique (anti-déontologique). C'est réducteur, ça rabaisse l'humanité. Mais ce n'est pas de la faute de la science mais de l'homme qui est capable du meilleur comme du pire. La science bien utilisée, avant tout au service de la connaissance (qui a infiniment plus de valeur que l'argent) transcende l'humanité vers l'universel (ce qui ne dépend pas de l'homme comme les constantes universelles de la physique). Si on met la science au service du progrès et que le progrès se retourne contre l'homme, il suffit de redéfinir le progrès. Et la meilleure façon d'y arriver, c'est d'utiliser la science. Autrement dit, il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Par contre, il faut utiliser la science et les équations à bon escient et dans les règles de l'art. J'en profite pour dire qu'il faut financer le recherche fondamentale (juste pour la connaissance pure). Il ne peut pas y avoir de recherche appliquée de qualité sans une recherche fondamentale de qualité car la recherche appliquée est un sous-ensemble de la recherche fondamentale. Plus la recherche fondamentale sera forte, plus la recherche appliquée le sera. L'inverse est faux. C'est comme l'homme qui est les sous système de écosystème. Quand on détruit l'écosystème, on détruit l'homme. Ne coupons pas la branche sur laquelle on est assis. C'est trop con et ça mérite le bonnet d'âne mais, là, je fais une attaque ad asini personam, comme dirait Spätzle.

L'énergie nucléaire en France représente une force d'un point de vue de la sureté d'approvisionnement et de la contribution à baisser les émissions des gas à effet serre.
Les réacteurs du parc 900 MWe sont d'une part les plus vieux, mais aussi lesquels dont on a les plus d'expérience avec le fonctionnement avec plusieurs types de combustibles (UOX et MOX), sans compter la possibilité de pilotage qui a été éprouvée au cours des dernier décennies.
Les États-Unis ont en exploitation des réacteurs du même type et ils sont en train d'étendre la durée de vie jusqu'à 80 ans.
Ce n'est pas donc a priori étonnant de poursuivre leur utilisation en France aussi au de là des 40 ans.
Cela va préserver le rôle leader de la France contre le réchauffement climatique, alors que les renouvelables sont par leur nature intermittentes, sans compter le besoin d'électricité croissant pour la bascule vers les moyen de transport électriques.
Par exemple, en Allemagne il y a quelque jour les renouvelables solaires/vent étaient presque à zéro malgré la grande puissance installée, alors que la charge a été assuré par le charbon.
Il faudra par contre que les examens periodiques soient effectués avec la plus grande diligence et il faudra qu'EDF puisse démontrer notamment la condition de la cuve.
Cette extension de la durée de vie des centrales 900 MWe doit au même temps s'accompagner au renouvèlement progressif du parc des installations, avec la mise en exploitation de l'EPR2.
Par contre cela va demander 15 ans minimum, et donc entre-temps les centrales 900 MWe, si les sureté sera évaluée positivement, pourront continuer à produire électricité à bas cout.

L'ASN ne connaîtrait-elle donc pas les travaux du Professeur Thierry de Larochelambert qui portent sur les recherches très récentes en matière de vieillissement thermique des aciers sous irradiation? Comment peut-on faire comme si de rien n'était et ignorer qu'elles ont révélé et confirmé que ces aciers fortement irradiés par le bombardement neutronique deviennent de plus en plus fragiles avec les années (cf. les deux cuves réacteurs de la centrale de Fessenheim) ?
Comment l'ASN (comme tant d'autres organisations de tous ordres, malheureusement) pourrait-elle laisser prendre le risque d'exposer, non seulement la France, mais toute l'Europe, à un tel désastre qui signerait la fin de l'humanité ? Combien d'accidents nucléaires faut-il donc encore pour que cesse l'utilisation de cette énergie mortifère ? Quel monde va-t-on laisser à nos enfants et petits-enfants, avec ces centrales d'un autre siècle et leurs déchets d'une durée de vie qui dépasse l'entendement ?
J'ose espérer que la raison l'emportera.

Comme d'habitude, vous réduisez un problème complexe irréductible par nature donc vous avez tout faux sur toute la ligne.
Vous regardez vos chaussures au lieu de regarder autour de vous, un peu plus loin que le bout de votre nez.
Les hypothèses sont le cadre contenant la problématique particulière et le modèle mathématique.
Par exemple on utilise la mécanique des milieux continus pour un matériau discontinu, dans un certain domaine de validité pour assurer qu'il n'y aura pas de rupture de cuve alors que ce n'est même pas sûr (le vieillissement est irréversible et ne va pas en s'arrangeant). Mais dans quelle hypothèse ? Que se passe-t'il en cas de chute d'avion (de ligne) ? Est-ce que le modèle mathématique en tient compte ?
Moi, je sais que non. Je sais que ça ne tiendra pas (et ce n'est pas une opinion, c'est de la science).
Maintenant, si vous me dites que j'ai faux parce que je ne démontre pas, moi je vous dis que vous avez faux en prétendant le contraire.
Je dis que vous instrumentalisez la science pour qu'elle vous dise ce que vous avez envie d'entendre.
Vous mentez.
Le mensonge n'a rien à voir avec la science.
Et vos équations (de mécanique des milieux continus) ne font donc pas le poids par rapport à un airbus.
Une équation s'utilise à bon escient et pas à mauvais escient, sinon, vous pouvez remballer la camelote.

Vous ne savez faire que ça parce que vous ne savez pas quoi répondre.
C'est la seule façon que vous avez de vous défendre : « Si l’on s’aperçoit que l’adversaire est supérieur et que l’on ne va pas gagner, il faut tenir des propos désobligeants, blessants et grossiers. Être désobligeant, cela consiste à quitter l’objet de la querelle (puisqu’on a perdu la partie) pour passer à l’adversaire, et à l’attaquer d’une manière ou d’une autre dans ce qu’il est : on pourrait appeler cela argumentum ad personam pour faire la différence avec l’argumentum ad hominem. Ce dernier s’écarte de l’objet purement objectif pour s’attacher à ce que l’adversaire en a dit ou concédé. Mais quand on passe aux attaques personnelles, on délaisse complètement l’objet et on dirige ses attaques sur la personne de l’adversaire. On devient donc vexant, méchant, blessant, grossier. C’est un appel des facultés de l’esprit à celles du corps ou à l’animalité. »
Vous mentez. Je n'enseigne pas au collège et, de toutes façons, j'en serais fier (j'en profite pour saluer tous les enseignants d'école, collège, lycée, Université qui font un métier difficile et beau). Il n'y a pas de sot métier, il n'y a que de sottes gens.
Je suis physicien de formation, docteur en physique, pas autoproclamé (http://www.theses.fr/1993NANT2046), la science me nourrit et j'aime rechercher la vérité plutôt que le mensonge permanent qui m'exaspère (à commencer par ceux du gouvernement), la propagande, la communication dans laquelle on nous noie à longueur de journée.
Vous avez perdu la bataille.
Vous projetez.
Le problème de l'industrie de la fission de l'uranium-235 et du lobby nucléocrate, c'est qu'il regarde par le petit bout de la lorgnette et qu'il met tout cul par dessus tête. Il est impilotable, il ment pour assurer sa survie et il n'y a que ça qui l'intéresse. Il se fout complètement du reste. Entre le fond et la forme, il regarde la forme, l'apparence. Peu importe les fautes de frappe ou d'orthographe, c'est le fond de la pensée qui compte, le reste n'étant que mépris et étroitesse d'esprit. Il regarde ses pieds mais pas ce qui se passe autour (et encore, il est complètement myope et a du mal à les voir nettement et pour tout le reste, il est aveugle). L'ASN donne des conditions de prolongation qui sont largement insuffisantes par rapport aux crash d'avion, aux inondations, aux secousses sismiques, aux sécheresses, à l'effet domino : Flamanville à côté de la Hague, usines dangereuses à proximité des centrales nucléaires, centrales nucléaires en aval d'un barrage qui peut se rompre à cause de la fonte des glaciers due au réchauffement climatique avec libération brutale d'une poche d'eau sous-glacière, par rapport aux terroristes, par rapport aux problèmes d'approvisionnement en uranium et à la pollution que ça engendre, par rapport au problème d'accumulation des déchets, par rapport au problème de vieillissement de la cuve qu'on ne peut pas changer (et c'est bien dommage car c'est le plus important avec la structure béton), par rapport au démantèlement qu'on ne sait pas faire et qui n'est pas approvisionné et par rapport à sa politique générale (qu'est-ce que vous comptez faire, à part fuir en avant, pédaler pour ne pas tomber ?). Et je pourrais continuer longtemps comme ça (vous le savez bien, des exemples me viennent naturellement par centaines). Ma formation scientifique et le fait que je la pratique tous les jours me fait clairement voir beaucoup plus d'inconvénients que d'avantages (et il y a tellement de désavantages que c'est difficile d'en faire le tri, je le concède volontiers).
Le pire de tout, c'est que quand bien même les recommandations de l'ASN seraient suffisantes, elle donne son accord AVANT qu'elles ne soient réalisées et vérifiées et pas APRÈS. Ce ne sont que des vœux pieux. C'est complètement insuffisant, complètement inutile et complètement irresponsable. Le peuple Français et Européen n'est en aucun cas protégé de qui que ce soit (Fukushilma en France). On n'est pas dupes. Rien n'a été fait depuis Fukushima (ou si peu) donc rien ne sera fait après. On poursuit, un point c'est tout. On est mis devant le fait accompli et on doit se taire. Circulez, y'a rien à voir. Les experts ne sont pas indépendants du lobby nucléocrate Français, l'ASN n'est pas indépendante du gouvernement, le gouvernement n'est pas indépendant du lobby nucléocrate, EDF est en faillite, on ne demande pas l'avis de nos voisins, on ne demande pas l'avis des Français (sauf dans cette mascarade de consultation). Il n'y a pas d'inspecteur en nombre suffisant pour aller vérifier. Ça repose sur du déclaratif qui n'a rien à voir avec la réalité. EDF n'est plus crédible. EDF bidouille, cache, ment sans cesse. Ce genre de comportement a toujours existé hier et aujourd'hui (pour l'EPR Flamanville, par exemple, complètement raté et mort-né) et demain. Penser le contraire serait de la pensée magique. La pensée magique n'a rien à voir avec la science.
Et quid du renouvelable ? On sent bien que ça n'intéresse absolument pas EDF, ni le gouvernement, à part pour le tuer dans l'œuf pour laisser toute la place à l'industrie de la fission de l'uranium-235 et le refiler au privé (aux copains ploutocrates parce que ça va leur rapporter un maximum de pognon sur notre dos et nous, il nous restera le boulet qui coûte un maximum de pognon, pile je gagne, face tu perds en nous prenant pour des cons, comme d'habitude en courant le risque Fukushima à tout le monde). Les 30 ans de retard en France et la critique systématique de l'Allemagne par rapport à son augmentation très importante du renouvelable qui se substitue aux centrales nucléaires en est la preuve.
La science n'est pas une opinion. C'est un consensus qui recherche la vérité.
Errare humanum est, perseverae diabolicum.
Dr Emmanuel HOURDEQUIN

C'est l'industrie de la fission de l'uranium-235 qui est une impasse.
Ce n'est pas une bonne façon de produire de l'électricité. Ça ne l'a jamais été et ça ne le sera jamais. Et c'est un scientifique qui vous le dit en toute honnêteté et en toute liberté. Trop d'inconvénients et de désavantages par rapport aux avantages très limités et très relatifs sur le long terme. Trop de problèmes repoussés sur les générations futures. Trop de prise de risque inutile. En particulier dans le monde qui est maintenant le nôtre avec le dérèglement climatique, toutes les glaces qui fondent, l'élévation du niveau de la mer, les ouragans en France avec l'eau qui se réchauffe, les sécheresses et bientôt la désertification du sud de la France le terrorisme grandissant pour des raisons anthropiques. C'était complètement à côté de la plaque dès le départ. C'est encore plus à côté de la plaque maintenant. C'est la cerise sur le gâteau des catastrophe anthropiques et c'est un scientifique honnête qui vous le dit. Rien à voir avec le nucléaire en lui-même. D'ailleurs, ça veut dire quoi nucléaire ? L'énergie nucléaire ? La physique nucléaire ? La nucléosynthèse stellaire ? La nucléosynthèse primordiale ? La fission ? La fusion ? En tant que scientifique, je ne comprends pas si vous ne précisez pas.
En tant que scientifique honnête, je vous dit qu'on ne peut pas écarter Fukushima en France, pour plein de raisons scientifiques, climatiques, physique du globe, géopolitique, financières, économique, socio-économique, anthropique. Scientifiquement parlant, si on a Fukushima en France, la France ne s'en relèvera pas. Scientifiquement, il ne faut pas courir ce risque. C'est vain. Ça ne sert à rien. Il faut passer rapidement à autre chose, déjà , pour arrêter d'accumuler la merde (combustibles usés, démantèlement, matériaux irradiés et contaminés, plutonium) et pour pouvoir s'en protéger car c'est du poison chimique et radiologique à toxicité aigüe et à très long terme. Ce n'est pas normal d'autoriser un tel empoisonnement sur 100000 ans. La loi devra changer pour interdire à l'homme de couper la branche sur laquelle il est assis avec la pollution venant de sources d'énergie sales, de stock. Polluer et risquer Fukushima et Tchernobyl un peu partout sur la planète et beaucoup en France, à une telle échelle d'espace et de temps est complètement idiot. Ce n'est pas du tout de l'écologie, c'est juste de l'humanisme.
Soit on veut rendre service à l'humanité. Et on arrête toute cette prise de risque inutile et toutes les merdes qui vont avec et qui n'existent pas sur Terre (plutonium et compagnie). On en sort indemne pour pouvoir se prémunir au mieux de toutes les merdes déjà fabriquées en quantité industrielle. Et on passe à autre chose. On tourne la page. Il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis. Et si on y arrive, on aura de la chance et ce sera gagnant-gagnant. Soit on persiste dans l'erreur et on a tout à perdre et rien à gagner. C'est perdant-perdant. Attention, rien à voir avec de l'idéologie. C'est l'avis d'un scientifique honnête. La science n'est pas une opinion mais un consensus. Pour moi, tout le reste, c'est du mensonge. Pour moi, le mensonge est étranger à la science. En tant que scientifique, je ne comprends pas le mensonge et la propagande autour de cette industrie. J'en déduis que c'est pour une raison de conflit d'intérêt. C'est pour une question de survie. En tant qu'humaniste, je fais passer l'intérêt général (pas de Fukushima en France) devant l'intérêt particulier de la survie d'une industrie. En tant que scientifique je me fiche complètement de l'intérêt de l'industrie de la fission de l'uranium-235. En tant que scientifique, je sais que la fin d'une industrie n'est pas la fin du monde mais simplement la naissance d'une autre. C'est juste un autre chapitre de notre histoire. En science, c'est toujours comme ça. Je peux donner un exemple : quand une étoile meure (supernova), elle éjecte dans l'espace les noyaux lourds qu'elle a fabriqués et cette poussière d'étoile refera de nouvelles étoiles et des planètes, jusqu'à nous, qui sommes faits de poussières d'étoiles (Merci Hubert Reeves).

Dans ses premières conclusions, l'ASN souligne que le travail et les études préparatoire faits par EDF sont d'une excellente facture et qu'EDF va également prendre en compte les demandes complémentaires formulées par l'ASN.
S'agissant de travaux, d'analyses, d'études faites par les experts (EDF, FRAMATOME, constructeurs,,...) des divers domaines concernant l'exploitation d'une centrale nucléaire de 900 MWe, travaux qui ont été scrupuleusement examinés par l'ASN et son appui technique l'IRSN, comment peut-on demander à un citoyen non au fait de toutes ces techniques de donner un avis raisonné et raisonnable? A part fournir une caisse de résonnance à tous les antinucléaires leur permettant de déverser leur bile en ajoutant des commentaires, je ne vois pas l'utilité de cette enquête. Il y a cependant lieu de s'interroger sérieusement sur la plus-value de ce genre d'enquête menée urbi et orbi. Certes, la LTECV a instauré ce dispositif, mais ce qu'une loi a fait, une autre loi peut le défaire. La suppression de cette clause d'enquête n'empêchera nullement les antinucléaires de continuer à propager leurs contre-vérités et fausses idées par ailleurs.
Il est essentiel pour notre pays que son nucléaire reste fort : c'est une industrie à haute valeur ajoutée, pourvoyeuse d'emplois non délocalisables, participant à l'indépendance énergétique de notre pays. Dire qu'on est obligé d'importer de l'électricité d'Allemagne alors qu'on a arrêté les 1800 MWe de FESSENHEIM est proprement incompréhensible.
Sans compter que ce nucléaire fort est aussi garant de la stabilité du réseau électrique non seulement français, mais également européen. L'événement du 8 janvier dernier où l'on s'est retrouvé avec deux réseaux suite à la séparation du réseau du sud-est européen a montré comment le réseau français a participé d'abord à la stabilisation de la fréquence puis au retour à l'équilibre de l'ensemble après reconnexion des deux parties du réseau. Les EnRs, de par leur conception, ne peuvent assurer ce genre de service réseau.
Il ne faut pas non plus occulter le fait que le nucléaire, quoiqu'en disent ses détracteurs, est une filière à très faible émission de CO2 (il suffit de se référer à l'ADEME pour s'en convaincre). Il s'agit bien de lutter contre le réchauffement climatique, me semble-t-il. Et en cela, la France, avec son mix électrique nucléaire + hydraulique, n'a jamais été en retard : bien au contraire! Par contre, avec le développement insensé des EnRs tel que prévu dans la PPE, il faudra bien prévoir du back-up par météo défavorable. Et ce back-up sera constitué par des centrales au gaz, émettrices de GES et dont le gaz est sourcé à l'étranger. Qu'avons nous gagné dans l'affaire?
Nos réacteurs ont été conçus à partir d'une licence Westinghouse (qui a été francisée ensuite) et sont donc très proches des tranches PWR américaines dont la majorité a obtenu l'autorisation de fonctionner jusqu'à 60 ans; deux d'entre elles ont même obtenu l'autorisation de fonctionner jusqu'à 80 ans.
Il nous appartient donc de laisser travailler sereinement nos experts de l'exploitant, des constructeurs, de l'ASN et de l'IRSN pour mener à bien l'ensemble des modifications nécessaires afin d'amener nos réacteurs de 900 MWe au niveau de sûreté maximal tout en s'assurant néanmoins de ne pas complexifier outre mesure nos réacteurs de 900MWe.

L'industrie de la fission de l'uranium-235 est un boulet impilotable :
1) C'est à cause d'elle qu'on a 30 ans de retard dans le renouvelable et c'est voulu, pour nous mettre devant le fait accompli (impilotable).
2) C'est à cause d'elle qu'on a des tas et des tas de combustibles usés dont on ne sait que faire (impilotable).
3) C'est à cause d'elle qu'on a des tas et des tas de plutonium dont on ne sait que faire (impilotable).
4) C'est à cause d'elle qu'il y a la prolifération nucléaire (dans les pays arabes par exemple). Les pays arabes sont impilotables.
5) C'est à cause d'elle qu'EDF, ORANO, AREVA et l'État est en faillite et c'est impilotable.
6) C'est à cause d'elle qu'on a une gabegie impilotable d'argent public et que les caisses de l'État sont vides.
7) C'est à cause d'elle qu'EDF va être démantelé par l'État avec Hercule (c'est l'un des dossiers brûlants de l'année 2021 dans le secteur de l'énergie. Le projet de restructuration du groupe EDF, dit "Hercule", suscite toujours autant d'opposition chez les syndicats de l'électricien. Après les journées de mobilisation le 26 novembre, les 3 et 11 décembre derniers, une quatrième journée d'action est prévue jeudi 19 janvier à l'initiative de la CFDT, CFE-CGC, FO et la CGT. Avec une revendication : le retrait pur et simple du projet). Ce qui va advenir d'EDF est impilotable.
8) C'est à cause d'elle que le peuple va perdre son service public de l'énergie en général et son renouvelable en particulier, qui rapporte et qui sera traitreusement livré au privé (par contre on récupère ce qui coûte un pognon de dingue et qui ne rapporte rien, à savoir le boulet, la patate chaude qui emmerde le privé, les assureurs privés, les ploutocrates, les investisseurs privés étrangers, chinois, américains ou indiens : l'industrie de la fission de l'uranium-235). Un accident nucléaire en France est impilotable. Nous n'avons plus d'argent et nous ne sommes pas prêts et nos voisins ne sont pas d'accord et vont nous demander des comptes (les bons comptes font les bons amis mais le compte n'y est pas).
9) C'est à cause d'elle qu'un avion peut venir s'écraser sur une centrale et contaminer la France en faisant une superbe cible pour des terroristes. Le terrorisme est impilotable.
10) C'est à cause d'elle que la France sera encore plus vulnérable au réchauffement climatique (inondations, sécheresses, secousses sismiques, affaissement de terrain). Le vieillissement sous irradiation et sous contrainte thermique est impilotable en se dégradant irréversiblement au cours du temps, vieillissement de béton, des piscines, bâtiments est impilotable et ce qui se passe en cas de crash d'avion, secousse sismique est impilotable. Un écoulement de corium est impilotable.
11) C'est à cause d'elle qu'on viole les droits de l'environnement et les droits de l'homme. L'empoisonnement de l'eau de l'air et de la terre est impilotable.
12) C'est à cause d'elle qu'on ne respecte pas la démocratie (pas de référendum). Le lobby nucléocrate n'en veut pas et il est impilotable.
13) C'est à cause d'elle qu'on vole l'argent dans les poches des Français sans leur demander leur avis et c'est impilotable.
14) C'est à cause d'elle qu'il existe un état dans l'état impilotable qui décide à la place du Président de la république qui donne sa bénédiction et du peuple à qui on ne demande pas l'avis.
15) C'est à cause d'elle qu'on n'écoute pas les scientifiques honnêtes.
16) C'est à cause d'elle qu'on ment (propagande permanente, bien huilée, tous les mots employés sont faux et dévoyés).
17) C'est à cause d'elle qu'on est plongés dans l'inaction climatique (si l'industrie de la fission de l'uranium-235 marchait pour régler le réchauffement climatique, on le saurait déjà parce que ça fait 30 ans que les scientifiques alertent, que rien ne change et que la température et le CO2 montent). Voir l’Affaire du siècle, recours en justice inédit contre l’inaction climatique de l’État français, vient devant le tribunal administratif de Paris, jeudi 14 janvier. Cette audience sera « un moment clé », selon les ONG requérantes. En France et dans le monde, les recours en justice sur le climat se multiplient.
18) C'est à cause d'elle qu'on ne pourra jamais sortir du cercle vicieux dans lequel on s'est enferrés (cercle vicieux impilotable).
19) C'est en en sortant que le monde d'après sera différent du monde d'avant.
20) C'est en en sortant à temps, avant Fukushima en France qu'on pourra s'occuper des combustibles usés et du plutonium. Après, ce sera trop tard. La France ne s'en relèverait pas.

Les réexamen périodique des réacteur nucléaire attestent de la capacité de ces réacteurs a continuer à fonctionner. La construction des centrales nucléaire impliquent des émissions de GES. L'exploitation de la centrale beaucoup moins. Prolonger le durée de vie des centrales, sans compromis sur la sécurité grâce aux réexamen périodique nous permet donc de bénéficier d'une électricité la moins carbonée de toute. Nous ne pouvons pas faire l'économie de cela. Ne pas prolonger la durée de vie des centrales serait irrationnel et irresponsable. Les peurs infondées doivent être combattues par plus de pédagogie.

En l’absence d’alternative sérieuse pour assurer durablement l’équilibre entre la production et la consommation d’électricité en France et en Europe, la prolongation du fonctionnement des réacteurs nucléaires d’EDF au-delà de 40 est une nécessité. C’est une nécessité sur le plan environnemental sur le plan économique et sur le plan sociétal. Les lourdes conséquences négatives de l’arrêt prématuré des deux réacteurs de Fessenheim en 2020 illustrent parfaitement ce constat et montrent l’absurdité d’une telle décision.
Cette prolongation est par ailleurs pleinement justifiée sur le plan technologique et du point de vue de la sûreté nucléaire, grâce à l’important programme de rénovations et d’améliorations de la sûreté engagé par EDF en 2014, et réalisé depuis sous le contrôle de l’ASN. L’ASN considère que ces rénovations et améliorations répondent bien aux exigences fixées au début du processus ; elle a formulé des demandes complémentaires qui seront satisfaites par EDF. Il en résulte un niveau de sûreté et de robustesse des réacteurs proche de celui de l’EPR. Que vouloir de plus ?
Et que dire, si ce n’est souligner que contrairement à l’idée reçue bien connue, un réacteur de plus de quarante ans est beaucoup plus sûr qu’il ne l’était à sa mise en service !
Sur le fond, ce sont les spécialistes de l’ASN et de l’IRSN d’une part, et d’EDF d’autre part, qui sont capables de mesurer la suffisance des améliorations apportées, au regard des objectifs visés pour prolonger le fonctionnement des réacteurs au-delà de quarante ans. Et l’expertise, la rigueur et la probité de ces institutions sont mondialement reconnues. En revanche le grand public n’a pas la compétence pour se prononcer sur le fond. Alors pourquoi cette nouvelle consultation du public, qui après des années de concertation et de travaux, une première consultation en 2016 et des consultations à venir réacteur par réacteur. J’espère que l’ASN a d’autres raisons que l’une ou l’autre des deux suivantes : « pour être conforme à la loi » ou « parce que les consultations des citoyens sont dans l’air du temps ». Mais le saura-t-on jamais ?
Jean-Michel Moroni
Retraité d’EDF