Projet de décision de l’ASN relative à la poursuite du fonctionnement du réacteur n°5 de la centrale nucléaire du Bugey après son troisième réexamen de sûreté (Saint-Vulbas - Ain)

Je m'oppose a ce que la centrale citée en sujet soit prolongée jusqu'en 2022. Sa date de mise en service a été le 15 avril 1972, prolonger sa vie serait prendre des risques inconsidérés. De plus, allonger la durée de vie des centrales nucléaires, c'est fermer la porte à la transition énergétique. La politique pour arrêter le nucléaire a bien évidemment un coût et il faut l'assumer.
C'est parce que l'on décide d'arrêter que le nouveau se met en place : encourageons les fournisseurs potentiels en énergies renouvelables et l'on pourra se détacher progressivement du nucléaire.
En parallèle, arrêter le bricolage sur du vieux , comme à la Centrale du Bugey.
Il faut cesser cette fuite en avant irresponsable et antidémocratique, assumée par des décideurs qui refusent de remettre en cause une politique énergétique héritée des années cinquante sous couvert d'indépendance nationale.
Continuer dans cette voie, c'est faire fi de l'intérêt des populations et obérer gravement l'avenir des générations futures.

Je m'oppose a ce que la centrale citée en sujet soit prolongée jusqu'en 2022. Sa date de mise en service a été le 15 avril 1972, prolonger sa vie serait prendre des risques inconsidérés. De plus, allonger la durée de vie des centrales nucléaires, c'est fermer la porte à la transition énergétique. La politique pour arrêter le nucléaire a bien évidemment un coût et il faut l'assumer.
C'est parce que l'on décide d'arrêter que le nouveau se met en place : encourageons les fournisseurs potentiels en énergies renouvelables et l'on pourra se détacher progressivement du nucléaire.
En parallèle, arrêter le bricolage sur du vieux , comme à la Centrale du Bugey.
Il faut cesser cette fuite en avant irresponsable et antidémocratique, assumée par des décideurs qui refusent de remettre en cause une politique énergétique héritée des années cinquante sous couvert d'indépendance nationale.
Continuer dans cette voie, c'est faire fi de l'intérêt des populations et obérer gravement l'avenir des générations futures.

Je m'oppose a ce que la centrale citée en sujet soit prolongée jusqu'en 2022. Sa date de mise en service a été le 15 avril 1972, prolonger sa vie serait prendre des risques inconsidérés. De plus, allonger la durée de vie des centrales nucléaires, c'est fermer la porte à la transition énergétique. La politique pour arrêter le nucléaire a bien évidemment un coût et il faut l'assumer.
C'est parce que l'on décide d'arrêter que le nouveau se met en place : encourageons les fournisseurs potentiels en énergies renouvelables et l'on pourra se détacher progressivement du nucléaire.
En parallèle, arrêter le bricolage sur du vieux , comme à la Centrale du Bugey.
Il faut cesser cette fuite en avant irresponsable et antidémocratique, assumée par des décideurs qui refusent de remettre en cause une politique énergétique héritée des années cinquante sous couvert d'indépendance nationale.
Continuer dans cette voie, c'est faire fi de l'intérêt des populations et obérer gravement l'avenir des générations futures.

l'ASN doit décider en fonction d'un seul critère : la sûreté des installations et la sécurité des populations environnantes.

Cette consultation est intéressante et riche à plus d'un titre, et bien sûr quelques personnes avancent des arguments contre la prolongation de Bugey 5 , et c'est bien là leur droit le plus absolu. Je les respecte. Mais il y a lieu de ne pas confonddre un débat idéologique sur le nucléaire et le travail "scientifique" . Il me semble important de rappeler que l'ASN n'est pas là pour défendre telle ou telle politique énergétique mais pour fonder sa décision uniquement sur le seul aspect sûreté/sécurité. La décision éconnomique d'exploiter appartient à l'exploitant.
Bugey 5 est-il réellement en mesure de fonctionner en toute sécurité jusqu'en 2022 ?
C'est toute la question et la seule question à laquelle doit répondre l'avis de l'ASN.

l'ASN doit décider en fonction d'un seul critère : la sûreté des installations et la sécurité des populations environnantes.

Cette consultation est intéressante et riche à plus d'un titre, et bien sûr quelques personnes avancent des arguments contre la prolongation de Bugey 5 , et c'est bien là leur droit le plus absolu. Je les respecte. Mais il y a lieu de ne pas confonddre un débat idéologique sur le nucléaire et le travail "scientifique" . Il me semble important de rappeler que l'ASN n'est pas là pour défendre telle ou telle politique énergétique mais pour fonder sa décision uniquement sur le seul aspect sûreté/sécurité. La décision éconnomique d'exploiter appartient à l'exploitant.
Bugey 5 est-il réellement en mesure de fonctionner en toute sécurité jusqu'en 2022 ?
C'est toute la question et la seule question à laquelle doit répondre l'avis de l'ASN.

Ingénieur en génie chimie et Dea en génie des procédés, j'ai été confronté à quelques accidents et incidents au cours de mes années en entreprises ou en laboratoires, bien souvent des erreurs de conduite ou d'interprétation de résultats ou de mesures. J'ai cru très tôt que la technique pouvait résoudre beaucoup de chose et effectivement la connaissance permet de sonder des causes physiques inexplorées, et je suis tous les jours émerveillés de ce que la science peut permettre d'explorer, expérimenter et résoudre; malheureusement, j'ai aussi noté que d'infimes causes peuvent avoir des conséquences insoupçonné comme l'effet papillon; quelques bactéries dans un système de refroidissement et c'est quelques dizaine d'heures après une biomasse qui arrive à colmater des tuyaux; bien sûr l'eau de javel toujours plus concentrée en arrive à bout jusqu'une malheureuse (heureuse ?) mutation n'en ait cure. La recherche va dans les deux sens, tantôt un progrès tantôt un progrès qui nous fait faire marche arrière. Je pense qu'il serait temps de mettre notre énergie dans d'autres systèmes de recherche, d'exploitation, de stockage de l'énergie et pour cela intégrer d'autres compétences auprès des ingénieurs, car pour avoir fréquenté d'autres compétences, je constate aujourd'hui que la science a possibilité de s'ouvrir à beaucoup d'autres connaissances pratiquement inexistantes lorsque le nucléaire a été lancé. De nouvelles générations de chercheurs arrivent sur le marché : diversifions nos modes de recherches. il y aurait également beaucoup de chose à dire sur le vieillissement des matériaux et la porosité face à des éléments gazeux.

A quoi aura servi Fukushima si les centrales de plus de 40 ans continuent à fonctionner ?
Quels que soient les contraintes de sécurité; vous ne devez pas donner d'autorisation pour les vieilles centrales. Cela sera une décision forte qui facilitera les engagements politiques et financier pour la transition énergétique.
C'est beaucoup de courage et une vision de l'avenir en pensant à nos enfants et en se rappelant Fukushima et tchernobyl.
Fermons dans un premier temps toutes les vieilles centrales, investissons dans le démentèlement et les énergies renouvelables.

Un défenseur du nucléaire a écrit : "Arrêtons de brûler les combustibles fossiles ! et le monde aura un avenir. Le nucléaire est une aubaine pour ne plus empoisonner l'atmosphère".
Il pourrait donner comme contre-exemples : les essais au Sahara et en Polynésie et les conséquences sur les personnels militaires et sur les civils exposés, puis les accidents de Tchernobyl dont les retombées radioactives ont largement dépassé les frontières comme les mesures de la CRIIRAD l'ont prouvé. Et et Fukushima ne nous arrose pas sur toute la terre ? Les habitants du Niger respirent-ils aujourd'hui un air pur ?
Confronté avec la toute puissance (face aux autorités) de sociétés distributrices de produits indispensables, je me demande comment l'ASN pourrait faire respecter les exigences exprimées dans ce rapport (dont la date est cachée !)
Je dis NON à ce "projet de prolongation" de la vie de cette centrale très vieillie, comme à celle des autres Fessenheim, Saint-Laurent-des-Eaux, Blayais ...