Projet de décision de l’ASN relative à la poursuite du fonctionnement du réacteur n°5 de la centrale nucléaire du Bugey après son troisième réexamen de sûreté (Saint-Vulbas - Ain)

Quelle planète voulons-nous laisser à nos descendants ? En cas d’accident nucléaire les conséquences peuvent être incommensurables. Et même sans accident qu’adviendra-t-il des déchets sur le long terme ?
Il est donc urgent de stopper le plus vite possible ce mode de production énergétique en commençant par les centrales les plus anciennes donc les plus dangereuses : c’est le cas de celle du Bugey.
D’énormes économies d’énergie sont possibles sans altération notoire de notre bien-être. Par ailleurs des moyens de production en énergie renouvelable existent déjà. De plus d’autres se feront jour dès que nous mettrons les moyens nécessaires dans la recherche de ceux-ci, au lieu d’utiliser la plus grande partie des budgets à la recherche dans le domaine du nucléaire.
Il ne s’agit que de volonté politique et de non soumission aux lobbies.
Ne nous comportons pas en meurtriers potentiels même involontairement. Que la France montre un bon exemple s’il elle veut justifier sa réputation : comment peut-on parler de droits de l’homme sans droit à la vie dans une certaine sécurité ? Sécurité impossible à assurer dans un environnement nucléarisé !

Au vu de la liste des travaux nécessaire au bon fonctionnement de ce réacteur.
La question qui ce pose est "Est il encore souhaitable et rentable de poursuivre le fonctionnement de ce réacteur ?"
La première raison historique de la construction de réacteur est la production de plutonium pour réaliser des bombes atomiques (force dissuasive). A l'heure actuelle, cette production peut-être assurer par d'autres réacteurs.
D'un point de vue énergétique, l'uranium est un minerai dont les quantités sont limité. Il ne s'agit donc pas d'une énergie renouvelable.
L'électricité produite par ce réacteur pourrait être produite par d'autres sources d'énergies renouvelable. Ces alternatives permettraient de surcroît de générer plus d'emplois. (voir scénario Négawatt)
Le choix du maintient en fonctionnement de ce réacteur ne me semble pas être un bon choix.

T'es pas né t'es pas mort ! Coluche aussi disait ça, mais lui il plaisantait. La vie c'est mortel, c'est sûr ! Mais si les êtres qui nous suivent et nous-mêmes pouvions vivre sans cette menace nucléaire ce serait pas mal non plus. Peut-être ne savez-vous pas que ça a pété au Japon, et aussi en Russie.. Il faut s'informer et aller voir comment ça se passe à Fukushima sans parler des naissances tragiques de Tchernobyl.. On devrait pouvoir, avec des génies comme vous, aujourd'hui, trouver des alternatives à l'horreur du nucléaire, soi disant civil. D'ailleurs on en trouve, les allemands réduisent l'usage du nucléaire grâce aux renouvelables. Allez vous informer plutôt que de nous servir votre discours maso et soumis à l'autorité la plus répugnante qui soit. Si vous avez envie de mourir, allez vous suicider, mais il y en a qui veulent vivre et voir encore des enfants naître en bonne santé. (Pour vous suicider, vous pouvez y aller en chaussettes, ça n'est pas grave).

On ne peut pas continuer à se nourrir de fantasmes et d'irrationnel, ni croire que l'énergie est gratuite, ni penser que la voiture électrique fonctionnera sans électricité.
Il faut savoir à la fois ce que l'on veut et ce que l'on peut financer. Dans un pays au bord de la banqueroute avec une industrie qui survit à peine, mais en partie grâce au coût du nucléaire, on ne peut pas décider de brader le peu qui reste est qui fonctionne !
Quand je n'ai pas d'argent et que je dois tout de même aller travailler, je répare mes chaussures, mon vélo ou ma voiture, je ne décide pas d'aller au boulot en chaussettes !
Quand aux pleurnicheries sur les risques, il y en a marre : le risque on le prend à la naissance !
La vie est le premier facteur de mortalité.

La poursuite du fonctionnement ne se pose pas seulement pour le réacteur n°5, objet de la présente consultation.
En effet,la centrale nucléaire du Bugey est équipée de quatre réacteurs en fonctionnement (filière REP, 900 MW de puissance électrique de la tranche) dont les dates de première divergence ont été respectivement avril et août 1978 pour Bugey 2 et 3 et février et juillet 1979 pour Bugey 4 et 5. Ils sont les plus anciens réacteurs électronucléaires en France, après les deux réacteurs de Fessenheim.
Bugey 2 et 3 ont donc atteint les trente ans de fonctionnement en 2008 et Bugey 4 et 5 en 2009. C'etait la durée de fonctionnement initiallement prévue, sans être d'ailleurs une limite réglementaire.
Les autorisations de prolongation de fonctionnement de l'ASN au-delà du troisième réexamen de sûreté (ou troisième visite décennale) sont données réacteur par réacteur mais le décalage entre l'année de la "visite" (et a fortiori la date de l'avis de l'ASN) est devenu de plus en plus important au ragard des énnées de fonctionnement comptées à partir de la première divergence. Ces autorisations sont accompagnées de "prescriptions supplémentaires" propres à chaque réacteur qui entraînent des modifications dont les travaux devraient s'étendre en général sur plusieurs années.
Je considère que, pour des raisons de sûreté liées d'une part au site des réacteurs concernés et, d'autre part, au viellissement des installations et notamment des équipements non remplaçables (cuve, enceinte de confinement mais aussi circuits électriques et réseaux de tuyanteries...), les réacteurs du Bugey devraient être arrêtés définitivement au plus tard après 40 ans de fonctionnement à partir de la première divergence, soit, respectivement, en 2018 et 2019.
Au vu des "prescriptions supplémentaires" de l'ASN, des raisons de sûreté qui devraient limiter la durée de fonctionnement à 40 ans, de l'engagement du Président de la République d'une réduction de la part de la production d'électricité d'origine nucléaire dans la production totale d'électricité de 75% aujourd'hui à 50% en 2025, je formule un avis négatif sur la prolongation du fonctionnement des réacteurs de la centrale du Bugey et notamment du réacteur n°5 objet de la présente consultation.

Je m'oppose a ce que la centrale citée en sujet soit prolongée jusqu'en 2022. Sa date de mise en service a été le 15 avril 1972, prolonger sa vie serait prendre des risques inconsidérés. De plus, allonger la durée de vie des centrales nucléaires, c'est fermer la porte à la transition énergétique. La politique pour arrêter le nucléaire a bien évidemment un coût et il faut l'assumer.
C'est parce que l'on décide d'arrêter que le nouveau se met en place : encourageons les fournisseurs potentiels en énergies renouvelables et l'on pourra se détacher progressivement du nucléaire.
En parallèle, arrêter le bricolage sur du vieux , comme à la Centrale du Bugey.
Il faut cesser cette fuite en avant irresponsable et antidémocratique, assumée par des décideurs qui refusent de remettre en cause une politique énergétique héritée des années cinquante sous couvert d'indépendance nationale.
Continuer dans cette voie, c'est faire fi de l'intérêt des populations et obérer gravement l'avenir des générations futures.