Le radon est un gaz radioactif naturel, présent dans le sol et les roches, inodore, incolore et inerte chimiquement.
Dans l'air extérieur, le radon se dilue rapidement et sa concentration moyenne reste généralement très faible. Dans les espaces clos comme l'habitat, particulièrement dans les caves et les rez-de-chaussée, il peut s'accumuler dans l'air intérieur pour atteindre des concentrations parfois très élevées. A long terme, l'inhalation de radon conduit à augmenter le risque de développer un cancer du poumon. La concentration de radon dans les bâtiments peut être réduite le plus souvent par des actions simples, telle que l’aération quotidienne.
Où trouve-t-on du radon en France ?
Zones du potentiel d'exhalation du radon en France
Jaune : Communes à potentiel radon faible ;
Hachuré : Communes à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments ;
Les communes du territoire français sont réparties en 3 types de zones à potentiel radon sur la base de critères géologiques : zone à potentiel radon faible (zone 1), zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent favoriser le transfert du radon vers les bâtiments (zone 2) et zone à potentiel radon significatif (zone 3).
Les sols granitiques libèrent plus de radon que les terrains sédimentaires en raison des plus grandes concentrations d’uranium qu’ils contiennent naturellement.
La liste des communes est définie dans l’arrêté du 27 juin 2018 portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français.
Qu’est-ce que le radon ?
Le radon (Rn) est un gaz radioactif inodore, incolore et inerte. Il provient de la transformation du radium (Ra) issu de l’uranium (U) et du thorium (Th), éléments radioactifs présents dans les roches granitiques et volcaniques. Il émet des rayonnements ionisants alpha (α). Présent dans les sols, le radon est la composante principale de la radioactivité naturelle de l’environnement. Il migre dans l’air ambiant à travers les pores du sol et les fissures des roches. Le radon peut aussi s’exhaler de certains matériaux de construction utilisant des roches naturellement radioactives comme le granit, le gneiss ou le basalte.
La transformation nucléaire du gaz radon engendre des éléments solides, eux-mêmes radioactifs. Ces dérivés, dits « descendants » ou « produits de filiation nucléaire» du radon, émettent des rayonnements ionisants alpha (α) et bêta (β). Le radon et ses descendants représentent en France un peu plus de la moitié de l’exposition moyenne de la population aux rayonnements ionisants, toutes origines, naturelles et artificielles, confondues.
Le radon peut aussi provenir du dégazage naturel de l’eau. En effet, il peut se concentrer dans les eaux souterraines.
Le radon est un gaz radioactif inodore, incolore et inerte. Il provient de la transformation du radium issu de l’uranium et du thorium, éléments radioactifs présents dans les roches granitiques et volcaniques. Il émet des rayonnements ionisants alpha. Présent dans les sols, le radon est la composante principale de la radioactivité naturelle de l’environnement. Il migre dans l’air ambiant à travers les pores du sol et les fissures des roches. Le radon peut aussi s’exhaler de certains matériaux de construction utilisant des roches naturellement radioactives comme le granit, le gneiss ou le basalte. A long terme, l'inhalation de radon conduit à augmenter le risque de développer un cancer du poumon. Cette augmentation est proportionnelle à l'exposition cumulée tout au long de sa vie.
Interview de Philippe Chaumet-Riffaud, commissaire de l'ASN
Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé le radon comme cancérigène certain pour le poumon en 1987. A long terme, l'inhalation de radon conduit à augmenter le risque de développer un cancer du poumon. Cette augmentation est proportionnelle à l'exposition cumulée tout au long de sa vie. En France, le radon est la seconde cause de cancer du poumon (environ 3 000 morts par an), derrière le tabagisme. L'exposition à la fois au radon et au tabac augmente de façon majeure le risque de développer un cancer du poumon.
Fixés notamment aux poussières atmosphériques, les descendants solides du gaz radon peuvent également se déposer le long des voies respiratoires et les contaminer. Leurs rayonnements, au contact des cellules bronchiques, ont une énergie susceptible d’altérer les molécules d’ADN, constituant des gènes. Toutefois, les mécanismes de contrôle et de réparation de l’ADN interviennent immédiatement pour restaurer leur intégrité ou éliminer les cellules lésées. La mutation d’un gène peut résulter d’une réparation imparfaite.
De multiples mutations de gènes, dues à des facteurs toxiques au premier rang desquels figure le tabac, seront nécessaires pour éventuellement conduire à un processus de cancérisation.
Comment peut-on réduire le risque lié au radon dans l’habitat ?
L’activité volumique en radon dans l’air intérieur des bâtiments varie en fonction en fonction de nombreux paramètres, dont notamment le potentiel d’exhalation du radon du sol (3 zones : cf. carte du territoire), les caractéristiques de la construction et le mode de vie des occupants.
Ainsi, la seule façon de connaître l’activité volumique en radon dans l’air intérieur d’un bâtiment est de réaliser un mesurage.
Le sol est la source la plus fréquente du radon. Celui-ci peut pénétrer dans un bâtiment par les défauts d’étanchéité de l’interface entre le sol et le bâtiment ; comme les fissures et les interstices autour des canalisations. Dans certains cas particuliers, les matériaux de construction et l'eau peuvent constituer des sources de radon.
Mesurer le radon
La première chose à faire est de mesurer la concentration de radon dans l’air intérieur de sa maison. Cela peut être fait par soi-même en acquérant des détecteurs passifs pour la mesure du radon. Ils peuvent être commandés auprès d’un laboratoire accrédité :
Le coût d’un détecteur est d'une trentaine d'euros (analyse incluse). Les détecteurs doivent être posés dans des pièces aux niveaux les plus bas occupés. Le nombre de détecteurs à placer dépend de la surface du bâtiment, avec a minima deux détecteurs à placer de préférence dans le séjour et une chambre. Ils doivent être laissés en place pendant au moins deux mois, entre le 15 septembre et le 30 avril, en suivant les recommandations du fournisseur. Ce sont les conditions à remplir pour obtenir rapidement des données fiables, car l'activité du radon est très variable au cours d'une journée et en fonction des saisons. À l’issue de la période de pose, le détecteur doit être retourné au laboratoire pour développement. Seul le résultat obtenu dans ces conditions permet d’obtenir une estimation de la valeur moyenne annuelle de l’exposition et une comparaison au niveau de référence de 300 Bq/m3. Le niveau de référence n’est pas d’un « seuil », en dessous duquel il n’y aurait pas d’effet sanitaire, mais une concentration au-dessus de laquelle on considère que les personnes ne devraient pas être exposées, et qui permet d’identifier les situations sur lesquelles il est nécessaire d’intervenir afin de réduire l’exposition des personnes.
Les niveaux d’activité volumique du radon et de ses descendants enregistrés en France, à l’air libre et à hauteur d’homme, sont peu élevés : ils s’échelonnent de quelques dizaines à une centaine de Bq/m3, selon les lieux et les heures des mesures.
Ces mêmes niveaux sont généralement plus élevés la nuit que le jour et par temps d’orage que par temps de neige. Dans certains bâtiments construits sur des sols à roches cristallines, ils s’échelonnent de quelques centaines à quelques milliers de Bq/m3
En fonction du résultat reçu par le laboratoire, et notamment s’il est supérieur au niveau de référence de 300 Bq/m3, des actions peuvent être nécessaires. Ces actions sont détaillées ci-dessous.
Les communes du territoire français sont réparties en 3 types de zones à potentiel radon sur la base de critères géologiques : zone à potentiel radon faible (zone 1), zone à potentiel radon faible mais sur laquelle des facteurs géologiques particuliers peuvent favoriser le transfert du radon vers les bâtiments (zone 2) et zone à potentiel radon significatif (zone 3).
Mais la seule façon de connaître la concentration en radon dans votre habitation est de réaliser une mesure. On vous dit comment faire dans ce film.
Messages d'information et de recommandations sanitaires à destination des personnes exposées au radon
Le radon : origine et risque sanitaire
Le radon est un gaz radioactif naturel, présent dans le sol et les roches, inodore, incolore et inerte chimiquement. Dans l'air extérieur, le radon se dilue rapidement et sa concentration moyenne reste généralement très faible. Dans les espaces clos comme l'habitat, particulièrement dans les caves et les rez-de-chaussée, il peut s'accumuler dans l'air intérieur pour atteindre des concentrations parfois très élevées. Cette accumulation résulte de paramètres environnementaux (concentration dans le sol, perméabilité et humidité du sol, présence de fissures ou de fractures dans la roche sous-jacente notamment), des caractéristiques du bâtiment (procédé de construction, type de soubassement, fissuration de la surface en contact avec le sol, système de ventilation etc.) et du mode d'occupation (ouverture des fenêtres insuffisante, calfeutrage des ouvrants, etc). Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé le radon comme cancérigène certain pour le poumon en 1987. A long terme, l'inhalation de radon conduit à augmenter le risque de développer un cancer du poumon. Cette augmentation est proportionnelle à l'exposition cumulée tout au long de sa vie. En France, le radon est la seconde cause de cancer du poumon (environ 3 000 morts par an), derrière le tabagisme. L'exposition à la fois au radon et au tabac augmente de façon majeure le risque de développer un cancer du poumon.
Messages sanitaires
Messages sanitaires en fonction du niveau d'activité volumique en radon mesuré au regard du niveau de référence de l'article R. 1333-28 du code de la santé publique et par la réglementation européenne : Les messages ci-après définissent les informations et recommandations sanitaires à diffuser aux personnes au regard de leur exposition au radon et de leurs comportements individuels (tabagisme) en vue de prévenir les effets associés à cette exposition.
L'exposition au radon ne nécessite pas la mise en œuvre de dispositions spécifiques. Les recommandations générales de bonnes pratiques s'appliquent :
Aérer son logement par l'ouverture des fenêtres au moins 10 minutes par jour dans chaque pièce ;
Vérifier et entretenir les systèmes de ventilation installés et ne pas obturer les entrées et sorties d'air.
Dans le cadre de travaux de rénovation énergétique, veiller au maintien d'une bonne qualité de l'air intérieur.
En cas de dépassement du niveau de référence de 300 Bq/m3 :
Pour une concentration n'excédant pas 1 000 Bq/m3, des actions simples, ne mettant pas en œuvre des travaux lourds sur le bâtiment, permettent d'abaisser suffisamment la concentration en radon. Elles peuvent cependant ne pas conserver toute leur efficacité au cours du temps. Application des recommandations générales de bonnes pratiques :
aérer son logement par l'ouverture des fenêtres en grand au moins 10 minutes par jour dans chaque pièce ;
vérifier et entretenir les systèmes de ventilation installés et ne pas obturer les entrées et sorties d'air ;
dans le cadre de travaux de rénovation énergétique, veiller au maintien d'une bonne qualité de l'air intérieur.
Et : Aménagement des locaux :
réaliser des étanchements pour limiter l'entrée du radon dans le bâtiment (porte de cave, entrée de canalisation, fissure du sol, etc.) ;
rectifier les dysfonctionnements éventuels de la ventilation dans le cadre de sa vérification et de son entretien ; améliorer ou rétablir l'aération naturelle du soubassement (ouverture des aérations du vide sanitaire ou de cave obturées).
Au-delà de 1000 Bq/m3 ou lorsque le niveau d'activité volumique persiste au dessus de 300 Bq/m3 après la mise en œuvre des recommandations de bonnes pratiques et des aménagements :
faire réaliser un diagnostic du bâtiment par un professionnel, qui permettra de définir les travaux à réaliser. Ces travaux visent à abaisser les concentrations en radon et consistent notamment à :
assurer l'étanchéité du bâtiment vis-à-vis des entrées de radon (étanchement des points singuliers - des canalisations, portes et trappes - entre le soubassement et le volume habité, traitements de surfaces et couverture des sols en terre battue). Il s'agit d'un préalable essentiel à l'efficacité d'autres solutions mises en œuvre en parallèle, listées ci-dessous ;
augmenter le renouvellement d'air à l'intérieur des pièces habitées pour diluer le radon, sans causer d'inconfort, conformément aux dispositions de l'arrêté du 24 mars 1982 relatif à l'aération des logements ;
traiter le soubassement (vide sanitaire, cave, dallage sur terre-plein) pour réduire l'entrée du radon par une ventilation du soubassement ou la mise en place d'une légère dépression d'air par rapport au volume habité par extraction mécanique lorsque cela est possible.
Fumeurs et anciens fumeurs
De nombreuses études scientifiques ont montré que la combinaison de la consommation de tabac et d'une exposition élevée au radon fait courir un risque individuel de cancer du poumon nettement plus élevé que chacun des facteurs pris individuellement, et que le fait de fumer amplifie les risques liés à l'exposition au radon au niveau de la population. Recommandations supplémentaires pour les fumeurs :
Il est rappelé que l'association tabac-radon augmente fortement le risque de cancer du poumon ;
Il est recommandé d'arrêter de fumer. Le médecin traitant ou un autre professionnel de santé peut apporter des conseils et accompagner dans l'arrêt du tabac ;
L'arrêt du tabac permettra la protection de l'entourage exposé à la fumée.
Qualité de l'air intérieur
Le radon. De quoi s’agit-il ? Comment le mesurer ? Comment réduire son exposition ?
Ce guide expose les actions préventives ou correctives à appliquer pour préserver la qualité sanitaire des bâtiments. Il peut être considéré comme une information de référence et de premier niveau. Il s’adresse aux professionnels du bâtiment qui veulent s’informer sur ces techniques et également aux particuliers qui souhaitent se renseigner pour réaliser eux-mêmes les travaux.
Foire aux questions
Foire aux questions sur le radon à destination des habitants.
Le radon pénètre par les fissures du sol, les joints de construction, les fissures des murs, les parois, le passage de canalisation à travers les dalles et les planchers. Le gaz peut s’accumuler si le renouvellement de l’air est insuffisant.
L’accumulation du radon dans une habitation résulte de paramètres environnementaux (concentration dans le sol, perméabilité et humidité du sol, présence de fissures ou de fractures dans la roche sous-jacente notamment), des caractéristiques du bâtiment (procédé de construction, type de soubassement, fissuration de la surface en contact avec le sol, système de ventilation etc.) et du mode d'occupation (aération quotidienne insuffisante, calfeutrage des ouvrants, etc.).
Le niveau de référence pour la population générale est défini dans le code de l’environnement et dans l’arrêté du 20 février 2019 relatif aux recommandations sanitaires[1]. Il découle de la réglementation européenne (directive 2013/59/Euratom) et d’une recommandation de l’Organisation mondiale de la santé. La concentration du radon dans l’air intérieur est exprimée en becquerel par mètre cube[2] (Bq/m3). Le niveau de référence de la concentration moyenne annuelle dans les immeubles bâtis est fixé à 300 Bq/m3. Il s’agit d’un niveau au-delà duquel il est recommandé de mettre en place des actions pour réduire les concentrations. Un niveau d’intervention renforcée est fixé à 1000 Bq/m3.
[1] Arrêté du 20 février 2019 relatif aux informations et aux recommandations sanitaires à diffuser à la population en vue de prévenir les effets d'une exposition au radon dans les immeubles bâtis.
[2] Un becquerel correspond à une désintégration par seconde.
Une cartographie communale a été diffusée par l’arrêté du 27 juin 2018[1]. Elle a été établie sur la base des travaux de l’IRSN à partir des teneurs en uranium des sols et d’autres facteurs géologiques particuliers (failles, mines et cavités, sources géothermales). La cartographie fournit une cotation du risque appelée « potentiel radon ». La France est divisée en 3 zones :
Zones 1 à potentiel faible ;
Zones 2 à potentiel faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments ;
Zones 3 à potentiel significatif.
Les zones les plus concernées, de catégorie 3, correspondent aux formations géologiques naturellement les plus riches en uranium. Elles sont localisées sur les grands massifs granitiques (Massif armoricain, Massif central, Corse, Vosges, etc.) ainsi que sur certains grès et schistes noirs. Ainsi, 12,2 millions d’habitants sont en zone 3 (18% de la population), répartis dans 72 départements en métropole et outre-mer. La réalisation d’une mesure est recommandée à toute personne habitant dans une commune en zone 3. Lorsque les résultats dépassent le niveau de référence de 300 becquerels par mètre cube (Bq/m3), il est nécessaire de réduire les concentrations en radon.
Voir aussi :
[1] Arrêté du 27 juin 2018 portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français.
Les communes du territoire français sont réparties en 3 types de zones à potentiel radon sur la base de critères géologiques : zone à potentiel radon faible (zone 1), zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent favoriser le transfert du radon vers les bâtiments (zone 2) et zone à potentiel radon significatif (zone 3).
Dans mon habitation :
Le potentiel radon de la commune constitue un des facteurs influençant la concentration en radon dans les bâtiments. D’autres facteurs interviennent également : les caractéristiques du bâtiment et le mode d'occupation. La seule façon de connaître la concentration en radon dans votre habitation est de réaliser une mesure. Celle-ci est facile à mettre en œuvre.
Un dispositif de mesure coûte environ 25 euros sur Internet. La liste des laboratoires accrédités est disponible dans notre rubrique Mesurer le radon. Il est recommandé de poser un à deux dispositifs dans les pièces principales du rez-de-chaussée, entre le 15 septembre et le 30 avril (en période de chauffe), pour une durée d’au moins deux mois. Au bout de deux mois, le détecteur doit être retourné au laboratoire qui l’a vendu, pour analyse. Vous pouvez aussi solliciter un organisme agréé pour la mesure du radon de niveau N1A qui réalisera la pose et la dépose du détecteur, dont la liste est disponible dans notre rubrique Liste des agréments d’organismes. Seule une mesure réalisée dans ces conditions permet de connaître la concentration moyenne annuelle dans l’air intérieur. Le résultat peut être comparé au niveau de référence de 300 Bq/m3.
Le radon constitue un facteur de pollution de l’air intérieur et son niveau de référence pour l’air intérieur a été défini à 300 Bq/m3.
Les communes du territoire français sont réparties en 3 types de zones à potentiel radon sur la base de critères géologiques : zone à potentiel radon faible (zone 1), zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent favoriser le transfert du radon vers les bâtiments (zone 2) et zone à potentiel radon significatif (zone 3).
En 2018, deux nouvelles dispositions ont été prises pour l’information préventive de la population :
Information des acquéreurs et locataires de biens immobiliers sur le risque lié au radon
Pour les biens immobiliers situés dans les communes à potentiel radon significatif (zone 3), les acquéreurs ou locataires sont informés par le vendeur ou le bailleur de l'existence de ce risque. L’information est transmise à l’acquéreur ou au locataire au moyen de l’imprimé permettant d’établir l’état des risques naturels et technologiques, qui est disponible sur le site Géorisques.
La réglementation n’impose pas la réalisation de mesure de la concentration de radon dans l’air intérieur des habitations au moment d’une vente ou d’une mise en location. Toutefois, la seule façon de connaître l’exposition au radon dans un bâtiment est de réaliser une mesure qui doit refléter l'exposition moyenne des occupants. En effet, la concentration est influencée non seulement par le potentiel radon du sol et la conception du bâtiment mais également par le mode de vie des occupants en matière de chauffage et d’aération. Les modalités de mesurage sont détaillées dans le paragraphe ci-dessus « Mesurer le radon dans son habitation ».
Information donnée au public sur les risques majeurs
Dans les zones à potentiel radon de niveau 2 ou 3, le risque radon est consigné :
dans un dossier départemental sur les risques majeurs disponible à la préfecture et à la mairie,
dans un document d'information communal sur les risques majeurs consultable en mairie.
Les sources réglementaires en vigueur
Arrêté du 27 juin 2018 portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français
Arrêté du 20 février 2019 relatif aux informations et aux recommandations sanitaires à diffuser à la population en vue de prévenir les effets d'une exposition au radon dans les immeubles bâtis