Suites de l'anomalie affectant les pompes d'injection d'eau de sécurité à basse pression et d'aspersion d'eau dans l'enceinte des réacteurs de 900 MWe d'EDF
Le 9 décembre 2005, Electricité de France avait informé l'Autorité de sûreté nucléaire d'une anomalie susceptible d'affecter le fonctionnement des pompes d'injection d'eau de sécurité à basse pression (RIS) et d'aspersion d'eau dans l'enceinte (EAS) des réacteurs de 900 MWe.
Lors de tests sur banc d'essais, EDF avait détecté des vibrations anormales sur ces pompes, pouvant remettre en cause leur bon fonctionnement dans certaines situations accidentelles.
En cas d'accident avec une fuite sur le circuit primaire du réacteur, l'eau qui s'échappe est collectée au fond du bâtiment du réacteur et renvoyée dans le circuit d'injection de sécurité afin d'assurer le refroidissement du réacteur. Cette eau, en raison de sa température élevée, peut provoquer à terme des vibrations anormales des pompes entraînant leur défaillance.
Compte tenu de son impact sur la sûreté des installations, cette anomalie avait été classée au niveau 2 de l'échelle INES.
EDF a développé une solution visant à garantir le fonctionnement de ces pompes en situation accidentelle et s'est engagé à la mettre en oeuvre avant le 31 mars 2006.
L'Autorité de sûreté nucléaire a vérifié que les travaux nécessaires ont été réalisés dans les délais prévus. Elle a également demandé à EDF de réaliser des essais supplémentaires, portant sur des durées longues, des pompes ainsi modifiées.
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021
Classement de l’incident (INES)
Niveau 2
Incident