Rupture d'intégrité de la troisième barrière de confinement pendant les opérations de maintenance du réacteur n°1
Le 4 mars 2006, une erreur lors d'une opération de maintenance a conduit à mettre en communication l'atmosphère du bâtiment réacteur avec l'environnement extérieur par ouverture simultanée, de part et d'autre de l'enceinte du bâtiment réacteur, d'une canalisation faisant l'objet de contrôles.
En cas d'accident, les substances radioactives qui pourraient être libérées, seraient confinées à l'intérieur des installations par une enceinte en béton. L'ensemble des bâtiments susceptibles de contenir des substances radioactives est par ailleurs maintenu en dépression par rapport à l'environnement extérieur, ce qui apporte une deuxième garantie d'absence de dissémination de radioactivité.
Le réacteur n°1 de Belleville était à l'arrêt, pour rechargement en combustible et maintenance programmée, depuis fin janvier 2006. A cette occasion, des éléments de tuyauterie ont fait l'objet de contrôles. C'est à l'occasion d'une de ces opérations de contrôle qu'un intervenant a ouvert, à l'extérieur de l'enceinte, une tuyauterie qui était également ouverte à l'intérieur de l'enceinte. Il y avait donc à cet instant mise en communication de l'atmosphère du bâtiment réacteur avec l'environnement.
Durant cet incident, la fonction de sûreté liée au confinement n'était plus assurée que par la mise en dépression du bâtiment réacteur par rapport à l'environnement extérieur. L'anomalie a été détectée à la fin de l'intervention de contrôle et a duré 2 heures.
Un incident similaire, classé au niveau 0 de l'échelle INES, s'était déjà produit le 5 février 2006. Compte tenu de son impact sur la sûreté des installations, l'exploitant du CNPE de Belleville a proposé à l'Autorité de sûreté nucléaire de classer cet incident au niveau 1 de l'échelle INES.
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021
Classement de l’incident (INES)
Niveau 1
Anomalie