Reclassement au niveau 1 d'une anomalie concernant certaines électrovannes des réacteurs de 900 MWe et 1450 MWe
Le 17 novembre 2006, EDF a informé l'ASN du reclassement au niveau 1 d'une anomalie susceptible d'affecter la sûreté des réacteurs de 900 MWe et 1450 MWe dans certaines situations accidentelles.
Dans un premier temps, le 25 août 2006, EDF avait informé l'Autorité de sûreté nucléaire de la découverte, lors de contrôles en usine, d'une anomalie pouvant mettre en cause l'étanchéité du boîtier de commande manuelle de certaines électrovannes importantes pour la sûreté. Elle avait été classée dans un premier temps au niveau 0 de l'échelle INES.
EDF a lancé des contrôles pour vérifier l'état de ces boîtiers sur les réacteurs en exploitation. Un boîtier comportant cette anomalie a été découvert.
La perte d'étanchéité des boîtiers de commande est sans conséquence pour le fonctionnement des électrovannes en situation normale. Toutefois, dans certaines situations accidentelles improbables telles qu'une fuite sur le circuit primaire ou sur le circuit secondaire, une perte d'étanchéité de ces boîtiers peut conduire au dysfonctionnement des électrovannes. Dans cette situation, les robinets commandés par ces électrovannes ne seraient plus manœuvrables.
Cette anomalie est susceptible de concerner les 34 réacteurs nucléaires de 900 MWe et les 4 réacteurs de 1450 MWe. Selon EDF, elle n'affecterait pas les 20 autres réacteurs de 1300 MWe exploités en France.
EDF a proposé de contrôler et si nécessaire remettre en conformité ces électrovannes dès le prochain arrêt pour rechargement des réacteurs concernés, et avant la fin de l'année 2007.
Compte tenu de son impact potentiel sur la sûreté des installations, EDF a reclassé cette anomalie au niveau 1 de l'échelle INES.
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021
Classement de l’incident (INES)
Niveau 1
Anomalie