Réacteur 2 Arrêt automatique du réacteur par circuit secondaire indisponible et puissance supérieure à 10 %
Le 6 juillet 2003, lors de la phase de couplage du réacteur 2 au réseau électrique après un arrêt fortuit survenu le matin, une baisse de niveau du bassin de réfrigération a entraîné le déclenchement des deux pompes CRF. L'indisponibilité consécutive du circuit secondaire alors que la puissance du réacteur était supérieure à 10% a généré l'arrêt automatique du réacteur.
Le système CRF est le circuit d'eau de recirculation du condenseur qui assure la condensation de la vapeur d'échappement de la turbine principale.
Du fait de l'arrêt fortuit survenu le matin du 6 juillet 2003, les vannes d'appoint du bassin CRF ont été fermées. En raison d'un défaut de communication entre agents de terrain et opérateurs en salle de commande, les vannes d'appoint du bassin CRF n'ont pas été ouvertes lors de la phase de redémarrage du réacteur.
La montée en puissance du réacteur a provoqué une augmentation de l'évaporation de l'eau du système CRF qui, conjuguée à la fermeture des vannes d'appoint, a engendré la baisse de niveau du bassin de réfrigération et l'apparition d'une alarme "bas niveau".
Les opérateurs n'ont pas traité cette alarme, ce qui a conduit à un arrêt automatique du réacteur par circuit secondaire indisponible et puissance du réacteur supérieure à 10 %.
Après analyse de l'événement, le site a relevé des défauts au niveau de la surveillance en salle de commande ainsi qu'au niveau de la qualité des relevés de quart et une mauvaise communication entre agents de conduite.
Cet incident a été classé par l'Autorité de sûreté nucléaire, sur proposition du CNPE, au niveau 1 de l'échelle INES pour lacunes dans la culture de sûreté.
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021
Classement de l’incident (INES)
Niveau 1
Anomalie