Non-respect du domaine d’exploitation « pression – température »
Le 31 octobre 2013, alors que le réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Fessenheim était en phase de redémarrage suite à son arrêt pour maintenance et rechargement en combustible, la température du circuit primaire a été, pendant plus d’une heure, inférieure de 2°C à la température minimale autorisée dans cet état du réacteur.
Sur les réacteurs à eau pressurisée exploités par EDF, le circuit primaire est un circuit fermé, contenant de l’eau sous pression qui s’échauffe dans la cuve du réacteur au contact des éléments combustibles. Les règles générales d’exploitation définissent les limites autorisées pour la pression et la température du circuit primaire qui doivent être suivies en permanence, notamment pendant les opérations de mise à l’arrêt ou de redémarrage du réacteur.
Le 31 octobre, lors des opérations de redémarrage du réacteur n°2, la température du circuit primaire est descendue de 2°C sous le seuil minimal de 120°C fixé par les règles générales d’exploitation dans cet état du réacteur. Les opérateurs ont détecté cet écart et ont engagé les actions permettant la remontée de température du circuit primaire au dessus de ce seuil, notamment en refermant une vanne du circuit de refroidissement. La température du circuit primaire est remontée au-dessus du seuil de 120°C une heure quinze plus tard.
Cet événement n’a pas eu de conséquence sur le personnel ni sur l’environnement de l’installation.
Toutefois, en raison d’un non respect d’une prescription permanente des règles générales d’exploitation, cet événement a été classé au niveau 1 de l’échelle internationale des événements nucléaires INES.
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021
Classement de l’incident (INES)
Niveau 1
Anomalie