Non respect de la conduite à tenir associée à l’indisponibilité d’un groupe électrogène de secours
Le 11 juillet 2014, l’exploitant de la centrale nucléaire de Chooz a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire un événement significatif pour la sûreté lié à la rupture d’une tuyauterie de lubrification d’un des deux groupes Diesel de secours.
L’exploitant de la centrale nucléaire de Chooz avait constaté, le 2 avril 2014, au cours du dernier arrêt pour maintenance et rechargement du combustible du réacteur n°1, la rupture d’une des deux tuyauteries assurant la lubrification d’un cylindre d’un groupe électrogène de secours. Ce matériel avait été réparé à la suite d’un endommagement fortuit pendant une opération de maintenance, au cours de l’arrêt pour rechargement du combustible du réacteur en novembre 2011. Les essais de fonctionnement effectués régulièrement sur ce groupe Diesel au cours des mois suivants n’avaient pas montré d’anomalie mais sa capacité à assurer sa fonction de façon prolongée ne peut être démontrée. Parallèlement, le délai de trois jours prévu pour la réparation du groupe Diesel, prévu par les règles générales d’exploitation du réacteur, n’a pas été respecté. La tuyauterie concernée a été remplacée par un ensemble neuf le 9 avril 2014.
Les groupes électrogènes de secours assurent l’alimentation électrique des équipements nécessaires au repli de l’installation dans un état sûr en cas de perte des alimentations électriques externes. Dans ce cas, d’autres sources d’alimentation électrique et notamment le second groupe électrogène de secours était disponible pour assurer cette fonction.
Compte tenu de la réparation inappropriée de la tuyauterie de lubrification d’un des cylindres du groupe Diesel concerné ayant conduit à la dégradation de sa capacité à assurer l’ensemble de ses fonctions d’alimentation électrique de secours, cet évènement a été classé au niveau 1 de l’échelle INES.
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021
Classement de l’incident (INES)
Niveau 1
Anomalie