Non-respect de la conduite à tenir à la suite du dysfonctionnement d’une vanne

Publié le 15/06/2011

Centrale nucléaire de Civaux Réacteurs de 1450 MWe - EDF

Le 7 juin 2011, l’exploitant de la centrale de Civaux a constaté qu’il n’avait pas respecté la conduite à tenir imposée par les spécifications techniques d’exploitation (STE) lorsqu’une vanne du circuit d’injection de sécurité est défaillante.

Le circuit d’injection de sécurité permet, en cas d’accident, d’introduire de l’eau borée sous pression dans le circuit primaire afin d’étouffer la réaction nucléaire et d’assurer le refroidissement du cœur.

Le 30 mai 2011, à l’issue d’un contrôle périodique d’une vanne appartenant au circuit d’injection de sécurité, le service chargé des activités de maintenance a constaté l’absence d’un boulon et le desserrage de quatre autres boulons au niveau de la commande à distance de la vanne qui en possède huit.

Du fait de ces écarts, une section du circuit d’injection de sécurité aurait pu être inopérante en cas d’accident nécessitant sa mise en œuvre.

Dans cette situation, les STE imposent que la vanne soit réparée sous trois jours à partir du moment où elle est détectée inopérante.

La vanne n’a finalement été réparée que le 8 juin 2011. Des investigations sont en cours pour déterminer l’origine de ce retard. Les écarts de boulonnerie constatés dateraient de la construction de la centrale.

Des contrôles étendus aux vannes similaires sont en cours de réalisation sur les circuits d’injection de sécurité des deux réacteurs de la centrale nucléaire.

Cet événement n’a eu de conséquence ni sur le personnel, ni sur l’environnement. Toutefois, en raison du dépassement du délai prévu par les spécifications techniques d’exploitation de la centrale pour la réparation de ce matériel, il a été classé au niveau 1 de l'échelle internationale des événements nucléaires INES.

Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021

Classement de l’incident (INES)

Niveau 1

Anomalie