Non conformité aux spécifications techniques d'exploitation non détectée sur le cite de Civaux

Publié le 14/10/2003

Centrale nucléaire de Civaux Réacteurs de 1450 MWe - EDF

Le 26 octobre 2002, lors des essais physiques de redémarrage du réacteur 1, la valeur du seuil de protection des chaînes de niveau intermédiaire a été mal réglée.

L'exploitant surveille en permanence le flux des neutrons émis par le coeur du réacteur pour pouvoir contrôler toute augmentation intempestive de puissance. Il dispose pour cela de divers moyens de mesure: les chaînes de puissance utilisées en fonctionnement normal, les chaînes intermédiaires utilisées lors du démarrage du réacteur et les chaînes sources capables de mesurer de très faibles flux lorsque le réacteur est à l'arrêt.


Cet écart est dû à une erreur de saisie lors de la programmation des 4 chaînes intermédiaires qui a conduit à décaler le réglage de leur seuil de protection. Le contrôle en temps réel, effectué par un préparateur (conformément au plan qualité) n'a pas permis de détecter l'écart. C'est une analyse a posteriori, menée le 15 septembre 2003 après le redémarrage du réacteur n°1, qui a permis de détecter l'erreur.

Cet écart constitue une non-conformité aux spécifications techniques d'exploitation qui a persisté du 26octobre 2002 au 15 septembre 2003.

A la suite de sa détection, l'exploitant a procédé du 15 au 19 septembre 2003 au contrôle du réglage de l'ensemble des seuils de protections liés aux chaînes de mesure du flux neutronique sur les deux réacteurs du site.

Après analyse de cet événement et sur proposition du directeur du CNPE, l'Autorité de sûreté nucléaire a classé cet événement significatif pour la sûreté au niveau 1 de l'échelle INES pour défaillance de cause commune.

 

Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021

Classement de l’incident (INES)

Niveau 1

Anomalie