Découverte de traces de tritium dans l'un des 5 puits de contrôle des eaux souterraines
L'activité bêta totale, le potassium 40 et le tritium des eaux souterraines sont contrôlés mensuellement par prélèvements effectués à partir de 5 piézomètres (puits) existant dans l'enceinte du site et à proximité. Trois de ces puits sont forés à l'intérieur d'une enceinte géotechnique constituant un voile réputé étanche autour des bâtiments nucléaires.
Lors des contrôles pratiqués le 6 juillet sur le puits n°5, une valeur en tritium de 330 Bq/l est apparue. Cette activité est en augmentation sensible par rapport aux valeurs habituelles des mois précédents, inférieures au seuil de détection de 36 Bq/l.
A la suite de ce constat, des contrôles sur l'ensemble des puits et dans l'eau de la Loire en aval des rejets ont été pratiqués entre le 21 et le 24 juillet. Ils mettent en évidence une augmentation de la valeur en tritium dans le puits n°5 (640 Bq/l) et l'absence de tritium dans les autres prélèvements. L'activité mesurée reste très faible par rapport à la limite annuelle d'incorporation par ingestion. Les valeurs en tritium mesurées dans le puits sont à rapprocher de la limite de rejet des effluents du site après dilution dans les eaux de refroidissement, qui est de 80 Bq/l.
Un pompage a été mis en oeuvre au puits n°5 pour assurer le confinement des eaux contaminées ; les eaux ainsi pompées sont stockées et traitées. Des recherches sont en cours pour déterminer l'origine de cette légère contamination.
En l'absence d'explication sur la provenance de ce rejet de produits radioactifs, cet incident est classé provisoirement au niveau 0 dans l'échelle INES.
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021
Classement de l’incident (INES)
Niveau 0
Écart