Assouplissement du critère d'entrée en procédure d'alerte en cas d'inondation
Le 25 avril 2001, l'Autorité de sûreté nucléaire a donné son accord à l'exploitant de la centrale du Blayais pour assouplir le critère de vent moyen conduisant à déclencher la procédure d'alerte et la mise à l'arrêt préventive des réacteurs, en le faisant passer de 50 à 70 km/h .
Après l'inondation fin 1999, les réacteurs 1 et 2 de la centrale nucléaire du Blayais avaient été autorisés à redémarrer compte tenu notamment de la mise en place d'une procédure d'alerte préventive, basée sur une vitesse moyenne du vent fixée à 50 km/h, au delà de laquelle les réacteurs du site doivent être arrêtés. Cette disposition était notamment liée aux progrès restant à accomplir concernant la protection du site contre les effets des vagues générées par la houle. Il était prévu que le système d'alerte puisse être revu après la fin des travaux.
Les travaux de modification des protections ont été réalisés en deux phases. Une première phase avant redémarrage des réacteurs 1 et 2, a amélioré la protection du site vis à vis du risque d'inondation par renforcement des digues existantes ; une seconde phase a conduit à la construction d'un mur anti-houle en front de Gironde, aujourd'hui achevé, et à un rehaussement complémentaire de la digue coté marais.
EDF a justifié sa demande de maintien en puissance des réacteurs jusqu'à une vitesse moyenne de vent de 70 km/h en établissant, par le biais de dossiers techniques, que les quantités d'eau susceptibles de pénétrer sur le site pour une vitesse de vent de 90 km/h peuvent être évacuées par les systèmes de pompage prévus à cet effet.
L'Autorité de sûreté nucléaire estime que l'amélioration des moyens de protection (digue en front de Gironde et dans les marais) réalisée depuis le redémarrage des réacteurs, permet de justifier le maintien des réacteurs en puissance dans les conditions demandées par l'exploitant.
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021
Classement de l’incident (INES)
Événement hors échelle