Le 2 décembre 2003, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a été informée par EDF qu'un incident est survenu sur les réacteurs 3 et 4 de la centrale de Cruas (Ardèche).
Des études menées au plan international et des travaux de recherche récemment conduits en France par l'IRSN soulèvent des interrogations sur la possibilité d'un colmatage des filtres des puisards du circuit de recirculation d'eau, situés au fond du bâtiment du réacteur.
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a lancé, par lettre du 9 octobre 2003, le réexamen de sûreté des 34 réacteurs de 900 mégawatts exploités par EDF à l'occasion de leurs troisièmes visites décennales
Les rejets thermiques des centrales conduisent à une élévation de la température entre l'amont et l'aval du rejet de quelques dixièmes de degrés à plusieurs degrés. Ces rejets sont réglementés.
L'Autorité de sûreté a décidé de classer au niveau 1 de l'échelle internationale des évènements nucléaires (INES) les incidents survenus le jeudi 28 et le vendredi 29 janvier 1999 sur la tranche 1 de la centrale nucléaire EDF de Cruas-Meysse (Ardèche).
L'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) approuve la règle fondamentale de sûreté (RFS) n ° 2002-01 relative au développement et à l'utilisation des études probabilistes de sûreté pour les réacteurs nucléaires à eau sous-pression.
La mise en oeuvre de nouveaux combustibles par EDF dans les réacteurs à eau sous pression qu'il exploite fait l'objet d'un contrôle approfondi par l'ASN. Plusieurs sujets en cours ont fait l'objet de prises de positions récentes de la part de l'ASN.
Un exercice de crise nucléaire a eu lieu le 21 janvier 2003, qui a permis de tester l'organisation que mettraient en place EDF et les pouvoirs publics afin de faire face à un accident nucléaire.
La démonstration de la sûreté des réacteurs nucléaires français repose pour l'essentiel sur une approche déterministe, c'est-à-dire que les dispositions de conception retenues par l'exploitant sont justifiées par l'étude d'une série d'accidents de dimensionnement et par l'application de règles et critères qui incluent des marges et des conservatismes.
Un exercice de crise nucléaire a eu lieu le 22 octobre 2002 sur le réacteur à haut flux (RHF) de l'Institut Laue Langevin (ILL) à Grenoble. Cet exercice a permis de tester l'organisation que mettraient en place l'ILL et les pouvoirs publics afin de faire face à un accident nucléaire.
Clôture de l'exercice réalisé sur les réacteurs de 900 MWe et premier positionnement sur les études engagées par Électricité de France sur les réacteurs de 1300 MWe pour les réexamens de sûreté liés aux deuxièmes visites décennale (VD2)