Le relatif échec des campagnes d’informations et/ou des campagnes Iode montre un risque nucléaire exclusivement perçu dans sa dimension extrême qui conduit au fatalisme ou au déni, ce qui dans les deux cas met en échec l’adoption des actions de protection. Les enquêtes d’opinion annuelles montrent la persistance de ce schéma binaire.
Cette table ronde apporte un éclairage sur les mécanismes cognitifs, difficultés et pistes pour faire progresser la représentation du risque nucléaire dans la population.
Marc Senant, pilote du groupe d'échange "Processus d'alerte et gestion de crise" de l’ICSI, copiloté avec AMARIS, lancé fin 2020 (FNE) ; Olivier Rivière, directeur de l’Environnement et des situations d’urgence à l’ASN ; Olivier Isnard, adjoint au directeur délégué à la crise de l’IRSN ; CLI de Cadarache, Patrick Laugier, chef de service du département des Bouches-du-Rhône.