Culture de sécurité et de radioprotection : sensibilisation des publics au village de la résilience de Belleville-sur-Loire
Note d'information
Les 6, 7 et 8 novembre 2024 s’est tenu à Belleville-sur-Loire le village Atom’Investigation, une action de sensibilisation aux risques nucléaires labellisée ≪ Journée nationale de la résilience ≫. L’ASN y a déployé deux animations qui ont accueilli près de 900 de visiteurs.
L’organisation du village de la résilience Atom’Investigation est le résultat d’un travail collectif (26 entités partenaires) piloté par la préfecture du Cher.
Rassemblant des acteurs du risque nucléaire et radiologique (ASN, IRSN, Anccli, Andra, EDF, SDIS, CLI, Iffo RME, etc.), le village a été inauguré le 6 novembre par le préfet du Cher, en présence de Géraldine Pina, commissaire de l’ASN.
Programmé entre la campagne de distribution préventive d’iode stable (lancée le 15 septembre) et l’exercice de Belleville-sur-Loire (21 et 22 novembre), Atom’Investigation visait à développer la connaissance du risque nucléaire, à préparer le public à la survenue d’un accident, et à développer la résilience collective.
L’ASN a proposé deux animations : l’une, intitulée « rentrer chez soi après un accident nucléaire », reposait sur un jeu de rôle sur le thème du post-accidentel ; l’autre consacrée à la sûreté nucléaire s’appuyait sur les panneaux de l’exposition ASN-IRSN.
Près de 700 élèves (32 classes), 52 accompagnateurs et une centaine de riverains ont pu profiter de ces animations et poser leurs questions. Un retour d’expérience positif qui sera utile à l’ASNR pour « contribuer au développement d'une culture de radioprotection chez les citoyens. » (article 1 de la loi n° 2024-450 du 21 mai 2024).
L’animation « rentrer chez soi après un accident nucléaire »
Développée par l’ASN avec l’appui de l’Institut français des formateurs risques majeurs et protection de l'environnement (Iffo RME), cette animation repose sur l’utilisation d’un tapis de jeu représentant un territoire à proximité d’une installation nucléaire accidentée. Des magnets à disposer sur le tapis de jeu permettent de réfléchir au devenir d’un territoire contaminé par la radioactivité.
L’objectif est d’éviter certaines fausses représentations et d’expliquer par exemple la différence entre contamination et irradiation, comprendre qu’un accident sur une centrale en France ne se traduirait pas par une explosion nucléaire.
Cela constitue un préalable pour présenter la démarche de reconquête d’un territoire après un accident. Cette dernière est abordée à travers la présentation de techniques de décontamination, de la priorisation des objectifs (que faut-il décontaminer en premier ?) et de l’intérêt pour les citoyens de mesurer la radioactivité de leur environnement.
Date de la dernière mise à jour : 02/12/2024