Après six mois de surveillance renforcée, l'Autorité de sûreté nucléaire prend position sur la sûreté du site EDF de Dampierre
Communiqué de presse
Le 28 septembre 2000, l'Autorité de sûreté nucléaire avait placé le site de Dampierre sous surveillance renforcée après avoir constaté un manque de rigueur dans l'exploitation et une dégradation des relations humaines et sociales.
L'ASN considère aujourd'hui que la dégradation de la situation du site de Dampierre a été stoppée : les relations sociales se sont améliorées ; le site, sa direction et ses agents ont montré qu'ils ont la volonté et la capacité de redresser la situation. Dès lors, l'ASN considère que la sûreté du site n'est toujours pas mise en cause et qu'il n'y a pas lieu d'envisager la fermeture de tout ou partie des installations.
Pour autant, l'ASN estime que le niveau de rigueur dont fait preuve le site lors des opérations d'exploitation et des opérations de maintenance ne s'est pas amélioré de manière évidente et reste donc insuffisant.
L'ASN considère comme normal que la restauration de ce niveau de rigueur nécessite des délais plus longs que les six mois écoulés depuis la mise sous surveillance renforcée et elle pense que les actions lancées à ce jour sont de nature à restaurer la rigueur. Toutefois, tant que le plan de recrutement et de formation du personnel n'aura pas donné son plein effet, il faut qu'EDF s'attache à aider le site à gérer la charge de travail qui pèse sur lui. L'ASN a demandé à EDF de faire des propositions en ce sens.
Dans ces conditions, l'ASN estime nécessaire de maintenir une surveillance renforcée sur le site de Dampierre en la ciblant sur des thèmes identifiés comme des points fragiles du site, tels que les moyens humains, la qualité des opérations de maintenance et la rigueur du comportement en salle de commande.
Un nouveau bilan d'ensemble sera dressé à la fin de l'année 2001.
Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021