Arrêt pour maintenance et rechargement en combustible du réacteur n° 1

Le réacteur n° 1 de la centrale nucléaire de Golfech a été arrêté, pour maintenance et rechargement en combustible, du 27 juillet au 5 septembre 2013.

Les principaux chantiers réalisés à l'occasion de cet arrêt et contrôlés par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ont été les suivants :

• le déchargement et le rechargement en combustible du réacteur ;
• le contrôle des assemblages combustibles afin d’identifier celui présentant un défaut d’étanchéité ;
• la vérification de la résistance au séisme de divers organes de robinetterie et leur remise en conformité si nécessaire ;
• la reprise d’un taraudage situé sur la cuve du réacteur ;
• de nombreux travaux de maintenance sur les circuits et leurs équipements.

Pendant cet arrêt, l’Autorité de sûreté nucléaire a procédé à une inspection de chantiers.

Cette inspection portait sur des chantiers de maintenance et des interventions de contrôle dans le bâtiment réacteur, le bâtiment des auxiliaires nucléaires et la salle des machines. Elle a permis d’examiner les conditions de sûreté, de radioprotection et de sécurité des interventions.

Par ailleurs, au cours de l’arrêt, l’ASN a mené une inspection sur le thème de la première barrière^[1].

Quatre événements significatifs pour la sûreté et un pour la radioprotection liés aux activités réalisées au cours de cet arrêt ont été déclarés et classés au niveau 0 de l’échelle INES. Par ailleurs, un événement significatif concernant l’environnement a été déclaré.

L’ASN considère que cet arrêt s’est déroulé de manière globalement satisfaisante concernant la sûreté et la sécurité du personnel. L’ASN considère néanmoins que le site doit améliorer les conditions d’utilisation de la machine de chargement et déchargement des assemblages combustibles afin de pérenniser la qualité de ces opérations. Concernant la radioprotection, l’ASN considère que le site a obtenu de bons résultats, cependant il doit rester vigilant sur certaines opérations d’exploitation qui peuvent amener à réexaminer le classement de certains locaux en zone contrôlée, notamment dans le bâtiment réacteur.

Après examen des résultats des contrôles et des travaux effectués durant l'arrêt, l'Autorité de sûreté nucléaire a donné le 29 août 2013 son accord au redémarrage du réacteur n° 1 de la centrale nucléaire de Golfech.

^[1] La première barrière de confinement d’un réacteur nucléaire est constituée par les gaines des crayons combustibles.