Dose ponctuelle reçue par un travailleur supérieure à un quart de la limite annuelle

Publié le 16/05/2017

Centre national de santé de la CCAS 75010 Paris

Le 11 juin 2015, l’ASN a été informée par le centre national de santé de la CCAS (centre communal d’action social) de Paris-Xe, d’une dose anormalement élevée relevée par le dosimètre passif d’un travailleur du service dentaire de l’établissement.

L’événement a été mis en évidence lors de la réception des résultats du suivi dosimétrique trimestriel de l’agent. Ce suivi a montré que la dose reçue lors du premier trimestre 2015 était de 8,7 mSv (millisievert).

A la suite de ce constat et n’ayant a priori aucun élément relatif aux circonstances de l’événement, des investigations ont été menées. Elles ont montré que l’exposition a été ponctuelle et que l’installation auprès de laquelle la personne était affectée n’était pas en capacité de délivrer une telle dose dans des conditions normales d’utilisation. Ainsi, aucune cause pouvant expliquer cette dose anormalement élevée n’a pu être identifiée.

Seul le médecin du travail est habilité à annuler la dose relevée par le dosimètre passif s’il estime qu’elle n’est pas représentative de son exposition réelle. Malgré les demandes faites par l’ASN auprès de l’établissement pour connaitre la décision du médecin du travail de maintenir ou non cette dose, aucune information n’a été transmise.

A ce jour, la dose enregistrée dans le système d’information de la surveillance de l’exposition aux rayonnements ionisants (SISERI) n’a pas été modifiée.

Par conséquent, en raison d’un dépassement ponctuel d’un quart de la limite de dose annuelle d’un travailleur, l’ASN classe cet incident au niveau 1 de l'échelle INES, graduée de 0 à 7 par ordre croissant de gravité.

Date de la dernière mise à jour : 03/09/2021

Classement de l’incident (INES)

Niveau 1

Anomalie